Le terrorisme juif n’est pas chose nouvelle en Israël. Il y eut le massacre d’Hébron en 1994, l’assassinat de Rabin, les attaques du groupe clandestin « Hamahteret hayehudit » au début des années 1980, et même la tentative, par ce même groupe, de faire exploser le Dôme du Rocher. Il y eut, l’an passé, l’ignoble assassinat du petit Mohammed Abu Khdeir. Ou encore les églises incendiées cette année, « afin d’éradiquer le paganisme de la Terre d’Israël ». Des exemples, il en est d’autres et même si ce terrorisme n’a pas la même place que dans le monde musulman, même s’il est désavoué par l’immense majorité de la société israélienne et du monde juif, il n’y avait aucune raison pour être surpris de ce qui arriva la semaine dernière.

Rappelons les faits, d’une horrible concomitance : des homosexuels poignardés lors de la Gay Pride de Jérusalem et une maison palestinienne incendiée, un bébé mort brûlé vif, son père décédé après une semaine d’agonie.

Rappelons aussi que ces actes émanent à première vue de franges de la société israélienne elles-mêmes radicalement opposées. Le meurtrier de Jérusalem est un Juif haredi, un ultra-orthodoxe qui ne reconnaît pas l’État d’Israël, qui, pour cette raison, avait refusé de se lever lors du premier verdict qui le condamnait à la prison il y a dix ans. Cet homme n’est pas seulement haredi, il appartient au groupe des Neturei Karta, lequel est controversé, notamment pour son jusqu’au-boutisme antisioniste, au sein même des haredim.[1]

Les massacreurs de Duma, près de Naplouse, appartiennent probablement à la bande « Tag Mehir », « Prix à payer », ou à sa mouvance : des jeunes à la fois ultranationalistes et ultrareligieux, inspirés par une vision digne des dévastations de Josué plutôt que par la rigueur des yeshivot, mais ayant néanmoins quelques rabbins pour les appuyer ou leur offrir on ne sait quels arguments de la Tradition. Parmi eux, l’atroce Ginsburgh, désavoué pour ses propos assassins par certains mêmes des plus ardents partisans de la colonisation… et néanmoins financé jusque récemment par l’État à la destruction duquel il appelait de ses vœux !

Car oui, le point commun de ces racailles de Dieu, au-delà des divergences politiques et mise à part leur commune barbarie, c’est bien la haine de l’État d’Israël dans sa forme actuelle, qu’elle soit une haine de principe, une hostilité totale à l’existence d’un État juif avant le temps du Messie, ou la haine fanatique de ceux qui le voudraient transformé en « Royaume d’Israël », en un État « halakhique » et non démocratique, raciste voire esclavagiste.

Difficile de naviguer, depuis une semaine, entre les réactions stupides du camp antisioniste ou propalestinien, et l’omerta d’une partie de la communauté juive, du CRIF en premier lieu, qui s’est acquitté d’une déclaration molle comme il l’aurait fait de quelque corvée de patates, et reprenait son lobbying de pacotille le lendemain même, comme si rien ne s’était passé. Parmi les différentes réactions, la palme de la stupidité revient néanmoins très probablement au très crétin Plantu, au roi des cons des dessinateurs français, Plantu qui répond décidément toujours présent lorsqu’est requis l’imbécile de service. Au lendemain des actes ignobles que je viens d’évoquer, il représentait un soldat israélien faisant le ménage en Cisjordanie, massacrant quelques Palestiniens pour qu’un hassid puisse s’installer à leur place. Premièrement, les hassidim ainsi vêtus (je mets à part les fameux Loubavitch) sont antisionistes. Deuxièmement, le groupe qui venait de s’illustrer si horriblement, « Prix à payer », s’attaque aussi à l’armée israélienne, et les « garçons des collines » ont pour projet de renverser l’État. Subtilités que le lourdaud Plantu n’a pas eu l’air de saisir…

