La tragédie des réfugiés a enfin secoué les consciences européennes. Surtout depuis la publication de la photo du malheureux petit enfant kurde, Aylan Kurdi. De saines réactions avaient toutefois émergé depuis une dizaine de jours un peu partout, émanant de simples citoyens proposant logements, vivres ou vêtements, d’associations incitant les Etats à ouvrir des centres d’hébergements dignes, de personnalités appelant les gouvernements à se montrer à la hauteur des valeurs humanistes dont ils se réclament. Des manifestations s’organisent pour faire pression afin que les démocraties occidentales ne succombent pas au rejet égoïste de ces centaines de milliers d’hommes, femmes et enfants qui espèrent légitimement y trouver refuge.

Mais, en même temps que se développe ce rassurant élan de solidarité, se dessine une insupportable instrumentalisation du drame, une instrumentalisation qui, quels que soient ses modes, en vient systématiquement à désigner un seul coupable : l’Europe. Car ce serait elle la véritable responsable du sort terrible des réfugiés, elle qui serait au fond la principale criminelle. Et non seulement l’Europe, mais aussi et surtout ceux qui se sont mobilisés pour soutenir les Printemps arabes quand ils étaient un soulèvement démocratique contre les dictatures, comme en Libye et en Syrie.

La manœuvre se déploie sur plusieurs modes. Le plus répandu consiste à rendre nos démocraties coupable des morts en mer tout en minimisant, voire en occultant complètement les causes qui amènent les Syriens (pour ne prendre que leur exemple) à quitter en masse leur pays. Il y aurait ainsi une équivalence entre les États européens et les bourreaux que fuit cette population. Il faut certes dénoncer l’inacceptable incapacité européenne à gérer fraternellement l’arrivée des réfugiés en quête de salut, ce que nous, à La Règle du Jeu, ne nous sommes pas privés de faire. Mais cette critique très ferme à l’égard de l’Union européenne ne doit pas se substituer à la désignation des authentiques criminels dont les innombrables exactions provoquent l’exode massif des Syriens. Ces criminels se nomment Bachar al-Assad et Daech. Bachar al-Assad qui a entrepris de massacrer sa population depuis que, en 2011, et dans la foulée des Printemps arabes, celle-ci a entrepris de contester la sauvage tyrannie héréditaire du régime baasiste ; Daech qui est parvenu à supplanter la rébellion démocratique originelle pour lui substituer un jihad d’une cruauté inouïe dont la première victime n’est autre que la population civile, que ce soit en Syrie ou en Irak.

 

Silence sur le bourreau Assad 

Mais désigner nommément ces deux monstres, c’est justement ce que se refusent à faire les manipulateurs, et c’est l’autre modalité de leur manœuvre. Pour les uns il n’est pas question de mettre en cause le sanguinaire despote syrien. Bien au contraire puisqu’ils le soutiennent ! C’est le cas d’une bonne partie de la «gauche de la gauche», celle qui voit en lui un rempart contre «l’impérialisme américano-sioniste». C’est le cas également de l’extrême droite, depuis le Front national jusqu’aux multiples groupuscules de la fachosphère, qui attribue les mêmes «qualités» à la barbare mafia assadiste.

C’est ainsi qu’on est abasourdi d’entendre les mêmes accusations ordurières chez le philosophe ès-terroir Michel Onfray, censément de gauche, et chez Marine Le Pen, digne héritière de son père quant aux fondamentaux : l’une comme l’autre osent affirmer que s’il y a tous ces réfugiés qui frappent à nos portes ce serait à cause de la politique des Occidentaux, et plus précisément de la France. Ainsi la dirigeante du FN, qui fait semblant de s’apitoyer sur le sort des réfugiés uniquement pour mieux refuser de les accueillir, se permet de déclarer (interview au Parisien du 3 septembre 2015), quand on lui évoque l’organisation de l’État islamique : «Mais Daech c’est la responsabilité de Nicolas Sarkozy, de Bernard-Henri Lévy, de François Hollande… C’est-à-dire de tous ceux qui ont contribué à déstabiliser ces pays et à permettre à la barbarie de prospérer.» On y est. Bachar al-Assad est blanchi de ses crimes et les coupables sont ceux qui ont tenté d’empêcher les dictateurs arabes d’exterminer leurs opposants. Elle reprend ainsi l’argumentaire du régime syrien qui prétend protéger son pays et le monde de l’offensive menée par les jihadistes dont l’apparition aurait été favorisée par ses ennemis. Mme Le Pen évite toutefois de reprendre jusqu’au bout la propagande du bourreau de Damas qui n’a pas peur d’expliquer que les jihadistes qui le combattent sont des forces créées par les «sionistes».

