Les complices idéologiques de l’islamisme radical, ceux qui hurlent à l’«islamophobie» chaque fois que les services de police, la justice, la presse et, de manière plus générale, les défenseurs de la démocratie soulignent, à juste titre, l’appartenance à la mouvance jihadiste des assassins qui tuent au nom de leur vision délirante et totalitaire de l’islam – en le revendiquant eux-mêmes –, eh bien ces complices qui clament que les pays occidentaux seraient caractérisés par une prétendue «islamophobie d’Etat», ces complices, donc, doivent être salement ennuyés à la suite de la tuerie de Las Vegas : à ce jour, mardi 3 octobre 2017, soit près de 48 heures après le massacre, les enquêteurs américains, aussi bien d’ailleurs que le ministre français de l’Intérieur, expriment leurs doutes quant à l’appartenance du tireur, Stephen Paddock, à la jihadosphère. Même le président Trump, pourtant prompt à accuser les islamistes, ne les a pas évoqués. Seul Daech affirme qu’il était un de ses soldats.
Alors, les Indigènes, alors Tariq Ramadan, alors Nabil Ennasri, alors les spécialistes du déni, alors les menteurs conspirationnistes qui voyez derrière chaque attentat jihadiste la main du Mossad qui voudrait nuire aux musulmans, vous dites quoi maintenant ? Rien, bien sûr. Mais moi je dis que Daech, la sinistre organisation dite Etat islamique, est la principale machine à intentionnellement faire stigmatiser les musulmans. Ces millions de musulmans qui ont certainement poussé un grand «ouf !» de soulagement en apprenant que l’assassin de Las Vegas ne se réclamait pas de leur religion, mais qui ont dû éprouver ensuite une sourde inquiétude quand Daech a revendiqué les près de 60 morts et les centaines de blessés qui assistaient au concert de country music.
Ces centaines de millions de musulmans de par le monde devraient finir par le comprendre : leurs ennemis, ce ne sont pas les démocraties occidentales. Ce sont les tenants de l’islam politique et les terroristes jihadistes, ce sont tous ces ultra-fanatiques qui veulent les prendre en otage. Ce sont aussi leurs complices qui s’acharnent à voir des complots américano-sionistes pour éviter de regarder la réalité en face et de nommer les fous furieux qui assassinent au nom l’islam. En un morbide paradoxe, la revendication par Daech du massacre terroriste de Las Vegas est là pour le confirmer.
P.S. Et puisque nous sommes en plein procès du frère de Mohamed Merah, il n’est pas inutile de rappeler comment Nabil Ennasri, cité plus haut, a tenté de faire passer les crimes du terroriste finalement abattu par la police pour un complot. Lire ici.
Enfin, il me paraît important de dire que lorsque une personne désespérée se donne la mort ainsi que celles de dizaines d’autres en spectacle, ce n’est certainement pas pour des raisons strictement personnelles.
Evidemment, ne mentionnez pas tout ce qui pourrait les faire passer pour des menteurs : la cohérence… le fait de vivre dans des pays qui n’hésitent pas à massacrer des populations, à bombarder des grandes villes de pays arabes, pour nier ensuite leur responsabilité lors de la moindre représaille, cacher les causes des attentats à leur peuple… Il ne vous est pas venu à l’idée que ça puisse horrifier un type comme celui là au point de buter son monde ? Un comptable sexagénaire millionnaire… Vous n’avez pas pensé une seconde qu’un type au courant puisse culpabiliser des horreurs commises par son pays au point de se suicider ? De suicider les autres du même coup ? Je n’ai connu personnellement que des suicidaires silencieux (il y en a un paquet par chez nous), jamais de ceux que vous fantasmez : faire un carton avant de mourir, faire qu’on se souvienne de sa mort… Vous croyez vraiment que ça colle sur un type comme ça ? Exactement le genre de type dont on aurait pu croire qu’il allait s’enterrer avec sa femme « payée », ses millions, peinard… Vous ne nous apprendrez plus à croire des bêtises, vous qui parlez si bien des conspirationnistes… Tant que je n’aurai pas lu sa lettre, tant que je n’aurai lu la revendication dans son intégralité, je ne croirai pas un de vos mots.