Néanmoins, oui, il y avait de quoi être révolté, et contre les crimes, et contre leur seule possibilité. Quelques jours plus tard, je lisais les propos de l’ancien chef du Shin Beth, Yuval Diskin, et mon intuition s’en trouvait confirmée. Depuis le temps où Shamir faisait libérer les fous furieux du Dôme du Rocher « car ils sont notre chair et notre sang », la mentalité israélienne laïque n’a pas changé : on a du mal, en Israël, comme chez les Juifs plus généralement, à lutter contre l’extrémisme juif. L’histoire est là, qui explique probablement cela. La peur d’apporter de l’eau au moulin des antisémites. L’idée qu’avec ce que nous avons subi, un Juif ne saurait être vraiment cruel, que cela « n’existe pas chez nous »… L’ignorance aussi, comme je l’ai plusieurs fois écrit, des saintes horreurs de la Bible, comme de ses sublimités : quel Juif laïque sait-il que la Torah demande de ne pas faire grâce aux Cananéens, d’exterminer des populations entières, et qu’il est aisé, avec un peu d’imagination et de vice, d’identifier les Cananéens d’il y a trois mille ans ou ces Amalécites dont on n’a jamais trop su qui ils étaient ni s’ils avaient vraiment existé, aux Palestiniens d’aujourd’hui ? Que ses cousins ultrareligieux pourraient bien prendre ce genre de paroles au pied de la lettre ? Que ses amis gays sont voués à la mort par le Lévitique et qu’il est des Juifs pour l’approuver, aujourd’hui encore ? Le Juif laïque dont je parle ignore tout cela pour la même raison qu’il ignore la splendeur du Cantique des Cantiques, ou l’humanité, l’universalisme du Livre de Ruth : il l’ignore parce qu’il n’a jamais lu ces textes.

Le monde musulman est religieux, le monde juif ne l’est pas, ne l’est plus, de sorte que la connaissance de ses sources est laissée aux franges religieuses, justement, minoritaires ; de sorte qu’il n’est plus grand monde pour se battre avec elles, pour hurler que la Loi n’est pas au Ciel, pour faire du judaïsme autre chose qu’un assemblage folklorique et kitsch (l’identité dont les laïcs tels que moi ont peu ou prou hérité), autre chose aussi qu’une grise terreur, ascétique ou exterminatrice.

Pour moi, ce qui s’est passé la semaine dernière illustre la polarisation de plus en plus grande du monde juif, et du monde en général. L’opposition entre ceux qui ont perdu leurs racines spirituelles, et ceux que ces racines empoisonnent, jusqu’au crime. Entre une société qui a oublié ses mythes jusqu’à ne plus se comprendre, et une autre qui vit à ce point dedans qu’elle en oublie le monde et sa quotidienneté, les choses, la pauvre réalité qu’écrase à ses yeux la majesté du texte.

La société qui a oublié ses mythes, c’est la société démocratique, faible, menacée de tous côtés et qui ne sait se défendre. C’est vrai en France aussi : que répondre aux djihadistes, comment les terrasser en demeurant une démocratie, c’est-à-dire une société ouverte, et sans trop leur offrir non plus ? Cela paraît presque impossible. Que répondre à la tante de l’extrémiste Ettinger, arrêté pour ses appels à la violence et à la révolte contre l’État, lorsqu’elle assure, quelle perversité, qu’un Etat démocratique doit laisser toutes les opinions s’exprimer ?! En Israël et dans le monde juif, à ce défi bien connu s’ajoute le sentiment de culpabilité vis-à-vis de ces « vrais » Juifs, de ces images vivantes d’un monde aujourd’hui disparu : on hait l’assassin de Shira Banki, on le vomit, mais un peu à regret, car il parle yiddish, car il ressemble à s’y tromper à une figure de Roman Vishniac ou à un Juif du Violon sur le Toit. On est effrayé devant la violence des « garçons des collines » mais leurs belles gueules de hippies ont l’air à ce point sorties d’une Bible illustrée par Doré, qu’on a du mal à les vomir complètement.

