Eh oui. Ce livre de Jean-Baptiste Botul, paru en 2004 aux éditions des Mille et une Nuits et intitulé « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant » (titre génial !), je l’ai souvent cité. Je l’ai commenté devant les Normaliens de la rue d’Ulm, le 6 avril dernier. Et je l’évoque donc, à nouveau, dans « De la guerre en philosophie » qui est le fruit de cette conférence. Or il s’avère que c’était un canular. Un très brillant et très crédible canular sorti du cerveau farceur d’un journaliste du Canard Enchaîné, au demeurant bon philosophe, Frédéric Pagès. Et je m’y suis donc laissé prendre comme s’y sont laissés prendre, avant moi, les critiques qui l’ont recensé au moment de sa sortie ; comme se laissés prendre, autrefois, Pascal Pia et Maurice Nadeau au faux Rimbaud inventé par Nicolas Bataille et Akakia-Viala ; et comme se sont laissés prendre tant de lecteurs émérites aux faux Gary signés Ajar ou au faux Marc Ronceraille inventé, de toutes pièces, par Claude Bonnefoy qui alla jusqu’à lui consacrer un volume de la prestigieuse collection « Ecrivains de toujours ». Du coup, une seule chose à dire – et de bon coeur. Salut l’artiste. Chapeau pour ce Kant inventé mais plus vrai que nature et dont le portrait, qu’il soit donc signé Botul, Pagès ou Tartempion, me semble toujours aussi raccord avec mon idée d’un Kant (ou, en la circonstance, d’un Althusser) tourmenté par des démons moins conceptuels qu’il y paraît. Le canular étant, comme vous savez, une tradition normalienne j’avoue même éprouver un certain plaisir à m’être laissé piéger, à mon tour, par une mystification aussi bien ficelée.Plus important, le 12eme Forum des Psys qui se tenait dimanche à la Mutualité, que Jacques-Alain Miller m’avait demandé de présider et qui s’intitulait « évaluer tue ». Pourquoi est-ce qu’évaluer tue ? Pourquoi est-ce que cette manie de tout évaluer, en particulier dans l’entreprise, a-t-elle des conséquences mortifères comme on l’a vu, par exemple, au moment de ces suicides en série de France Télécom auxquels j’avais, le 15 octobre 2009, consacré un entier bloc-notes. Pour deux raisons, au moins. Qui dit évaluer dit comparer et comparer c’est déclencher, au sein même de l’entreprise, une rivalité mimétique généralisée, une guerre de tous contre tous, une joute, qui auront, entre autres effets, celui de briser les solidarités qui, jadis, tissaient le lien social et faisaient que, quand un ouvrier flanchait, quand un terrassier de « L’Assommoir » n’allait pas bien et n’était pas en état de monter, d’autres le remplaçaient et lui permettaient de souffler. Et puis qui dit évaluer dit chiffrer et qui dit chiffrer dit, par définition, réduire un humain à sa part quantifiable, éliminer de lui tout ce qui est désir, libido, caprice, lapsus, accidents de l’inconscient ou de l’âme, bref, vie – et c’est donc, qu’on le veuille ou non, le transformer quasi mécaniquement en non-vivant, en zéro, en déchet et, à terme, selon la plus ou moins grande résistance de chacun, le pousser peut-être au suicide. Le capitalisme moderne a eu son époque Taylor. Il a eu son moment Bentham, l’inventeur du fameux Panoptique et de son système de surveillance permanente et généralisée. Eh bien peut-être entre-t-il dans l’âge de ces TCC – Thérapies Cognitives et Comportementales – dont il revient aux analystes lacaniens de l’Ecole de la Cause freudienne d’avoir, presque seuls, et de longue date, dénoncé les inévitables méfaits. Nous y voilà.Sans doute plus important encore : Olivier Besancenot demandant à une femme voilée de porter les couleurs de son parti, aux prochaines élections régionales, en Provence Alpes Côte d’Azur. Cette décision est odieuse à trois titres. Parce qu’elle contrevient aux principes de laïcité qui, quelque avis que l’on ait sur le