Arthur Clarke n’a pas été très anticipateur pour un génie de l’anticipation. Le pauvre, il aura vécu toute sa vie avec la trouille (au ventre) que l’an 2001, qui se rapprochait chaque jour un peu plus, ne vienne ridiculiser sa prose, ses petites trouvailles, ses vues sur demain, son savant génie de la prospective. Il est mort en 2008. Il savait très bien que son 2010 ne saurait supporter la comparaison avec le 2010 réel, avec le 2010 de ma voisine et de mon boucher, et du supermarché en bas de chez moi qui ne sont absolument pas futuristes, qui n’ont pas de combinaison et ne flottent dans aucune dimension d’aucun espace.

Arthur Clarke
Arthur Clarke

Il n’y a guère de différence, dans la texture de la réalité, entre 1984 et 2010, ni entre les années 60 et 2001. Certes : des gadgets sont apparus. Des moyens de communication nouveaux sont venus révolutionner la planète, mais ces révolutions, technologiques, n’ont pas suffisamment de recul dans l’avancée, dans le futur, pour avoir changer le monde au point d’en faire un 2010 de spationautes et de galaxies visitées, d’engins qui fusent, de passants qui flottent entre deux étoiles, époumonés. La texture du réel s’en fiche : elle n’est située dans aucun espace-temps spécifiquement scientifique, onirique, kubrickien, clarkien.

Les rues se ressemblent depuis le Paris de Haussmann, et les immeubles et les façades et les monuments sont dressés exactement comme ils l’ étaient en 1896, en 1912, en 1920, en 1934, et lorsque je passe devant la maison natale d’André Malraux, je ne mets pas de casque, je ne croise pas de molécules d’énergie en provenance de Saturne. Je ne passe pas devant la maison de Malraux en faisant dans ma tête, sous mon casque spécial qui lit dans les pensées des autorités jupitériennes, des équations à plusieurs inconnues destinées à me téléporter dans un monde où la mort est abolie. Non, je passe, et je vois cette maison qui était la même en 1901, et je me dis que tant que 1901 sera dans Paris, avec ses collègues 1918 et 1924, l’An 2000 ne passera pas.

En tant que futur, ce que nous appelons l’An 2000 (avec une majuscule) n’a pas eu lieu. Au lieu de l’An 2000, qu’avons-nous eu ? Nous avons eu l’année 2000. C’est-à-dire la même année que 1965 ou 1978, mais qui au lieu d’avoir eu lieu en 1965 ou en 1978 a eu lieu en 2000. Le monde, malgré ce qu’on nous fait accroire à longueurs d’articles (mais heureusement, les articles seront bientôt écrits par des robots) ne change jamais très vite ; le monde est lent.

C’est que nous confondons, toute la journée, et vie après vie, depuis toujours, l’avenir et le futur. L’avenir, ce n’est pas simplement le futur. Les romans d’anticipation (les films d’anticipation) peuvent anticiper ce qu’ils veulent, jamais ils ne sauront nous parler de l’avenir. Ils ne pourront ne s’introduire que dans le futur, qui n’existe pas en tant que tel, semblable qu’il est à une piste d’atterrissage passive et paisible, neutre et en attente. Le futur n’est qu’une projection dans le temps, indépendamment de ce que nous faisons de ce temps, de la manière que nous avons d’appréhender, de penser le temps. Le futur est bête. C’est une date posée, imbécile. C’est la fixation d’un rendez-vous que le temps fera venir, comme la marée puisque les marées sont des calendriers, et les calendriers des marées.

L’originalité de l’avenir, c’est d’être transformable. L’avenir n’est pas le contenant, il est le contenu. Le futur est un support, le futur est le décor de l’avenir. Le futur est constitué d’avenir. Mais l’avenir n’est pas strictement situé dans le futur ; il est déjà là, avec nous, depuis longtemps. L’avenir a commencé bien avant nous : ce sont ses aventures que nous suivons ; qui se déroulent. Se déroulent et débordent du présent, débordent vers le passé, d’où l’avenir vient, et débordent sur le futur, où l’avenir va. S’apprête à aller. Contrairement au futur, qui par définition n’existe pas, l’avenir, lui, non seulement existe, mais a toujours existé.