Quant à Onfray, profitant d’une interview sur BFM pour se vautrer allègrement dans l’indécence conspirationniste qu’affectionnent les rouges-bruns, il accuse des mêmes maux les présidents français et BHL. Il vomit cependant tout particulièrement sa haine contre Bernard-Henri Lévy, l’insultant en citant le facho-franchouillard Michel Audiard. BHL serait la cause de la crise des réfugiés. Pourquoi ? Parce que BHL «a invité à bombarder la Libye, à tuer des Libyens». Onfray se garde évidemment de dire que BHL a appelé à bombarder non «les Libyens» mais la soldatesque de Kadhafi qui s’apprêtait à noyer dans le sang la révolte de Benghazi contre son effroyable dictateur. Onfray ajoute qu’ «on a détruit un État qui valait ce qu’il valait, mais avec lequel on pouvait discuter». Kadhafi commanditaire des attentats terroristes ? Oublié. Kadhafi dictateur délirant, dictateur terrorisant sa population ? Oublié. Non, pour Onfray le «criminel» est BHL, «complice» de la noyade du petit Aylan Kurdi. Manifestement le  maître gastronome d’Argenton, comme d’autres, n’a pas été sensible aux milliers de photos d’enfants martyrisés par l’armée et la police syriennes. Elles abondent pourtant sur le net depuis quatre ans. Est-il besoin de dire que le site du national-socialiste Soral, Egalité et Réconciliation, s’est fait une joie de relayer la vidéo de l’interview ? On a les soutiens qu’on mérite.

 

Silence sur les jihadistes 

Autre moyen, enfin, d’instrumentaliser les demandeurs d’asile qui prennent tous les risques pour se réfugier ici : mettre en cause l’Union européenne qui serait structurellement raciste, mais passer sous silence la terreur que font régner les fous d’Allah, cette terreur complémentaire des abominations commises par le régime syrien. Cette fois c’est la mouvance islamiste et islamo-gauchiste qui est à la manœuvre. Un exemple avec ce qu’a écrit l’islamiste mielleux Tariq Ramadan sur sa page Facebook le 2 septembre : «Pour le profit, nous avons négligé les peuples, colonisé des nations, soutenu des dictatures, déclenché des guerres et voilà que le temps de l’histoire se rebiffe : les migrants et les réfugiés issus de ces peuples viennent questionner nos privilèges…»

Pour cette mouvance, mettre en cause le jihadisme serait la preuve de «l’islamophobie» qui imprégnerait nos démocraties. On n’est ainsi guère surpris que le site islamiste Islam & Info se soit fait un plaisir de diffuser lui aussi les imprécations d’Onfray contre BHL. Un «sioniste», pensez… Dans ce petit monde crapuleux on se garde bien d’évoquer les raisons qui poussent depuis des années des milliers de Soudanais, tout particulièrement ceux en provenance du Darfour, à tenter d’obtenir l’asile politique en France ou en Angleterre. Ces réfugiés, qui forment (avec les Erythréens) une majorité dans les fameux «campements» parisiens, fuient la dictature islamiste d’Omar el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et crimes de génocide. Ces réfugiés aussi c’est la faute à BHL ?

Remettons la réalité à l’endroit : si les Occidentaux ont une responsabilité, une véritable et énorme responsabilité dans la catastrophe vécue par ces dizaines de milliers de famille fuyant les horreurs qui ensanglantent leurs pays, ce n’est pas parce qu’ils y sont intervenus, mais tout au contraire parce qu’ils ne l’ont pas fait, ou pas assez bien sur la durée, comme en Libye. C’est parce que les Occidentaux n’ont pas appuyé en temps voulu la révolte syrienne, c’est parce qu’ils laissent le chef d’État soudanais perpétuer ses crimes. En d’autres termes c’est parce qu’ils évitent d’assumer leur devoir d’ingérence. La Règle du Jeu, Bernard-Henri Lévy en tête, ne s’est pourtant pas fait faute d’inlassablement les y rappeler. Comme avec les Kurdes, d’Irak ou de Syrie, qui s’en félicitent. C’est sans doute ce qui déplaît tant aux «anti-impérialistes», d’extrême droite ou d’extrême gauche ou encore aux islamistes. C’est certainement ce qui nous vaut les vomissures d’Onfray. Il a choisi son camp, celui des bourreaux, qui veulent garder leurs peuples sous contrôle dictatorial. Nous avons choisi le nôtre : celui des démocrates, de ceux qui espèrent en les démocraties. Celui, donc, des réfugiés qui misent sur les valeurs de l’Europe, ces valeurs que l’Europe doit mettre en œuvre sans tarder.