principe de la loi sur la Burqa qui agite l’opinion depuis quelques semaines, prescrit qu’il y a un espace au moins, celui où s’exprime et, plus encore, où s’élabore, se façonne, s’exprime, la citoyenneté où ce type de « signe » n’a certainement pas sa place. Parce qu’elle est une gifle, ensuite, à toutes les femmes qui croyaient avoir compris qu’elles étaient désormais, en tout cas en France, les égales absolues des hommes et que leur visage était donc un visage, un vrai visage, pas un objet de scandale, pas un désordre qu’il faudrait maîtriser, pas un outrage que l’on ne saurait voir et qu’il conviendrait de dissimuler, pas une impureté. Et puis elle est odieuse, enfin, parce qu’elle est un outrage, pour le coup, à toutes les femmes qui, hors de France et, en particulier, dans les pays à majorité musulmane, luttent à visage découvert contre une prescription dont elles savent bien, elles, qu’elle n’est pas religieuse mais politique, de part en part politique et complice, en l’espèce, des plus effroyables tyrannies – comment concilier le souci du monde, voire la solidarité avec les femmes qui, en ce moment même, défilent dans les rues de Téhéran, si l’on consent, ici, à cautionner et même à promouvoir les emblèmes de la politique contre laquelle elles se révoltent ? La laïcité, le féminisme et l’internationalisme furent le cœur de l’extrême gauche du temps où elle avait une âme. C’est à cela, c’est à ces trois principes, donc au meilleur de sa mémoire, que tournent aujourd’hui le dos ses pâles et abusifs héritiers.
Vive Jean-Baptiste Botul ! Pour Lacan et contre l’évaluation. De qui se moque Olivier Besancenot?
par Bernard-Henri Lévy
8 février 2010
Trouvez, en avant première, le Bloc-notes de Bernard-Henri Lévy à paraître dans Le Point de jeudi
J’ai cru lire quelque part que ce Botul aurait quand même bel et bien existé. Est-ce un rêve ?
Actuellement en train de lire « La guerre sans l’aimer », et je comprends de mieux en mieux ce qui rend BHL si génial ! Voilà un homme qui aime son inconscient, et qui, par conséquent, en reconnaît aussi les pièges. C’est rare, c’est vraiment trop rare, et je comprends pourquoi il suscite tellement de haine. C’est l’hainamoration dont parlait Lacan. On sait qu’il est important parce qu’il est haïssable.
Lisez donc cet écrivain pas si vain, capable de se tromper, de s’émouvoir, d’être touché, d’aimer et d’être aimé, entarté, bref, vivant et brûlant, autant sous les feux de l’actualité que ceux de la rampe, ou de l’amour. Pourquoi vouloir le descendre absolument, voire le brûler ? Parce qu’il est Juif, encore ?
la laïcité empêche-t-elle les gens de vivre leur foi en public?
http://www.manifone.com/
Quel courage, Monsieur Lévy, que celui de réclamer qu’on retire leur voile aux musulmanes ! Au contraire du pâle Besancenot, vous êtes, vous, on peut le dire, fidèle à l’âme de l’extrême-gauche d’antan, et certes vous pouvez vous dire sans gêne féministe, laïque et internationaliste. Vous pouvez d’ailleurs vous dire ceci, cela ou autre chose, on vous croira, puisqu’à la différence de cette musulmane voilée, par exemple, vous avez la parole, aors ne vous gênez pas ! Qui parle seul a toujours raison !
La « femme voilée » a un nom, elle s’appelle Ilham Moussaïd. Si elle fait de la politique et arrive à se faire élire, c’est qu’elle est plus qu’autonome: elle pense avoir de la volonté pour nous tou.te.s et croit pouvoir changer la société. Essayer de lui dicter ce qu’elle doit ou ne doit pas porter, c’est lui manquer cruellement de respect. La position de ces défenseurs des droits des femmes qui croient savoir comment les femmes doivent utiliser leur liberté est soit paradoxale, soit hypocrite. Mieux vaut chercher les arguments contre le NPA ailleurs (par exemple, sur le terrain de la liberté).