Il ne sert d’ailleurs pas seulement que de contenu au futur : il est le seul contenu du présent ; il est le seul et unique contenu du passé. Non seulement il n’y a pas de dualité possible entre l’avenir et le présent, mais il ne saurait, non plus, y en avoir entre l’avenir et le passé puisque l’avenir habite aussi dans le passé. On lui donne un nom très beau : la Mémoire. Je choisis la majuscule parce que « mémoire » avec une minuscule, cela s’apparente à une réalité qui concerne les neurologues. Or, nous ne sommes pas neurologues. Ni vous ni moi ne sommes neurologues.

Le futur nous apparaît, sans cesse pensé comme lieu plus que temporalité, dans sa nécessité, sa rigueur, son inéluctabilité. Alors que l’avenir, lui, n’a pas cette froideur de lame. Il n’est pas le réceptacle aveugle du destin des hommes, une simple direction vers laquelle l’humanité ne sait faire qu’infiniment tendre : il est le mode de connaissance du temps. Le mode de connaissance du passé, ce n’est pas seulement l’Histoire, ce n’est même généralement jamais l’Histoire, c’est la Mémoire. La Mémoire de l’humanité concède à l’Histoire une part d’importance, certes, mais elle la regarde comme un sous-groupe, une annexe, une annexe un peu scolaire, toujours utile. L’Histoire est un des instruments qui peut, parfois, rendre compte de la Mémoire. Ce n’est qu’un instrument ; c’est un moyen, ce n’est pas une fin. Tandis que la Mémoire est une fin en soi. La Mémoire n’est pas un moyen : c’est le lieu absolu de la dignité humaine. Du génie humain et de la liberté humaine.

Le passé n’est pas intéressant en soi ; il est comme un musée. Il n’a aucun sens. Il est, dans le sens opposé, l’équivalent du futur : un terrain de jeu très neutre et qui n’est que réceptacle. Le passé, cela se commémore. C’est donc quelque chose de mort ; le passé est quelque chose qui n’existe plus, exactement comme le futur est quelque chose qui n’existe pas encore. C’est donc quelque chose qui, comme le futur, n’existe pas. Car, du moins c’est ce que me fait conclure mon cerveau limité (je suis quelqu’un de très limité, intellectuellement, mais je parviens à m’amuser malgré tout à l’intérieur de mes propres limites, de ces limites qui sont les miennes) : quelque chose qui n’existe plus, c’est comme quelque chose qui n’existe pas encore : c’est quelque chose qui n’existe pas. Le passé n’existe pas.

Et le passé, non seulement n’existe pas, mais n’a jamais existé. Il n’a jamais existé en tant que passé. Car lorsqu’il se déroulait, il était selon lui, selon son point de vue, parfaitement, totalement, irrémédiablement présent. Du présent qui n’en est plus, cela a existé ; et par passé, il faut entendre du présent passé. Mais du passé en tant que tel, du passé passé, du passé conscient de sa condition de passé, cela ne s’est jamais vu, n’a jamais eu lieu ; et cela, même, est parfaitement et logiquement impossible. Le passé, donc, ne peut exister ni avoir existé. C’était déjà du présent, du présent qui se doutait sans doute qu’un jour il cesserait d’être du présent, qu’il cesserait d’être du présent à ce point-là, mais enfin, ce n’était pas du « passé ». Rien ne se déroule au passé, et rien ne s’est jamais déroulé au passé. Et rien ne se déroulera jamais au passé.

