Chère Sakineh,

C’est avec beaucoup d’émotion que je vous écris ce message de soutien. Bien malgré vous, vous êtes devenue le symbole de nombreuses femmes victimes de par le monde.

Votre résistance est la nôtre, et votre destin nous concerne. Je veux vous dire simplement par ces quelques mots que nous sommes à vos côtés, que la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes soutient tous ceux et celles qui inlassablement poursuivent ce combat toujours inachevé pour la dignité des femmes.

Ce sujet nous concerne tous parce que les mauvais traitements infligés aux femmes rejaillissent sur l’humanité tout entière. Comme l’a dit le poète persan Saadi « Les hommes sont les membres d’un même corps, ils furent créés à partir de la même essence. Si le destin venait à faire souffrir l’un d’eux, les autres membres ne connaitraient pas le repos. Toi que le malheur des autres laisse indifférent, tu ne mérites pas d’être appelé Homme. »

Partout dans le monde où il y a des atteintes à la dignité et à l’intégrité de la femme, nous avons une responsabilité particulière. Cette responsabilité s’applique d’abord à nous-mêmes et en France mais elle s’applique aussi partout où les femmes sont menacées. C’est pour cela que notre Fondation est aux côtés de ceux qui défendent les droits des femmes.

Je crois que la mobilisation internationale et la chaîne humaine qui s’est constituée à travers le monde peuvent vous sauver et c’est de tout coeur que je vous souhaite de recouvrer la liberté qui vous est due.
Gardez espoir, très chère Sakineh.

François-Henri Pinault,
Président de la Fondation d’Entreprise PPR
pour la Dignité et les Droits des Femmes

5 Commentaires

  1. Il me semble humainement évident que la peine de mort doit être abolie. C’est un veritable sujet, et j’ai pu m’exprimer à ce propos sur d’autres pages de l’internet. Aussi, juste pour dire que pour d’autres aspects, je m’adresserais personnellement aux personnes auquelles je penses et à qui j’ai des choses à dire, et ce, pour éviter toute confusion.

  2. Quid de Teresa Lewis? Mise à mort ce matin par les USA pour avoir commandité l’assassinat de son maris et beau fils…. Nos pseudos droitsdelhoministe ont l’indignation bien sélective…. curieux..l’empire tue, nul ne proteste.

    Quid des faisceaux de preuves qui tendent à démontrer qu’il n’y a plus de lapidation en Iran depuis la révolution islamiste? les dernière lapidations étant accomplis… en Arabie Saoudite amie de l’empire….

    Quel est l’objet de votre démarche? la stigmatisation de tout ce qui ne lèche pas la main des maitres du monde de votre nouvel ordre mondial? Je m’interroge.

    Je me demande aussi si les people et penseurs qui écrivent leur soutien à Sakineh avec de belle envolée verbale sont dupes et inconscients de votre manipulation ou malhonnêtes et sans scrupules, ignorant la forme, privilégiant un simple but: être du « bon côté » .

  3. Bonjour, je n’ai pas encore trouvé l’endroit où il faut signer la pétition. Mais ça ne saurait tarder. J’en profite aussi pour dire qu’il y a une Dame qui risque d’être condamnée à mort prochainement aux USA. Il serait bien que cela n’est pas lieu aussi.

  4. Je découvre la fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes! C’est cela la religion: toute la bonté que chacun a au fond de lui et le devoir de faire de son mieux pour un monde meilleur! Je trouve cette phrase « Toi que le malheur des autres laisse indifférent, tu ne mérites pas d’être appelé Homme. » si juste! Comment ne pas être attristé, révolté par le sort de Sakineh et de toutes ces femmes qui attendent d’être assassinées? C’est insupportable et inacceptable… A quand à l’ONU une commission des droits de la femme? Ont ils peur de froisser les pays qui n’ont aucun respect pour la femme? Cela n’a que trop duré!

  5. Chère SAKINEH, il ne se passe pas un jour, un instant sans que vous soyez présente à mon esprit. Chaque jour j’esaie par ma lettre de vous soutenir et de former le voeu que le Pardon vous sera accordée pour que vos enfants puissent eux aussi voir leur mère, votre tendresse, et que vos soufrances, les leurs se terminent. En France, nous vous aimons