Encore une vérification à faire, M. BHL : Ce n’est aucunement O. Besancenot qui a demandé à une candidate voilée de porter les couleurs de son parti. Du fait de dissensions entre instances nationales et locales au NPA, c’est localement que cette candidate a été choisie, OB ne faisant que découvrir le choix a posteriori. Certes, il a soutenu cette position. Mais il ne l’a pas suscité. Nuance. Et après tout, en quoi une candidate politique ne pourrait pas avoir ses particularités affichées en matière vestimentaire, philosophique ou autres ? Vaut-il mieux les garder secretes et en faire néanmoins le fondement de ses actions ?
Si je suis un jour appelé à être juré, je viendrais avec un tee-shirt reproduisant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Je prendrais soin d’y souligner en gras et rouge l’expression « l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Etre Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen ». Et si on ne me récuse pas, je porte plainte ! Non mais, j’affiche ouvertement ma conception deiste du monde et de la justice, et on voudrait ne pas me mettre au même niveau qu’un simple fichu de culture religieuse ?
D’un point de vue stricteemnt historique, le Culte de l’Etre Suprême a été très provisoire est est mort avec les derniersa ffres de la Révolution et l’avènement de l’Ogre de Corse. Tu ne rouveras aucune référence à l’Etre Suprême dans les textes de lois d’aujourd’hui. Ressortir donc d’anciens documents, surranés comme ceux-ci, c’est comme si tu te pointais dans ton tribunal avec une tablette pompeienne sur laquelle est inscrite » J’adore la Déesse Mithra, je lui voue un culte ». ET bien dans ces eux cas tu te feras récuser, (tu risques même dans le second d’avoir des ennuis pour avoir volé des objets archéologiques inestimables, c’est pourquoi ta solution du T-shirt reste la meilleure). Mais au fait tu portes plainte contre qui? Les avocats?
BHL a fait une grande école, a passé un concours et a donc été évalué. Il aime le sport, il dit que la vie est un combat. Tout ceci me semble en contradiction avec sa condamnation de l’évaluation.
Bien entendu il faut évaluer. Sans évaluation aucune possibilité de progression. Evaluer ne veut pas dire condamner. Il faut voir où on a échoué pour s’améliorer ensuite.
Tout dépend en fait de ce que l’on fait de l’évaluation. Evaluer pour améliorer le travail est une bonne chose. Evaluer pour se débarrasser des moins bons éléments est plus condamnable.
Donc je crois que BHL se trompe. Ce n’est pas l’évaluation qui est condamnable mais ce que l’on peut en faire. En soi évaluer est un processus normal et nécessaire.
L’évaluation peut par ailleurs est collective.
Avoir peur de l’évaluation c’est ne pas vouloir affronter les succès et les échecs de la vie, c’est ne pas être un homme. Ainsi il me semble que la vision de Kipling est plus juste et correspondre davantage à ce qu’est BHL :
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front
…
Tu seras un homme, mon fils. »
Il faut distinguer deux choses: la compétition et l’émulation;
La compétition est nuisible car elle élimine.Elle débouche sur la sélection, principe cardinal de notre système économique. C’est la cause de graves inégalités sociales. L’évaluation atteint des sommets de dangerosité quand il s’agit par exemple de noter la dette des Etats, ce que font les agences de notation, livrant les Etats visés aux furies de la spéculation, ce qui achève d’aggraver la situation de ces pays, et fournit un prétexte facile à l’Union pour justifier des remèdes de cheval, autrement dit, pour porter atteinte au bouclier social, alors qu’il faudrait d’abord s’en prendre au bouclier fiscal !
L’émulation est la visée du meilleur, c’est un principe qui pousse chacun à donner le meilleur de soi. C’est le refus d’un système économique et social fondé sur la compétition.
BHL évite d’aborder le problème sous cet angle économique, c’était pourtant l’urgence.
D’accord pour les méfaits de l’évaluation et les conséquences vraies que vous relevez, mais les TCC n’y sont pour rien… Je sais bien ce que c’est et ne vois pas du tout le rapport.