Le futur, c’est strictement la même chose. Dans l’autre sens, mais c’est la même chose. C’est le musée des choses qui n’ont pas encore eu lieu. C’est très statique aussi, très vitrifié. La science-fiction est l’équivalent de l’Histoire, mais pour le futur. L’Histoire, qui ne sait faire (et après tout, cela est déjà beaucoup) que nous faire visiter quelques tableaux, appelés événements, et nous inviter à des expositions, appelés signification de ces événements (car l’exposition pensel’emplacement des tableaux), l’Histoire, disais-je, construit des musées. La science-fiction fait la même chose. Et la science-fiction, évidemment, rencontre la même difficulté que l’Histoire. L’Histoire s’intéresse au passé, qui n’a jamais existé ; la science-fiction se passionne pour le futur, qui n’existera jamais. Car enfin, si une date sait qu’elle est dans le futur, si une date dit : « je suis dans le futur », c’est qu’elle est dans le présent. Sinon cette date se tairait. Elle ne pourrait pas parler. Si je dis que je suis dans le futur, je mens ; la seule manière de dire « je suis dans le futur » sans mentir, c’est de dire « je serai dans le futur ». Et donc, le futur, ce n’est pas du futur : c’est du présent futurisé.

Il n’y a que le présent qui existe. Il n’y a jamais eu que cela, du présent ; et il n’y aura jamais que cela. Du présent avant, du présent pendant, et du présent après. Mais jamais il n’y a eu de passé dans le passé acceptant de se dérouler dans le passé ; et jamais il n’y aura de futur dans le futur qui pourra vous prouver, les yeux dans les yeux, qu’il est bien du futur et pas (du tout) du présent.

Ce que nous appelons improprement « passé » a donc été du présent. Est-ce du présent qui n’en est plus ? Si c’est du présent, il en est encore. S’il n’en est plus, c’est qu’il n’en a jamais été : car le présent est toujours présent. Quelque chose qui a été le présent à un moment donné n’a aucune raison de ne plus jamais être en quoi que ce soit présent ; le présent n’abdique jamais sa qualité de présent. Il perdure. C’est précisément cela que j’appelle la Mémoire. J’appelle « Mémoire » la continuation du présent coûte que coûte, son entêtement, sa persistance, son combat. Son combat contre qui ? Contre lui-même : contre le présent plus présent que lui, contre ce qui, chez lui, se présente toujours comme étant le plus présent. J’appelle « Mémoire » le présent qui refuse d’appartenir à cette catégorie qui n’a jamais existé et qu’on appelle le passé. J’appelle « avenir » le présent qui refuse d’appartenir à cette catégorie qui n’existera jamais et qu’on appelle le futur.

Le passé et le futur sont en réalité des poubelles. Les poubelles d’un présent qu’on ne veut plus comme présent, dont on ne veut plus en tant que présent, à qui on dénie le statut de présent, qui ne peut plus être considéré comme tel puisque un présent supérieurement présent est venu lui succéder (dans le cas du passé), laissant derrière lui du présent dépassé ; démodé ; usé : usagé. A la poubelle ! Même symétrique raisonnement pour le futur. Une vraie poubelle : on n’y fourre pas le présent dont on ne veut plus, on y relègue le présent dont on ne veut pas encore. Le futur est une oubliette à l’envers. Le présent trop encombrant doit obligatoirement être écoulé dans le passé ou dans le futur.

Ce présent encombrant qui refuse de se faire ensevelir, qui refuse de s’allonger dans le cercueil intitulé « passé », c’est lui que je nomme « Mémoire ». Ce présent encombrant, qui refuse d’être décommandé et perpétuellement repoussé vers la sortie, vers le « futur » qu’incessamment on veut lui assigner comme étant sa niche, c’est lui que je nomme « avenir ». La Mémoire et l’avenir sont deux choses extraordinaires parce qu’elles sont l’expression d’une lutte. D’une lutte à mort contre le présent présent. Si la part de dignité (et de courage) qui existe chez le présent qui lui permettra un jour d’être encore là, sous une forme active, actuelle, actualisée : appelée « Mémoire ». Le présent nous fait croire qu’il aime la Mémoire, mais ce n’est pas vrai : il lui mène un combat fratricide. Car la Mémoire est du présent qui ne veut pas mourir, qui refuse de n’être plus considéré comme du présent ; or, il y a la place pour plusieurs présents – et c’est ce que le présent présentement présent ne veut jamais admettre. Et ne voudra jamais admettre.

