Comment aider les jeunes Afghans sans papier et sans abri ?
Vous pouvez bien sûr aller rencontrer directement les jeunes Afghans à Paris, autour du Square Villemin, le soir à partir de 19h Place du Colonel Fabien ou encore le long du Canal St Martin : Quai de Jemmapes et Quai de Valmy. Il ne vous sera pas difficile de les trouver et des les aider comme vous le souhaitez.
Autrement, vous pouvez contacter Sandrine Macé, chargée de mission humanitaire afghane pour Emmaüs, qui est très impliquée, formidable et passe ses journées – et quelques nuits – avec les enfants afghans. Vous pouvez lui écrire à (mailto: sandrinemace1@hotmail.fr) ou l’appeler au 06 23 45 89 68.
Il y a aussi Véronique Loeillot (mailto:veronique.loeillot@paris.msf.org), l’assistante du directeur de MSF. Le soir ou les week-ends, elle distribue bénévolement des vêtements, des duvets, des sacs de survie aux Afghans autour du canal St Martin. Elle est toujours à la recherche de vêtements pour hommes, de préférence chauds ainsi que de duvets.
Il y a enfin des bénévoles qui donnent des cours de français. Certains pourraient souhaiter les rejoindre. Dans ce cas, contacter Christian Robin (mailto: christianrobin@wanadoo.fr).
Merci encore pour votre aide aux jeunes Afghans qui ont passé la nuit sous la neige, pour votre écoute de France Culture et vos messages d’encouragement.
Bonjour,
Je suis bénévole à Autre Monde, une association de lutte contre la précarité par le biais du lien social, dans 20ème arrondissement.
Lors de nos maraudes, nous tombons régulièrement sur de jeunes afghans, en perdition.
Qui s’en occupe maintenant?
Ils ne sont plus visibles, et pour cause, cette visibilité est toujours à double tranchant.
Les jeunes afghans sont victimes d’un fossé culturel qu’ils n’imaginaient pas en quittant leur pays, où « l’accueil » fait partie de leurs traditions, ou plutôt de leurs rêgles de vie (Pashtunwali).
Bref, que peut-on faire maintenant si l’on souhaite s’investir?
Merci d’avance,
Charles.
je me permets d’ajouter qu’il y a d’autres acteurs qui aident les afghans, et notamment le Collectif de soutien des exilés du 10ème qui depuis la fermeture de sangatte est au quotidien près des afghans. Son action d’interpellation des pouvoirs publics a entre autre permis de rendre ces exilés visibles. Ses interventions en faveur des mineurs depuis 2005, moment où le nombre des mineurs a considérablement augmenté, a sans aucun doute permis une meilleure prise en compte des problèmes de ces jeunes adolescents et une meilleure protection. Je vous invite à consulter son site http://www.exiles10.org et en particulier les rubriques mineur et maraudes
j’ajoute aussi que Emmaüs n’a pas pour objet de s’occuper de ces mineurs afghans contrairement à ce qui a été dit.