Les TCC sont des thérapies comme leur nom l’indique, rien à voir avec ce qu’on enseigne aux DRH, nulle évaluation, nulle mise en équation de quoi que ce soit de quantifiable.Au contraire. Des TCC sont nés les AA et les NA par exemple, et ce sont les seules thérapies connues efficaces pour traiter, si ce n’est soigner, les dépendances. Je vous invite quand vous voulez à venir faire un tour chez les NA (Narcotiques Anonymes), chez les AA, à lire « Avec les Alcooliques Anonymes » de Kessel ou plus modestement mon livre « Résurrection » paru chez Grasset en 2008. Ca me ferait plaisir que vous vous fassiez une autre et plus exacte idée des TCC. Il y a une guerre des écoles sous tout cela, guerre bien connue et inutile, pur conflit d’hommes et d’influence (parce que les TCC ne sont aucunement incompatibles avec l’Ecole de la cause freudienne par exemple), et qui sûrement vous trompe. Bien à vous. C Tison.
Je n’ai pas compris une traître phrase de tout ce charabia. Est-ce normal?
Autant j’ai bien aimé la première partie de ce bloc-note et la pirouette par laquelle BHL se sort de ce pétrin que cette mystification l’avait mise.
Belle pirouette qui grandit tous les protagonistes de cette farce ni bête, ni méchante.
j’ai bien aimé également le trop bref développement sur la notion d’évaluation et notamment l’évaluation en matière de psychologie, psychanalyse.
Mais j’ai regretté l’ellipse un peu trop prononcé qui amène à condamner les TCC et surtout le jugement totalement sans appel de ces thérapies.
Elle ne sont pas une panacées et présentent de nombreux risques, certes, mais n’ont-elles absolu aucun mérite, aucune utilité ?
Enfin, je suis trés déçu par la fin de ce bloc-note. Dire que la politique est un espace totalement laïc dans lequel les hommes et femmes politiques ne doivent en aucune manière exprimer leur attachement religieux me semble out simplement être une bêtise terrible.
Cette femme porte le foulard. Elle est musulmane. Elle a également décidé de faire de la politique et de défendre sa conception de la société.
est ce que tout cela est nécessairement incompatible et surtout condamnable?
Madame BOUTIN, catholique fervente, député, élue locale, brandi à qui veut l’entendre depuis plusieurs années son catholicisme pas vraiment modéré. Je ne crois pas que quiconque viendrait demander à Madame BOUTIN de se retirer de listes électorales, de retirer tous signes religieux qu’elle pourrait arborer et je ne crois pas non plus qu’on lui est tenu rigueur de ses prises de positions idéologiques et religieuses (débat sur le PACS, lutte anti-IVG …).
Par contre que cette musulmane, pratiquante fasse de la poitique, osons, cela nous choque et c’est bie la seule raison pour laquelle nous la rejetons.
On peut condamner son choix d’être une musulmane qui a décidé de pratiquer sa religion en portant un signe religieux distinctif (personnellement, j’aurais tendance à condamner tous les croyants, pur athée que je suis), mais peut la condamner de vouloir exprimer sa voix en politique ?
Peut-on porter une telle atteinte à ce qui relève de la liberté d’expression et de la liberté d’opinions tant politique que religieuse ?
Par ailleurs, dire que cette femme qui porte ce foulard ne peut défendre la cause des femmes c’est à dire promouvoir l’égalité entre les sexes, n’est ce pas finalement ier à cette femme la possibilité de choisir librement sa religion et l’exercice de celle-ci ?
Si dans de nombreux pays musulmans, le port de ce foulard n’a strictement rien de religieux mais n’est que l’ffirmation politique d’une société violemment machiste, en France, une femme ne peut-elle pas librement choisir de porter ce voile par convictions religieuses ?
la condamner tel que cela est fait dans ce bloc note, c’est non seulement priver seulement de libre arbitre, mais également la priver de la possibilité de s’expliquer,, la priver ainsi de parole et porter une atteinte bien grave à sa qualité de femme musulmane qui n’aurait pas le droit d’avoir des convictions propres, nécessairement soumises qu’elle se retrouve au discours majoritaire qui veut que l’islam se doit d’être réserver à la sphère de l’intimité, de l’intime et ne dit en aucun cas pouvoir être visible et surtout, osons le dire, avoir une influence sur l’évolution de notre société (ceci est à comparer avec l’influence réelle ou supposée de religion tel que le bouddhisme ou le chamanisme qui sont vues avec un bien meilleure oeil).