23 Commentaires

  1. Dire que les occidentaux ne sont pas exempts de responsabilités , responsabilité des occidentaux dans l’établissement d’un pansunnisme radical à travers le monde ( formation et financement de membres du GSPC Algérien pour lutter contre les soviétiques en Afghanistan, financement de Ben Laden dans ce même pays ( services secrets Pakistanais et US ) , formation et financement de jihadistes internationaux en Bosnie pour lutter contre les serbes , formation par l’armée américaine de l’armée Malienne dont nombreux éléments sont partis renforcer par la suite les katibas des radicaux islamistes , aide aux jihadistes en Lybie pour renverser Kadhafi ( on voit le résultat au Mali et en Lybie actuellement ), formation dans des camps en Jordanie par les armées occidentales ( forces spéciales britanniques , françaises , US ) et un financement wahhabite de rebelles Syriens qui sont allés rejoindre par la suite avec leurs armes les jihadistes d’obédience sunnite , Al qaida , Al Nostra , l’état islamique – est -ce pour cela exonérer les dictateurs de leurs méfaits , délits ou crimes ? Votre raisonnement me semble pour le moins hémiplégique , il n’est pas écrit dans le marbre qu’un raisonnement soit amené forcément à faire un choix entre ceci ou cela , il peut aussi considérer ceci et cela comme étant plausible et juger l’état islamique et Assad , Kadhafi et les terroristes islamiques comme étant des totalitarismes à combattre , des atteintes à la libre pensée et à a liberté individuelle . Votre argumentation pourrait-être reprise par les faucons américains et Georges Bush en particulier , elle n’est pas objective car ne voit qu’une partie du problème . C’est bien ce qui pousse le monde à la guerre ces dernières décennies , le manichéisme , le bon , le méchant , Dieu , Satan . Vos propos concernant Michel Onfray sont ridicules et ne méritent même pas l’effort d’une réponse , ils transpirent la haine , tout ce qu’il faut éviter pour traiter de tels sujets .

  2. J’ignore si vous l’avez remarqué, mais, depuis quelques mois, mon discours a tendance à se fragmenter. Dois-je lutter contre cela? Ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais rien fait pour altérer mon état de conscience. Je reste le même, à l’intérieur ou l’extérieur de mon sujet, quel qu’il soit.

  3. « philosophe ès-terroir Michel Onfray »: toute la haine anti-française en une expression … pour le reste de l’article, n’importe quoi, comme d’hab.

  4. Le devoir d’ingérence implique donc une violation « éthique » du droit ? N’y aurait-il pas comme un problème dans l’énoncé ?
    Et n’est-ce pas bien souvent des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’Humanisme qui motivent en 1er lieu ces interventions ?
    Et vouloir mettre en place chez d’autres une démocratie qui est quand même chez nous loin d’être parfaite alors même qu’elle est endogène, n’est-ce pas présumer de ses forces et prendre d’énormes risques que les conséquences de la tentative d’administrer le soi-disant remède soient pire que les maux ?
    J’avoue avoir du mal à me positionner, mais tout cela n’est-il pas bien prétentieux et assez éloigné de l’idée que l’on peut se faire de la sagesse ?

  5. et les États-Unis ? ils ne sont responsables de rien ? Pourtant, leur intervention en Irak…

  6. J’en appelle à la solidarité des espèces menacées. Les démocrates qui, en ce moment même, continuent d’affluer vers leur foyer naturel ont décompté une somme incalculable de jours qui basculaient dans cette zone d’incertitude absolue où nous plongèrent les 7, 8 ou 9 janvier 2015. Notre pays ne peut plus dire qu’il ne saurait comprendre ce que ressentent les damnés de la Terre. Certes, nous ne vivons pas ce qu’ils vivent, mais il nous est dorénavant possible d’extrapoler le quotidien d’une femme ou d’une homme retenant son souffle sous le joug d’un Chérif ou d’un Saïd Kouachi. Contrairement au nazisme, l’islamisme ne comprend pas le principe de défaite. Véritable phénomène viral, tant que le mal peut se répandre sur quelques misérables mètres cubes de terre à conquérir, il ne désarme pas. Attendons-nous donc à mener contre lui une guerre de mille ans. Et pour tenir le coup, attachons-nous, dès à présent, à démêler l’allié de l’aliéné qui frappe à notre porte.