Alors, quel chemin, pour nous, aujourd’hui ? Celui de la réappropriation. Le rabbin orthodoxe Benny Lau a franchi un pas en déclarant que le placard, c’était la mort et que la Torah étant la vie, on ne pouvait demander aux homosexuels de rester au placard. Il a dénoncé ceux qui disent qu’un Juif ne tue pas un autre Juif. Un Juif, a-t-il dit, ne lève pas le poignard contre un autre humain, point final. Peu de rabbins, peu d’orthodoxes ont eu récemment le courage de dire ces choses et en ces termes, qu’elles soient ou non évidentes. C’est tout de même la preuve que la modernité, l’universalisme et l’amour ont encore leur place dans la religion juive. Le président Rivlin, le plus grand homme d’Israël depuis l’assassinat du juste Rabin, n’a pas hésité à citer le prophète Isaïe pour bien marquer que la civilisation hébraïque n’appartenait pas seulement à ses branches dégénérées. Et pour montrer aussi que l’esprit de la démocratie n’était pas nécessairement déraciné et dé-spiritualisé. « Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang ! » Que cette horreur donne lieu à une vraie prise de conscience, et que les Juifs, les Juifs modernes et libéraux, les Juifs attachés à la démocratie qui leur a donné le droit d’exister, ne perdent pas de vue les sentiers anciens : s’ils les oublient, leurs textes se chargeront de se rappeler à leur souvenir et leur exploseront à nouveau en pleine face.

[1] Pour mémoire, le très comique Dieudonné avait convié des représentants de ce groupe dans son théâtre parisien. Espérons qu’il aura assez de présence d’esprit pour ne pas chercher à tirer profit de ce qui s’est passé : il serait aisé de lui renvoyer à la face la vidéo où il s’entretenait avec ces primitifs à barbe.

 

22 Commentaires

  1. Après Yishai Schlissel, un nouveau cas de fausse prophétie recensé en Israël.
    C’est une chose que d’attirer la conscience de ses concitoyens sur son propre sort de faux coupable, c’en est une autre que de se donner une image de martyr lorsqu’on prône l’extermination d’une vaste population.
    Le martyre est une réalité d’une profondeur insondable. Jouer avec sa symbolique est une faute crapuleuse qui, si elle n’a aucune chance de faire sourciller l’authentique mécréant, ne devrait pas manquer de mettre en contact, l’un avec l’autre, les sourcils magrittiques de Celui qu’on aura osé arracher à Son sommeil paradoxal.
    Le faux prophète est révoqué par la même divinité qu’il invoque. Aussi, que cette puissance divine soit réelle ou non n’interférera pas dans le jugement qu’il L’aura amenée à prononcer contre lui.

    • Ajouter entre les lignes : Allan n’est pas un martyr, et Israël encore moins son bourreau.

    • Ça : Non. Les Juifs ne souffriront plus l’humiliation permanente dont leur image fait l’objet.

    • Aux amis qui ont loué une chambre à l’année à l’Hôtel Paris : N’oublions pas que le gouvernement israélien est environ dix fois moins brutal que le nôtre ne serait poussé à l’être, au point de se défigurer, dans un contexte similaire. D’autre part, Jérusalem est la capitale indivisible de l’État juif; les Palestiniens religieux ont la Mecque, les autres se contrefichent de ce grain de sable soigneusement introduit dans ledit processus de paix. Et donc, j’en ferai probablement un mantra avant que vous n’ayez réussi à remettre un genou à terre, puis un pied, et puis deux… Jérusalem est la capitale d’Israël, et jamais Israël ne permettra aux récidivistes de la guerre froide d’y déporter leur vieux Rideau de fer.

    • Et alors que la France ne court pas fatalement inexorablement à sa première Intifada, je serais elle, je prendrais garde à ce que, après le rappel à l’ordre divin adressé aux auteurs et complices du crime de représentation du Prophète, le prochain bûcher ne soit pas érigé à l’intention des spectateurs de l’Origine du monde.