Au final, si le débat est, je pense trés largement ouvert sur la question de la place du religieux dans le débat public (si ça ne tenait qu’à moi je le bannirai de l’espace tant public que privé) ce qui me choque le plus dans ce billet d’humeur, c’est la condamnation par anathème dont fait l’objet cette femme. un tel jugement plein de préjugé, de raccourci me chque car il reflète un manque cruel de réflexion sur la problématique abordée et me semble être plus l’oeuvre d’un pilier de bar que celle d’un philosophe qui questionne le monde et tente de réfléchir et faire rélféchir ses semblables.
Au final c’est l’attitude proprement anti-philosophique de Monsieur BHL qui m’a le plus choqué dans ce bloc note.
Non, Ilhem Moussaid, n’est pas voilée mais porte un foulard, ou fichu, comme on voudra. Dire qu’elle est voilée est donc un mensonge délibéré. Pour quelle raison ?
Simple, la raison, pour faire parler de lui.
La provocation, ça fait de l’audience.
Ceci est votre propre définition. Pour la plupart des gens le foulard est un voile. Personne ne ment, personne ne parle de burka par exemple. Tout le monde sait que cette personne porte un foulard (ou voile), ce qui est un paradoxe quand on veut la liberté et l’égalité pour les femmes et quand on est membre du NPA.
Monsieur Lévy, êtes-vous en train de dire que toutes les femmes de confessions musulmanes qui portent le voile (celui qui couvre leurs cheveux) devraient être privées de politique ? Car, leur interdire de se présenter devrait sûrement avoir pour conséquence constitutionnelle de leur interdire de voter…
Dans le monde musulman, les femmes manifestent pour d’autres raisons que le port du voile !
Encore une fois, seules les oies vous suivront, persuadées que vous nous avez livré là un avis informé, avisé et pertinent.
Pour ces derniers, j’ai une pensée : qui les sauvera ?
Et je n’ai qu’une réponse pessimiste à leur adresser ; à mon grand regret.
non BHL dit simplement qu’il ya a contradiction entre être voilée et être membre du NPA.
UDC en Italie, CDU en Allemagne, Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin en France etc. CFTC pour les syndicats, oh une musulmane qui ne cache pas son visage : ses cheveux. Le seul reproche à faire me semble l’incohérence idéologique. Pour votre offuscation sélective on dira une « bessonnerie ».
Contrairement à ce que dit Gregory Mund, ce fichu voile, en l’occurrence, n’est nullement un simple « choix vestimentaire » mais un signe religieux ostensible. Dans l’espace public que constitue une campagne électorale française il n’a absolument pas sa place. L’ironie de l’histoire, c’est qu’il s’agisse d’une candidate d’un parti qui se prétend l’héritier du barbu qui a écrit « la religion est l’opium du peuple »…
Bernard Henri Lévy a raison de critiquer la tendance actuelle à tout évaluer, mais il ne va pas jusqu’au bout de sa démarche en s’en prenant plus au symptôme qu’à la cause efficiente du mal qui ronge aujourd’hui nos sociétés. A savoir un système économique en vigueur depuis une trentaine d’années dont le principe de concurrence généralisé à l’ensemble de la planète conduit à la chosification de l’humain. Jusqu’à l’absurde, on ne le voit que trop bien aujourd’hui avec, par exemple, ces agences de notation dont les notes sur la dette des pays Etats génère mécaniquement une spéculation contre certains d’entre eux, menaçant leurs équilibres sociaux.
Si l’humain est ramené à une chose quantifiée et quantifiable c’est d’abord parce que l’humain est pour le “système”
économique actuel assimilé à un capital dont il s’agit d’exploiter la ressource.