  7. Vous semblez tous aussi peu à votre avantage les uns que les autres. Les concours de bonnes consciences, et des donneurs de leçon se succèdent, y compris cet article qui se démarque par son peu d’analyse et par son côté hyper chevaleresque sans ne rien proposer si ce n’est la démocratie, comme si celle-ci était exportable à l’envie dans des pays dont les traditions et les courants qui les traversent en sont éloignés. Cela n’interdit pas de la désirer, mais il faut prendre en compte la réalité.
    Le plus agaçant dans cet article, réside dans cet espèce de déni qui consiste à ne pas dire que les démocrates ou ce qui s’en sont revendiqués, sarkozystes, bushistes, lévystes, ou autres inconscients qui se sont pris pour les justiciers du monde, n’ont totalement pas évalué la réalité du terrain, ou fait semblant de ne pas vouloir y penser, qu’ils n’ont absolument pas pris en compte le terreau fertile de l’islamisme en Libye ou en Irak par exemple. On sait par exemple que Sarkozy n’a absolument jamais travaillé avec des spécialistes du monde arable, qui se bousculent à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales pour ne citer que ce lieu. Et pis, rien n’a été fait pour penser et construire l’après dictature… La responsabilité est donc réelle. La peste, le choléra, la démocratie, bien sûr que cette dernière sonne mieux, mais elle ne se construit pas en un jour. Il faut travailler les dynamiques de l’intérieur, et non par des interventions de forcenées qui ne se s’imposaient pas, et qui ont ouvert des plaies béantes dans lesquelles les moindres bactéries se sont engouffrées.

  8. Impurisme : Un doute m’habitait sur l’espèce menacée. Voilà qu’il s’agit bien d’un léopard non tacheté pourvu d’une crinière, et non d’un lion. Mille excuses à mes compatriotes normands.

    • Hors-sol bémol : Nous n’intimerons pas aux Hongrois ou aux Bulgares l’ordre de tourner une page que nous n’aurions pas lue. Or il faut la tourner.

    • Antifa dièse : Si l’État de droit est prêt à déployer des efforts sans précédent afin de prouver son amour aux populations martyrisées par le califat sunnite d’Irak et du Levant, Frère Tariq l’est aussi.

    • Antifa bécarre : Je n’ai pas mentionné Assad au nombre des persécuteurs du peuple syrien, non que le pléonasme me fasse peur, mais je tiens à souligner l’adversité fondamentale qui caractérise les relations entretenues avec l’État islamique par des révolutionnaires démocrates que l’on accuse parfois de s’être associés à Lucifer en vue de renverser le diable.

  9. C’est je trouve une vision bien courte que la votre. Qui surfe tout autant que ceux que vous dénoncez sur une vague nauséabonde. Chacun déroule sa pelote jusqu’à l’endroit qui l’arrange bien, chacun de vous admet ou omet ce qu’il arrange. Vous ne fait rien de plus que ce que vous dénoncez.

  10. Et tandis que le fondateur de l’université populiste n’en finit plus de racler son fonds de commerce, de se spécialiser dans le cours d’irrattrapage auprès des élites incultes, de remplir la bibliothèque décorative de ces produits de marketing relookés Ferré qui se payent le luxe de l’antilibéralisme, de son côté, le vengeur des assiégeurs de 1529 ose accuser l’Europe d’assassiner un enfant kurde comme d’autres noieraient un chat, lui qui, tout en feignant de frapper Daech, fournit à sa piraterie des renforts inespérés lorsqu’il bombarde un Kurdistan dont l’indépendance l’obsède et nous oblige, trop conscients de la dette que nous recontractons à l’endroit de ce peuple qui se bat chaque jour pour la défense de nos libertés…

    • Tiroir du haut : L’occupation ottomane de la Hongrie prit fin trois siècles avant notre ère glissante. Au vu des traumas orbaniens, nos blessures géostratégiques avec l’ex-indigénat de la République ne vont pas se cautériser de sitôt.