    • Pardon pour le lapsus, quoique… ne faut-il pas préférer que Savonarole conserve son masque plutôt qu’il ne cherche à tromper son monde sous le voile de l’impudeur?

  2. Attentats de septembre : Si Mohammed Allan se sent assez fort pour lancer un ultimatum à Israël au sortir du coma dans lequel il s’est plongé lui-même, il est d’autant plus nécessaire de réévaluer son degré de dangerosité. C’est à Israël et à lui seul de fixer l’image qu’il désire diffuser de son être dans la forte probabilité de cet entre-deux-guerres dont il est le rescapé autant que le témoin. Il lui suffit pour cela de présenter ses raisons, rationnellement s’entend. Et s’il ne parvient pas à convaincre x nations, dont l’intérêt qu’elles verraient à ce qu’une jurisprudence Mohammed Allan profite, à terme, à Marwan Barghouti, n’est plus à démontrer, qu’il se dise qu’il a dû prendre la bonne décision.

    • P.-S. : Il n’y a rien qui ressemble plus à un prétexte qu’un autre prétexte, et rien n’est plus simple à fabriquer qu’une tunique de manque-de-pot. Céder à l’ascète-kamikaze n’empêchera jamais la rue arabo-israélienne de s’enflammer, forte de sa capacité nouvelle à faire plier l’Establishment.

    • FIN (enfin… façon de parler) : il n’y a qu’un piège dans lequel puisse tomber Israël face au nouveau mode opératoire du copycat islamiste. Depuis Golgotha jusqu’à la nullième Intifada, l’antisémite est mû par une seule obsession : faire des Juifs les protecteurs du chromosome du crime. Persuader tout Juif qu’il est né coupable. L’objet de cette supercherie, autrement dit « les Juifs », n’a pas besoin qu’on lui démontre de la nature inepte d’une thèse diafoireuse qui voudrait qu’il se sente l’obligation de prouver, d’un instant à l’autre, ses compétences, de justifier, d’un geste à l’autre, ses appétences, chose qu’il se refuserait à faire, et pour cause. À toutes fins utiles, la résolution du conflit israélo-antisémite ne dépend pas d’Israël.

    • Mise au point : Lorsque j’invoque «Israël», je pense ici à l’État de droit dont la Cour suprême est la plus haute instance représentative du pouvoir judiciaire, l’un des trois pouvoirs constituant ledit État. Cet Israël n’est donc en aucun cas un bloc de pensée unique. En tout état de cause, le peuple juif n’a pas attendu la démocratie pour exprimer sa sensibilité diverse. Le principe du contradictoire est dans son ADN. Golda Meir avait parfaitement résumé cela dans un échange avec le président américain alors que ce dernier avait dû se sentir ébranlé par elle dans son instinct de mâle dominant :
      «Mrs. Meir, let me just remind you that I am the president of 200 million people. You have only two million in your country.
      — Mr. President, there is one thing you forget. You may be the president of 200 million people, but I a the prime minister of two million of presidents.»

    • Shooting : Si nous ne prenons pas aujourd’hui les mesures qui s’imposent, nous allons très tranquillement nous enliser dans une ère noire où nous ne saurons plus que nous déchirer en deux moitiés d’humanité. D’un côté, les cadavres debout, de l’autre, les cadavres couchés. Le problème n’est plus de nous interroger sur le bien-fondé de la procédure de détention administrative à l’israélienne, mais sur la nécessité de prendre au mot nos djihadistes à l’européenne au moment même où ils passent à l’acte d’allégeance. La présomption d’innocence n’est pas à l’ordre du jour au cœur de la ténèbre. Et le fichier antiterroriste devrait être capable de distinguer entre le visiteur inoffensif ou offensant d’un site djihadiste et la femme ou l’homme que gagne la folie rationnelle d’Allah.

    • Attentat culturel du mois d’août : Eddy Caplan est-il actuellement en période de tournage? A-t-on pu le voir monter ou descendre du Thalys de façon régulière au cours des dernières semaines? Les héros populaires sont-ils devenus une cible que privilégierait la mafia islamiste?

