Urgences, médecine et droit (2001), Alain GARAY et Patrick PELLOUX, éd. ENSP
La prise en compte des urgences médicales soulève de nombreuses questions d’ordre juridique – notamment en matière de responsabilité médicale – et éthique. Des professionnels du droit et de la médecine proposent ici des éléments de réponse théoriques et pratiques.
Urgences, médecine et droit constitue les actes du colloque qui s’est tenu le 3 décembre 1999 au Palais du Luxembourg, sous le haut patronage du sénateur Claude Huriet et la présidence de Jean Guigue, président du tribunal de grande instance de Bobigny. Il rassemble également, sous forme de fiches techniques, les résumés des ateliers organisés le 7 mars 1998 au secrétariat d’État à la santé dans le cadre du Forum national sur les urgences.
Urgentiste, éditions Fayard, avril 2004
« Voilà un médecin que tous les Français connaissent aujourd’hui. Le 10 août, dans la chaleur étouffante des urgences de l’hôpital Saint-Antoine, n écoutant que son courage et son coeur, il sonne l’alarme, attire l’attention sur les plus faibles, les plus vulnérables d entre nous, les personnes âgées qui mouraient dans l indifférence.
L ordinaire a repris le dessus, et d aucuns trouvent gênant ce jeune docteur aux airs de Daniel Balavoine qui dit ce qu’il pense. Pourquoi gêne-t-il ? Parce qu’il bouleverse l’apparent ordonnancement de l’hôpital, du sacro-saint CHU, le Centre hospitalo-universitaire, pôle d excellence du système de soins français, institution prestigieuse où, en principe, tout est prévu : visites à telle heure, interventions programmées à telle autre… Guère de place pour ce trublion qui pense que l’hôpital est à tout le monde, que tous, et surtout les plus pauvres, doivent être soignés.
Depuis 1998, il se bat à la tête de l’Amuph, l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France. Il a fini par obtenir la reconnaissance des services d urgence, une augmentation du nombre de leurs médecins. Mais il craint, l’été passé, que l’on oublie les désastres de la canicule. Il craint surtout la réforme de la Sécurité sociale. Pas touche à la solidarité !
Docteur Gavroche est capable de monter à nouveau sur la barricade. »
Histoire d’urgences volume 1, éditions du Cherche Midi, mai 2007.
« Un sacré petit taureau râblé qui fonce dans le tas, tête baissée, voilà Patrick Pelloux. Son toril : le service des urgences de l’hôpital Saint-Antoine, à la Bastoche, là où Nini-Peau-de-chien venait faire panser les gnons que lui filait Bibi-la-Crème les soirs de dèche.
Les urgences, bien au-delà de la série télévisée qui a supplanté les westerns, c’est le lieu maudit où le malheur se concentre, c’est le morne échantillonnage de la détresse humaine. C’est surtout là que la médecine devient sacrifice et apostolat. Patrick Pelloux, abbé Pierre de la médecine, révolté permanent, s’y fait le champion d’une conception de la pratique médicale qui, emportée par l’irrésistible vague libérale submergeant tout, s’éloigne à grande vitesse de l’idéal si haut proclamé par le serment d’Hippocrate. Ce qui lui vaut d’être poursuivi par le tout-puissant conseil de l’ordre et menacé d’être exclu de la profession. Chaque semaine, dans Charlie Hebdo, ses billets croqués sur le vif nous plongent dans la réalité de ce creuset bouillonnant. C’est souvent cocasse, n’empêche. La vie, quoi. » Cavanna
J’aime pas la retraite, avec Charb, éditions Hoebeke, 2008.
La retraite. Voilà une étape de la vie qui met tout le monde d’accord et soulève l’enthousiasme ! Les vacances toute l’année, un moment tant attendu et mérité, une sorte d’eldorado que l’on est pressé d’atteindre !
Pas si simple, nous explique Patrick Pelloux, car le travail est aussi une drogue dure. J’aime pas la retraite évoque avec humour cet antagonisme à travers une analyse sociale de Patrick Pelloux et les dessins corrosifs de Charb.
Notre organisme est conditionné à un certain rythme dont on ne se défait pas si facilement. À travers des histoires vraies, accompagnées par ses propres observations et d’études précises, l’auteur montre pourquoi il n’est pas évident de se retrouver face à soi-même du jour au lendemain, déshabillé du rôle social pour lequel nous avons été façonné. En effet, la retraite peut être source de pathologies : maladies, dépressions, voire suicides.
Patrick Pelloux met ainsi en garde et donne quelques conseils avisés aux lecteurs.
Et comme décidemment, rien n’est simple, mieux vaut en rire ; ce à quoi Charb s’emploie à merveille avec ses dessins.
Urgences pour l’hôpital, éditions du Cherche Midi, décembre 2008.
Le débat sur l’hôpital n’est pas réservé aux médecins et aux politiques. L’hôpital appartient à tout le monde. Son avenir est entre vos mains. Ce livre doit vous permettre de participer à la construction d’un système de santé meilleur, plus solidaire, plus fraternel, plus humain.
À l’heure où la crise économique fait basculer le monde et ses certitudes, Patrick Pelloux dresse un constat d’échec des précédentes réformes de l’hôpital et propose des pistes de réflexion et de solution.
Histoire d’urgences volume 2, éd. Les Echappés et le Cherche Midi
Si vous mourez de peur, d’ennui, de faim, si vous mourez d’envie, de désir, d’amour, si vous mourez de soif, d’inquiétude, de fatigue, de chagrin, si vous mourez de rire, de vieillesse, de maladie, si vous mourez dans votre lit, de mort naturelle, à petit feu, sous l’autobus, sous l’avalanche, si vous mourez de jalousie, de concupiscence, pour rien, pour partir, pour arrêter, pour en finir, pour faire chier, si vous mourez pour Sophie, pour Sandrine, pour Marie-Laure, pour Dolorès… Appelez Patrick Pelloux, l’urgentiste, il sait ce que c’est de ne plus en avoir pour longtemps, il va regarder sa montre pour vérifier que ce n’est pas votre dernière heure, vous irez boire un coup ensemble, au café des morts-vivants, et il vous expliquera qu’on peut être mourant toute sa vie, et qu’il n’y a pas de quoi en faire un drame, puisqu’on est tous mortels.
Wolinski