    • Tiroir du bas : Les espèces menacées montrent les dents. Elles ne sont pas en état de comprendre l’effet qu’elles font sur ceux vers qui elles rabattent dans leur fuite un prédateur lointain. Ces opprimés sont regardés avec défiance par les colocataires et copropriétaires d’un grand ensemble pacifié, lesquelles espèces protégées s’inquiètent qu’on les entraîne dans une guerre qui n’est pas la leur. Or l’erreur seule menace d’être fatale. La guerre totale est la guerre de tous. Et nous ne pouvons pas déprécier l’aide précieuse que nous apportent non seulement des hommes, mais des femmes, dont certaines ont eu à connaître, parfois de l’intérieur, l’ennemi de toute l’humanité.

    • Pas commode : Il est bon, ce Poutine, qui n’a pas son pareil pour jouer avec le feu de Zoroastre, mais n’appellera jamais ses VAiSSeAUX slaves d’Europe à tendre le bras aux naufragés inorthodoxes!

    • Armoiries normandes : Attention! un lion jaune à griffes bleues peut en cacher un autre. C’est là toute la difficulté du passage en revue des troupes. On regarde sur le côté sans marquer une pause dans le trot majestueux. On oublie juste de jeter un petit coup d’œil en l’air, puis à terre. Deux couronnes peuvent aussi bien s’empiler sous forme de tour que se marcher dessus jusqu’à ce que l’écrasement de l’une cause l’éjection de l’autre. À la lumière des ombres portées par la crise grecque, nous veillerons à sauvegarder l’unité européenne autour d’une seule et unique table ronde.

    • Coulisse de table : Inutile de rappeler que les Syriens ont été biberonnés à l’antisionisme le plus brunnérien. Raison de plus pour que le peuple juif en intègre un nombre équitable au cœur de son État souverain et contribue ainsi à faire dévier de son axe, aussi vite que possible, le futur immonde que l’ennemi des Lumières a réservé aux presqu’humains.

  11. Rome à incendieé Carthage quand il lui a fallu
    Les européens ont le Reich après 2 millions de jmorts juifs
    Pourquoi ne rase ce pseDO Etat islamique qui n’a pas de frontière.
    Pourquoi ne pas centraliser vos analyses et propositions sur un constat.
    La source de ces massacres , c’est cet EI
    300 000 soldats sont en Afghanistan contre les talibans
    Les américains se vantent d’attaquer daach en tuant de temps à autre un daachien qui reste à vérifier.
    Intervenir est pour éliminer daach et les présenter au TPI est une obligation humaniste et humanitaire.
    Le droit d’ingérence d’aujourd’hui ne s’applique pas sur daach. C’est LA RÉPONSE À CETTE QUESTION QUI ME TRAHI….

  12. Je n’aime pas les invectives, ni du journaliste en question’ ni de Michel Onfray, ni de quiconque. Elles ne sont qu’une preuve de l’absence de lucidité compréhensive sur le phénomène humain. Tout cela fait partie du jeu habituel de la société du spectacle médiatique qui montre pour ne jamais parler de la vérité

  13. J’aurais sûrement été d’accord avec vous il y a 15 ans.

    Depuis, il me semble que l’Afghanistan et l’irak ont largement prouvé que quelque soit les moyens déployés, on ne fait pas rentrer de force nos valeurs dans les pays qui n’en veulent pas.

    Par ailleurs, quant on voit l’etat de nos sociétés minées par le chômage et les inégalités croissantes, je me demande où sont passé ces fameuses valeurs de liberté (d’expression ?), d’égalité (justice sociale, mérite ?), de fraternité (on voit surtout de l’individualisme ou du communautarisme/cooptation).

    Quant à la démocratie, elle devient tellement représentative que ce n’est plus une démocratie, et les représentants ne représentent plus qu’eux même sans que ça ne leurs cause le moindre gêne.

    Heureusement, on reste un pays riche et la plupart d’entre nous arrive à faire bouillir la marmite, alors nos valeurs qu’on veut propager dans le monde entier, on arrive à s’en passer chez nous.

    Ils auraient dit que les militaires russes sous l’emprise de l’alcool ont empêché le terroriste de commetre son méfait car ne buvant pas d’alcool il se serait effondré par les vapeurs dégagées par ces alcooliques russes. »

  14. Monsieur Bernard Schalscha y va encore avec sa grosse louche de l’amalgame. Onfray, le représentant de l’extrême-gauche? depuis quand? Qu’est-ce qu’il entend par « les rouges-bruns »? La nuance n’est pas son fort.