Le Président de la République vient, à la faveur de la trêve estivale et de la torpeur qui va avec, de commettre, en huit jours, trois erreurs.
La première fut de convoquer, à L’Elysée, le 28 juillet dernier, au lendemain des actes de délinquance gravissimes dont Saint-Aignan fut le théâtre, un « sommet » supposé « faire le point » sur « la situation des Roms et des gens du voyage ». Il n’est pas sûr, d’abord, que le Palais de l’Elysée soit le bon endroit pour débattre de questions de délinquance. Il est sûr, en revanche, qu’il y avait dans le principe même de ce sommet une façon de faire l’amalgame entre des étrangers en situation irrégulière (certains Roms) et des citoyens de plein droit, Français depuis plusieurs générations et astreints donc, à ce titre, au droit commun à tous les Français (les hommes et les femmes entrant, à leur corps plus ou moins défendant, dans la catégorie statistique et administrative de « gens du voyage »). Mais il est évident surtout qu’il y avait, dans le fait même de convoquer cette réunion, dans le fait de dire les Roms ou les gens du voyage quand tels Roms ou tels gens du voyage s’étaient rendus coupables de délits ou de crimes, bref dans le fait de tenir une communauté pour comptable des agissements de certains de ses membres, un risque de stigmatisation collective contraire aux usages républicains. L’Opinion ne s’y est pas trompée qui a vu ressurgir, du plus haut des ministères jusqu’au caniveau des populismes, les clichés que l’on croyait éculés tant ils ont pu être, dans un passé récent, atrocement meurtriers sur le gitan « voleur de poules » ou propriétaire de « Mercedes grosse cylindrée ». Et quant aux intéressés, quant aux honnêtes gens (puisque c’est, semble-t-il, le mot du jour) qui vivent dans une précarité honnête ou une opulence fiscalisée leur culture nomadisée, quant à ces Français de longue date ou d’adoption qui, communauté pour communauté, et dès lors qu’on les traitait comme une ou, plutôt, deux communautés, ont eu la surprise supplémentaire de découvrir qu’on n’avait même pas songé à convier à la réunion un représentant, un porte parole, un témoin, des dites communautés, ils sont, aujourd’hui, en état de choc. Pour aucun autre groupe, on n’aurait osé agir de la sorte. De n’importe quelle catégorie sociale, on aurait, et c’est heureux, eu l’élémentaire courtoisie (ou précaution ?) de solliciter l’avis. En l’occurence, on ne l’a pas fait – et qu’il se trouve si peu de responsables pour s’en émouvoir, que ce lapsus, cet oubli, ce mépris, soient passés dans l’évidence et l’innocence, que la gauche elle-même ait semblé juger la cause peu digne de ses indignations programmées, ne fait qu’ajouter à la colère le chagrin et, hélas, la pitié.