De même, l’avenir. L’époque (présente) veut toujours nous faire croire qu’elle le choye, qu’elle le cajole, qu’elle se soucie de lui, qu’il est sa priorité absolue. Rien n’est plus faux en réalité : le présent présentement présent devient fou à la seule idée de devoir laisser sa place à un présent qui vient, qui s’apprête à être jour, bientôt, tout de suite, beaucoup plus présent que lui. Il font donc tuer le fils comme, tout à l’heure, force était de devoir tuer le père. La Mémoire est gênante et en réalité l’avenir aussi. C’est pour cela qu’il faut les aimer : ce sont des présents persécutés. Des présents en danger. Des présents en voie de disparition. « L’avenir de nos enfants », « la mémoire de nos pères » sont des expressions qui, déguisées en hommage, sont méprisantes en réalité, car elles représentent (elles « re-présentent ») ce que le présent déteste le plus au monde : la concurrence. La concurrence avec ses avatars.

L’avenir n’est pas dans le futur, il est aussi dans le passé où il porte cet autre nom : la Mémoire. L’avenir n’est pas seulement ce que nous ferons du futur, il est ce que nous avons fait du passé et ce que nous faisons du présent. La Mémoire n’est pas dans le passé, elle est aussi dans le futur où elle porte un autre nom : l’avenir. La Mémoire n’est pas seulement ce que nous avons fait du passé, elle est ce que nous ferons du futur et ce que nous faisons du présent. L’avenir a toujours aussi été derrière nous ; la Mémoire sera aussi toujours devant nous.

8 Commentaires

  1. le futur cest la comdamnation du 14 septembre ! quand les scandales de moeurs de BHL et moix eclaterons au grand jour dans la presse ca fera beaucoup plus de bruit, parions-le !

  2. L’Eternel présent, l’éternel Devenir, l’Eternel Retour, ça a été quelque peu pensé avant vous, cher M.Moix.
    Alors, à part l’exercice de style… (attention toutefois aux coquilles : « Si la part de dignité (et de courage) au lieu de « C’est la part… »).
    Bref, de la philo pour Facebook.

  3.  » Arthur Clarke, après son (nullissime) 2001, l’Odyssée de  »

    Bon, quand on a réalisé « Cineman » et « Podium », on devrait s’interdire
    l’emploi d’épithètes aussi tranchés. Une fois de plus on croit rêver.

  4. Il faut d’abord reconnaître que vous, Yann Moix, vous attaquez ici à un argument particulièrement complexe, et je me permets de saluer cet effort intellectuel. La question qui suit en revanche c’est si vous en avez eu une perception claire, si votre exposé ne soit plutôt confus, un bouillon de culture, dans lequel vous y perdez et nous avec.

    Ici il est question de la compréhension de la dynamique de formation du « cours du temps » et que celle-ci pour le moment nous échappe, laissant le champ, l’ensemble de nos savoirs, aux interprétations philosophiques. Nous sommes au stade des interprétations d’une conscience de l’advenir, et nous y apportons des réponses divergentes
    .
    Un bref récit pour une compréhension de la représentation du cours du temps et de son enjeu.
    La grande question qui est subjacente à toutes les autres est si « l’avenir existe-t-il déjà dans le futur ou nous appartient-il de le construire ? »
    Cette difficulté nous vient du fait que la physique est à ce jour incapable d’aller au delà d’une représentations du cours du temps « statique », purement descriptive, définie par la flèche du temps qu’on sait, cet axe orienté : passé à présent à futur