    • Braquage de Braquo : L’automate défectueux, et non revendiqué, avait-il été programmé pour liquider un seul wagon?

    • Difficile de rester sur un échec : Appliquer dans les gares ferroviaires le dispositif de sécurité des aéroports. Et le RER? Et le métro? Et le tramway? Et l’autobus? Eh bien, il y a quand même une légère différence… dans un train, on peut passer d’un wagon à l’autre.

  3. C’est marrant mais le « pas d’amalgames » ça ne marche pas pour les Juifs apparemment. Donc là on nous mélange un ultra-orthodoxe antisioniste déjà condamné pour le même crime avec un meurtre dont les auteurs ne sont pas identifiés (ce qui n’empêche pas M. Haziza de décréter qu’il s’agit de Juifs, et même de savoir à quel courant ils appartiennent).

  4. Chaque fois qu’un leader de l’avant-poste de l’empire panarabe suspend la lutte armée contre les citoyens-juifs-du-monde, il se voit décerner un Nobel de la paix. Mais au moment où le Premier ministre israélien surmonte ses inquiétudes à l’égard de l’instrumentalisation qu’on pourrait faire de sa désignation d’un «terrorisme» juif sur lequel il n’exerce aucune espèce d’emprise, on en profite pour oublier que l’occupation de la Cisjordanie a pour cause la guerre israélo-arabe pré/post-soixante-septarde. Une guerre de restauration à tout prix. Une guerre qui empêche l’amorce du début de commencement d’une résolution du conflit israélo-palestinien par la solution des deux États [prônée par la communauté internationale (moins une majorité de nations qui, lorsqu’elles parlent d’occupation, ne pensent pas aux territoires de Cisjordanie mais à l’ensemble des terres du Proche-Orient où le Juif suce le sang du SS-Grossmufti)].

    • P.-S. : Le BDS et ses zombies accusent au premier chef l(a nation) juive de s’opposer à la création d’un État palestinien. Or Israël réfute effectivement l’idée d’une Palestine recouvrant l’intégralité du territoire de la Palaestina romaine.

    • SPÉ : Ceux qui proposent de riposter à Tel Aviv sur Seine par Gaza Plage ne prennent même pas la peine de feindre l’observation rigoureuse d’un principe de neutralité (contraire aux valeurs de la République) entre, d’une part, l’État de droit israélien et, de l’autre, ce qu’il faut bien appeler l’État islamique gazaoui. Non, ils osent, et ce le plus simplement du monde, s’accaparer l’intégralité du dispositif — la suppression du pluriel au référent «Paris Plages» ne trompe personne — et substituer à la ville de Paris ce petit paradis terrestre qu’est devenu le pays du Hamas.

    • ReP.-S. : Si la guerre de Gaza est le premier objet d’indignation avancé par les hordes d’antijuifs qui ont la chance d’être identifiées sous le dénominateur communautariste qu’elles se sont attribué, il faut peut-être commémorer un détail de ce lambeau d’Histoire. La guerre de Gaza n’a jamais eu lieu. Je veux dire par là que la guerre qu’Israël aurait menée contre Gaza — telle que la transfigurent les stigmatisateurs de l’État juif — est une mystification ayant pour but d’occulter la véritable identité de l’agresseur, en l’occurrence, la Monture du Congrès antijuif mondial, cette fédération transcendantale qui est aussi propalestinienne que je suis né de la dernière pluie de sang.

    • P.-S. persistant : La tenue d’une opération Tunnels de la terreur sur Seine à laquelle Hidalgo apporterait une caution tacite en soulignant son déroulement pacifique et, disons-le, respectueux des règles républicaines, constituerait un débordement aux conséquences autrement plus dommageables pour le futur de notre société que ne l’aurait été un attroupement gueulard d’incendiaires de drapeaux. La paix, oui, mais pas avec n’importe qui. #Appât du 17 juin.