La deuxième erreur fut, dans le désormais fameux discours de Grenoble, la proposition de déchoir de la nationalité française toute personne « d’origine étrangère » qui aurait « volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de tout autre dépositaire de l’autorité publique ». Je passe sur le caractère ubuesque de cette notion d’origine étrangère. Car où commence l’origine étrangère ? A partir de combien de générations serait-on, dans l’esprit de la mesure envisagée, à l’abri de la possible déchéance ? Le Président a-t-il un critère en tête ? Un test (peut-être ADN) ? Et, quand bien même cela serait, dans l’hypothèse où les Sages du Conseil Constitutionnel, du Conseil d’Etat ou, tout simplement, du Parlement valideraient cette proposition insensée, qu’adviendrait-il des déchus ? N’ayant, comme tout un chacun, pas de nationalité de rechange, dans quel vide juridique tomberaient-ils ? Ex-Français ? Apatrides ? Allons-nous, sous prétexte que, comme dit le chef de l’Etat, la machine à fabriquer des citoyens « a marché » mais « ne marche plus », la remplacer par une machine à fabriquer des sans patrie ? Le pire, cela dit, le pire et le fond de l’affaire, c’est que la proposition, si elle est sérieuse, si elle n’est pas juste une façon de gesticuler pour tenter de prendre à Marine Le Pen un peu de son fonds de commerce électoral, contreviendrait de manière frontale à un axiome trois fois sacré car inscrit dans le triple marbre des trois textes fondateurs de notre vivre ensemble républicain : le programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944, la Déclaration des droits de l’homme de 1948, la Constitution de 1958. Il postule, cet axiome, l’«égalité devant la loi » (quelle que soit, précisément, leur « origine ») de tous les citoyens. Il dit qu’on est Français ou qu’on ne l’est pas – mais qu’à partir du moment où on l’est, on l’est tous de la même manière. Il insiste : on devient Français ou on ne le devient pas – mais, dès lors qu’on l’est devenu, il est interdit de distinguer entre Français plus ou moins français. On peut discuter, en d’autres termes, des conditions qui permettent d’accéder à l’être-Français; on peut les multiplier, les affiner, les durcir, les solenniser : mais que l’on laisse s’insinuer l’ombre de l’idée qu’il y aurait deux classes de Français selon qu’ils sont nés Français ou qu’ils le sont seulement devenus, que l’on se laisse aller à imaginer un ordre des choses où il y aurait les Français à l’essai et les Français pour toujours, les Français en sursis et les Français sans débat, les Français qui restent Français même s’ils commettent des actes de délinquance et ceux qui cessent de l’être parce qu’ils ne l’étaient, au fond, qu’à demi, voilà qui, si la France est la France, n’est tout simplement pas concevable. Question de principe. On ne touche pas, fût-ce par ruse ou tactique, à cette sorte de principe. Car, que l’on s’y risque, que l’on joue avec ce postulat fondateur, et c’est le socle de la république, ce bien commun des Français, qui se met à vaciller. On part, fleur au fusil, à la chasse aux casseurs de gendarmeries. On se retrouve, à l’arrivée, dans la peau d’un casseur de ce dont les gendarmeries sont censées être, aussi, les gardiennes : l’esprit des lois, le génie du droit, la lettre d’une Loi Fondamentale dont tout le sens est de nous dire ce qu’être Français veut dire… Et je ne parle même pas des suiveurs qui, l’imagination des imbéciles n’ayant pas plus de limites que l’autre, se sont engouffrés dans la brèche d’une politique dont on leur serine, en haut lieu, à tout bout de champ, qu’elle doit être « sans tabou » et brisent, en effet, les derniers tabous de l’honneur et du bon sens en lançant, par exemple, cette proposition ahurissante, presque démente : coller en prison les parents de mineurs délinquants n’ayant pas respecté, notamment, leurs « obligations en termes de résultats scolaires » !