Entre le système économique intrinsèquement orienté évaluation quantitative et les Thérapies Cognitives Comportementales et il y a évidemment un rapport certain, mais à ne s’attacher qu’à dénoncer les secondes, on manque la critique sociale et politique, pourtant essentielle, si l’on veut prendre le mal à la racine et faire cesser les ravages de l’évaluation qui concernent désormais pratiquement tout les domaines de nos existences.
L’économie s’étant constituée domaine autonome s’est extraite du champ de la moralité, devenant ainsi a-morale, immorale même si l’on juge ses effets. Il ne tiendrait donc qu’à nous de lui restituer la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, celle des moyens au service de fins humaines. Mais pour cela il faire de l’économie politique, qui consiste à débattre des principes de l’économie plutôt que de ses effets ou, ce que revient au même, de ses quantités. L’utopie de Bentham est devenue réalité : le calcul de l’intérêt individuel est le principe au fondement de tout l’édifice économique. Ce principe amplifié par une finance aveugle et court-termiste menace désormais la civilisation, et sans doute même l’espèce humaine.
La psychanalyse en tant qu’approche purement qualitative de l’humain, de sa psyché, révèle l’absurdité et la nocivité de l’évaluation mais il me semble nécessaire d’élargir le champ d’application de son diagnostic, à l’économie. C’est l’économie, parce qu’elle est devenue a-sociale, qui est la pathologie dont il conviendrait de s’occuper sérieusement.
Il est sans doute de bon ton de pousser des cris d’orfraies en chargeant la barque sur le caractère odieux de choisir tel ou tel candidat. C’est de bon ton mais sans doute pas de bon goût. Porter un jugement discriminatoire sur un choix vestimentaire est enfantin ou pire, liberticide… Un peu de retenue ne ferait pas de mal, mais malheureusement le bon goût ne fait pas toujours bon ménage avec la posture médiatique et l’audimat.
Résolument d’accord avec vous, BHL, concernant la laïcité ! Comment les gens ne voient-ils pas qu’au nom de l’idée de liberté ils défendent une NON Liberté ????? De toute façon il suffit de lire les commentaires pour s’apercevoir que la majorité d’entre eux dénotent plus des réactions « anti BHL » que quoi que ce soit d’objectif et d’intelligent. Quel monde… 🙁
Nous vivons dans un paradoxe : le monde des idées doit être bâillonné par une idéologie dominante : celle de l’état laïc. Mais qu’est-ce donc l’état laïc ?
C’est l’avènement d’un mode de pensé sélectif, qui installe l’être humain sur un piédestal. Qui le place dans une approche au monde objectiviste, car lui seul est sujet. Il prend ainsi une place divine, dominant la nature. Cette perspective est celle des droits de l’homme : seul l’homme à des droit. C’est celle de la technologie : l’utilisation de la nature à des fins créés par l’homme. La gestion des événements suit cette rationnelle : le monde est un terrain que je dois dompter et façonner à mon image. Et quelle est cette image si ce n’est celle d’un individu en perte de valeurs et de contact avec lui-même : d’où la naissance d’une insatisfaction spirituelle, d’un individualisme, de recherche de consolation et de réconfort dans le consumérisme, dans le rejet des valeurs humaines et de leurs cosmologies associées. A travers la fin des cosmologies, on voit la fin du cosmos, le réel perdant tout son sens, l’unique sens est de le recréer, non pas avec bien vaillance, mais avec cette angoisse, ce besoin de plus : d’aller plus vite, d’assimiler plus, d’être plus loin. Preuve que l’espace se dérobe sous les pieds d’un être humain en déroute. C’est la logique de création d’un meilleurs réel : l’homme s’échappe dans la transformation des gènes, comme il s’échappe dans les jeux vidéo, dans ces espaces virtuelles qui peuvent mieux répondre, pour un bref instant, à cette angoisse grandissante.