    Elle ne nous aide point sur la nature de l’avenir, sur son lieu d’existence dans l’espace-temps, sur sa relation avec le présent. Nous ne savons pas comment cet axe du temps se construit. Il nous manque une théorie de la dynamique du temps, car dans ce monde rien se crée tout seul, mais tout se transforme sur l’action des forces. Le présent donc ne crée pas de lui-même le présent. Par quel mécanisme le futur finit-il toujours par devenir présent ? Un mystère avec des conséquence lourdes dans notre vie. Dès lors les interprétations et théories philosophiques pleuvent, envahissent le terrain en essayant d’apporter des réponses, des solutions.

    L’avenir est inévitable mais il peut ne pas avoir lieu, ce qui nous angoisse au plus haut point. Rien n’est pour autant perdu, nous dit Luis Borges, car Dieu veille aux intervalles. D’où toute notre difficulté à comprendre ce qui en est. Nul ne le sait sauf Lui.

    Bien que nous ne connaissons pas le mécanisme de formation du temps, nous en possédons néanmoins à ce jour ces deux interprétations :

    1) soit le temps crée le monde instant après instant, le portant comme Sisyphe sur ces épaules. La flèche du temps est la production même de la ligne temps. Le temps est créé à chaque instant par une force inhérente au présent sans regard à un futur, inconnu à l’instant. D’où l’expression que le futur n’existe point.

    2) soit le temps parcours un espace qui existe déjà depuis l’éternité. Ici tout est joué à l’avance et le futur est la représentation théâtrale du passé au présent. Une conception donc inéluctable de l’avenir, déterministe.

    Dans ces deux interprétation la conception du futur change mais également ce qui y sera joué dedans.

    Dans le premier cas c’est le temps qui prend son temps pour créer le temps. Nous disons donc, avec Aristote, que l’avenir n’existe pas parce qu’il n’existe pas encore. Mais cela ne nous empêche de l’imaginer, d’en parler comme une possibilité. Nous sommes dans la fiction et l’avenir n’a pas d’existence en soi. C’est le domaine de l’art, déclenché souvent par un événement au présent qui est projeté en nous non dans le futur mais dans notre imaginaire présent d’un futur possible. L’art n’a pas de futur elle est au présent.
    Dans l’hypothèse déterministe, celle de la Relativité d’Einstein, et qui croit à un Dieu qui ne joue pas aux dés, le monde physique est issu d’un autre préexistant, le monde des idées de Platon, l’avenir existe déjà dans le futur, sans que rien puisse en être modifié. Le passé, le présent et l’avenir ont toujours été, reliés en intemporel dans l’espace-temps où le temps est absolu, de sorte que l’univers n’aurait pas une histoire proprement dite.
    Nous, les observateurs, nous lui en attribuons une parce que c’est nous-mêmes cette machine qui déroule le fil du temps. On peut donc dire que le monde physique tout simplement est qu’il n’advient pas. Tout aurait donc déjà été, le temps serait absolu, mais au regard de notre conscience nous le découvririons instant après instant dans notre confinement space-temporel. Mais alors, quid de notre liberté, de notre Histoire (H car nous sommes gonflés) ou Mémoire (M s’il vous plaît car notre mémoire n’est pas neuronale) ?

  5. C’est vrai que c’est si amusant de voir ce que dans les années 60-70-80 l’on imaginait que ce serait l’An 2000…
    Le preuve que ce que vous dites est vrai. Ce que dans les années 70 l’on imaginait que ce serait l’An 2000 n’était pas le « futur » mais le présent qui se projetait et en ce faisant se montrait bien en tant que présent-projection puisque le présent-présent, des années 2000, ne lui ressemble aucunement.
    Me suis-je fait comprendre? Peut-être pas… N’est pas Yann Moix qui veut…

  6. C’est du lourd encore une fois……….fatigant……je préfère aller regarder 2010 l’Odyssée de l’espace…..