Et puis la troisième faute, enfin, tient à l’usage même du mot de « guerre » dans la « guerre nationale » déclarée par le Président, toujours à Grenoble, aux nouveaux voyous. Le mot était déjà problématique quand il servait à George W. Bush à déclarer, aux Etats-Unis, la guerre à un terrorisme dont son prédécesseur, Bill Clinton, fit opportunément observer qu’il ne se serait pas mieux sorti d’une classique mais implacable traque policière. Il l’était, en France, au moment des émeutes de 2005 dans les banlieues, quand le Premier Ministre du moment, Dominique de Villepin, exhuma un arrêté datant de la guerre d’Algérie pour imposer le couvre feu à des quartiers dont il devint clair, en un instant, que les plus hautes autorités de l’Etat, celles qui avaient pour mission de calmer le jeu, d’apaiser les esprits, de refuser l’escalade et la surenchère, bref de doser répression et discours pour isoler les délinquants et, à terme, les punir, les tenaient pour des zones ennemies. Eh bien il est tout aussi choquant quand c’est le Président Sarkozy qui le reprend et qui, ce faisant, chaussant ces bottes de va-t-en guerre, entérinant l’idée que la France serait engagée dans une véritable guerre intérieure, bref, répondant à l’outrance par l’outrance, à l’escalade par une autre forme d’escalade, prend un double et même un triple risque : celui, en dramatisant ainsi les choses, de distiller dans le pays une autre sorte de tension, de fièvre, peut-être de peur et, au fond, d’insécurité ; celui de venir sur le terrain des voyous, d’accepter le défi qu’ils lui lancent et de consentir, par conséquent, à cette montée aux extrêmes qui est leur imaginaire en même temps que leur projet secret ; et puis celui, enfin, de s’engager dans une bataille dont les démocraties, ces royaumes du droit et du scrupule, ont toujours su qu’elles ne sont pas équipées pour la mener et dont il n’est pas du tout certain, du coup, qu’elles sachent la gagner. Quand les voyous parlent de guerre, c’est une provocation. Quand les Etats disent « chiche, la guerre ! », cela s’appelle la guerre civile. Et c’est précisément parce que la guerre civile menace, c’est précisément parce que le lien social, partout, commence de craquer, qu’il faut tout faire pour éviter ce que les mafia-terreurs nous présentent comme inévitable – et, inlassablement, répéter : les délinquants ne sont pas des ennemis, ce sont des criminels ; les gens chargés de les neutraliser ne sont pas des soldats, ce sont des policiers ; et si cette neutralisation est difficile, si les systèmes d’incivilité contemporains ont gagné en sophistication et contraignent ceux qui s’y opposent à plus d’habileté mais aussi de fermeté, la pire des solutions serait d’en revenir à la langue martiale, rustique et, encore une fois, hautement risquée de la militarisation de l’action policière : parler de « guerre aux voyous », c’est déjà l’avoir perdue.
Alors ce sont des mots, dira-t-on. Ce ne sont que des mots, probablement dictés par des considérations politiciennes. Sauf que, dans la bouche d’un Président de la République, les mots sont toujours plus que des mots et donnent à une société son souffle, son rythme, ses réflexes. Face à la montée de l’insécurité et de la haine, face à la nécessité, comme disait Michel Foucault, de défendre la société contre des hommes dont tout le programme est le nihilisme, face à l’ardente obligation, n’en déplaise à l’angélisme ambiant, de lutter contre les voyous publics et leur violence sans limite, il y a, en vérité, deux solutions. Ou bien monter aux extrêmes donc, tenir le langage de la déchéance, de l’œil pour œil dent pour dent et de la guerre : ce ne sera jamais que la version sophistiquée du tristement fameux « casse toi pauv’ con » – et, l’exemple venant d’en haut, les comportements des citoyens s’indexant mystérieusement mais constamment sur ceux des princes, c’est la garantie d’une société fiévreuse, inapaisée, où chacun se dresse contre chacun et où le ressentiment et la haine seront très vite les derniers ciments du contrat social. Ou bien éviter le piège, cesser de faire assaut de déclarations fracassantes, prétendument viriles et qui ne font, je le répète, que souligner l’impuissance des Etats, sortir, en un mot, du rang des matamores et de leur bouillante passion pour la rivalité mimétique et l’esprit de revanche – et s’en aller fouiller dans l’autre corps, celui qui, selon le grand Kantorowicz, est fait, non de passion, mais de distance, pour y puiser audace, fermeté, mais aussi sagesse, finesse, mesure et, surtout, sang-froid. Ce sont, en la circonstance, les seules vertus qui vaillent. Mais ce sont celles dont Nicolas Sarkozy paraît, hélas, ces jours-ci, le plus tragiquement dépourvu.
Il y a dans cette France déformée par l’école de la République une peur profondément ancrée que nos gloses multicolores n’apaiseront pas. Le français est un peureux pathologique que l’inconnu et les réprimandes rendent veau. Apprenons-lui le courage faisons-en un homme qui pourra vivre sans le diktat des maîtres de tout poil. Il pourra alors vivre sans ces familles fortunées qui ont tout noyauté pour assurer la pérennité de leurs avoirs. Il pourra vivre sans tous ces chefaillons improvisés qui avilissent leurs subalternes pour mieux masquer leur propre trouille d’être découverts. Il pourra se passer de tous ces gourous en cartons qui se prévalent de leurs dieux de chiffon pour mieux exploiter ses inquiétudes enfantines. Il pourra vivre sans ces cohortes de bureaucrates prétentieux et formatés qui ne font que sucer son sang et laper sa sueur pour mieux rétribuer leur incompétence. Il pourra vivre libre, heureux et fier de lui…
BHL Président en 2012 c’est 1 homme engagé qui n’as jamais retourné sa veste.
En somme, les français ont élu un imbécile… à leur image. La politique n’a pas grandi d’un millimètre avec lui. La démocratie présente une figure sans joie; n’oublions pas qu’elle est née dans le sang. L’intelligence n’est pas télégénique non plus… et pourtant pour sortir le monde de la prédation, nous devons sortir de l’illusion qu’il y a du plaisir à dominer autre chose que soi.
« Le grand Kantorowicz » hahaha ! Est-il grand parce que vous le citez ou bien parce que vous l’avez lu ? Tout BHL est là, un bon article, du bon journalisme, une bonne synthèse, mais point de philosophie… parce que point de philosophe.
Merci Monsieur Lévy.
Votre clairvoyance me permet de garder espoir en mon pays. Palper son pouls m’est devenu si difficile ces derniers temps..Bravo pour ce brillant pamphlet
Balle de BHL
Comme chacun le sait, le Président de tous les français a déclaré récemment la guerre à tous les chiens perdus sans colliers, voyous et manitous.
Le philosophe Bernard Henri Levy rédige aussitôt un petit pamphlet pour alpaguer l’alpagueur et reprocher à notre césar national d’être « un homme semblable à tous les hommes, qui les vaut tous et que vaut n’importe qui… »
Seulement voilà, BHL n’est pas n’importe qui, c’est un philosophe qui se prend pour un Roi et qui s’octroye le droit de corriger toutes les copies.
Il a souligné notamment que c’est l’erreur cruciale du Président… celle qui lui coutera ses visées et son Elysée ! Puisqu’en déclarant la guerre à une partie de sa patrie, il reconnaît implicitement qu’il l’a déjà perdue.
N’en déplaise aux plus aptes à juger ou déjuger, mais je trouve cette déclaration fracassante plutôt qu’embarrassante, surtout pour les têtes brulées.
Non ce n’est pas un manque de sens stratégique, ni une erreur de calcul politique mais une déclaration machiavélique pour prévenir l’opinion qu’il va faire beaucoup de casse, pour remettre les choses à leur place.
Non ce n’est pas une guerre civile qui se profile à l’horizon, comme le redoute BHL, mais la clé qui va lui permettre de s’ouvrir les portes de toutes les cités, maudites ou interdites, à toute heure du jour ou de la nuit, sans envoyer de faire-part à ceux qui font bandes à part !
Le philosophe a peur d’avoir peur. Le Roi n’a pas peur de faire peur… cherchez l’erreur !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20BHL
Consternant…
Je trouve que les tribunes comme ça sont trop peu nombreuses. Cette question est très grave.
Il ne faut pas céder maintenant. Ca va trop loin.
Moi, je suis pour! Il faudrait même aller plus loin et permettre aux gens de se débarrasser de leur nationalité. Je suis personnellement prêt à revendre la mienne. Elle ne me sert à rien et je n’en ai plus l’utilité. En taxant ces ventes, on pourrait financer des tas d’autres débats à la con. Ahhh, le monde est merveilleux.
Balle des déchus
« Tous ceux qui figurent sur cette liste noire vont bientôt être déchus de leur nationalité :
1- Les arabes qui se font passer pour des français
2- Les français qui se font passer pour des arabes.
3- Les juifs qui se font passer pour des non-juifs.
4- Les musulmans qui se font passer pour des musulmans.
5- Les crétins qui se font passer pour des chrétiens.
6- Les femmes voilées, les hommes barbus et les enfants qui nous marchent sur les pieds.
7- Les fils, petits fils et arrière petits fils qui ont commis un délit de faciès.
8- Les barbares qui pratiquent l’excision et exhibent sur la voie publique leur circoncision
9- Tous ceux qui s’attaquent aux gens d’armes alors qu’il y a tant de gens désarmés qui ne sont même pas inquiétés.
10- Les noirs qui parlent mal notre langue sous prétexte qu’ils ne sont pas là pour nous rouler une pelle !
11- Tous ceux qui ne mangent pas de porc, ne boivent pas de vin et n’aiment pas nos chiens. »
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20des%20dechus
Saint-Maur-des-Fossés, 94100, 94210, Ile-de-France, France
Saint-Maur, 36250, Centre, France
Saint-Maur, 39570, Franche-Comté, France
Saint-Maur, 32300, Midi-Pyrénées, France
Saint-Maur, 60210, Picardie, France
Saint-Maur, 18270, Centre, France
Saint-Maur, Cogolin, 83310, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France
Saint-Maur, Caulnes, 22350, Bretagne, France
Saint-Maur, Gournay-sur-Aronde, 60190, Picardie, France
Saint-Maur, Ploërmel, 56800, Bretagne, France
Saint-Maur, Vatteville-la-Rue, 76940, Haute-Normandie, France
Saint-Maur-des-Bois, 50800, Basse-Normandie, France
Saint-Maur-sur-le-Loir, 28800, Centre, France
Saint-Maur, 75011, Ile-de-France, France
Saint-Maurin, 47270, Aquitaine, France
Rien n’est impossible…
Sarkozy ne represente pas la France.
il est un accident de parcours qui va vite être balayé.
Dommage qu’il ait fait tant de dégâts!!!
Il faut prendre le plus haut avant de pendre le plus bas. Le prendre à bras le corps, le pleurer jusqu’au sang, le porter au tombeau, et puis ne pas attendre sa résurrection, pour ne pas s’y attendre, car c’est là le plus beau. Lorsque la mort elle-même n’a pas réussi à déchoir de sa viabilité ce satané saccageur des étales des marchands du Temple, ce pire des Juifs meilleur des siens, ce moins humain des hommes le plus humain d’entre eux. Impossible aujourd’hui de bannir Ishma’él, ‘Éssav, et encore moins Iosseph en ce monde enfin globalisé. À moins peut-être de l’expulser du globe. Et alors, il faudrait s’assurer au préalable de ce que notre méchant l’est vraiment dans les gènes, qu’il n’y ait pas la moindre chance qu’il vienne à s’amender car pour ce faire, il nous faut bien garder à l’esprit que l’homme n’aura plus moyen de pencher vers le bien une fois mis en orbite. Mais si l’on ne cesse pas d’être convaincu de la pesanteur du bien, alors il faut garder avec nous Michel-Ange le bagarreur et le tueur Caravage, quand même on ne ferait par là que mesurer à leur contact notre propre puissance d’attraction rédemptrice, notre habilitation à revendiquer notre élection par les forces du bien et la réservation de notre propre place, sur la Croix, entre les deux voleurs. Or de la déchéance, vous devez induire une hauteur de naissance, ou une élévation post-natale à cette hauteur, auquel cas, on ne reprend pas ce que l’on a donné, même les enfants le savent. D’autant que d’un tel don, vous devez déduire la sève même de notre colonne du Jugement contenant le processus de réparation de la faute commise, laquelle faute contre les principes les plus hauts offre l’occasion même de l’apprentissage de la hauteur de ces principes et non point l’opportunité de se délester du commandement d’élever en justice le déchu, d’inculquer ces principes dont il ne comprend rien via un châtiment au vecteur intersubjectif, déclencheur d’empathie, à qui démontra en tout ignorer.