Ainsi les possibilités techniques sont avancées comme étant illimitées : la consommation peut, ou presque, ne jamais s’arrêter. C’est la négation pure des lois de thermodynamique. Mais comme l’homme se prend pour Dieu(x), fort est de constater que cela ne parait qu’un détail. Le pendant de cette vision illimitée du progrès est qu’il faut un état laïc. CAD un état où les idées sont limitées. Ainsi, voir une femme qui porte un voile : lien avec le divin, affirmation sociale, tradition ancestrale, intentionnalité sexuelle,… cela représente le vaste champ du possible qui, lui, est par nature illimité : l’imagination du rapport à la vie, et l’expression de cette imagination de manière intentionnelle, saine, spirituelle, créative. C’est la croissance du bien être psychique. Cette imagination est, je le pense, la réponse aux angoisses que nous rencontrons. Se poser la question de comment vivre bien, et non comment vivre mieux, tel Evo Morales (président de la Bolivie) nous a appelé à le faire lors du meeting de Copenhague, va dans ce sens. Ne pas croire comme nous l’invite à le faire IBM sur lemonde.fr que la planète est un ensemble de données qu’il tient à l’homme de façonner (à son image : malade) mais qu’il s’agit de l’espace même de notre appréciation, découverte et guérison. Que la terre (et l’homme) possède en elle l’intelligence nécessaire à faire fleurir le potentiel le plus probant de la vie, bien plus que les faux fuyants créer de toute pièce par une intelligentsia mercantiliste. Nos traditions ancestrales, nos recherches de vie saine, alimentées par nos savoirs peuvent être la base d’un développement humain qui ai un sens réel. Se tourner vers l’intérieur et découvrir ce potentiel, c’est dire non à l’état et à la laïcité, deux démons externes frigides qui ne peuvent répondre à nos besoins humains.
La conception du temps, de l’espace et de l’individu découle de cette vision du monde :
Le temps c’est de l’argent. Il faut aller vite. Perdre son temps, quality time, etc. Or le temps linéaire est une création d’un effort de rationalisation, car tout le monde sait que le temps peu passer vite ou passer lentement. Que les cycles se reproduisent, que le temps est une ellipse.
De nombreux jugements de valeur et prise de décision découle de cette approche, fausse, du temps.
L’espace : l’espace est à présent un endroit à gérer, à utiliser, à répertorier et avant tout à s’approprier. On prend comme référence un espace façonné. Tout espace dépourvu de la création humaine est un espace vierge :
Qui détient un potentiel d’exploitation.
Qui est son antithèse ce qui le replace dans la thèse.
Si il n’est conçu comme l’une de ces deux perspectives, il n’existe pas : je suis au milieu de nulle part.
Victor Perichon (victor.perichon(a)gmail.com)
Il serait donc impossible de porter un bout de tissu sur la tête lorsqu’on milite au NPA dans le Vaucluse alors qu’il est possible de porter une énorme croix lorsqu’on est candidat(e) UMP (voir en ligne les réactionnaires réactions de JF Copé, F.Amara et M. Valls : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20100208.OBS6292/?xtmc=amara&xtcr=1 )
Plus nationalement, il serait aussi possible de créer, en 2009 (soit bien longtemps avant la loi sur la laïcité, vous en conviendrez…) un parti nommé CHRÉTIEN-démocrate. Le fait qu’il soit « chrétien » et que sa créatrice, en l’occurence la très-laïque-dans-l’espace-public Christine Boutin, soit membre du gouvernement n’aurait rien à voir. Évidemment !
On croit rêver !
Je suis tout a fait d’accord sur le fait qu’un parti dénommé « Chrétien-démocrate » n’a rien à faire dans notre paysage politique français, car il est contrarie la sémantique même de la laïcité. Par contre, ce fameux parti n’est pas une « invention » actuelle française. Le parti européen « démocrate-chrétien » réunit les partis de droite. Comme dirait un certain Pierre : « Étonnant, non ? ». Source : http://www.europe-politique.eu/groupe-du-parti-populaire-europeen-et-des-democrates-europeens.htm
C’est tout, comme commentaires?
Tous étaient outranciers? diffamatoires? injurieux?
De quoi s’étonner de votre sens du débat!
Je suis d’accord avec BHL au sujet de la femme voilée du NPA. Il est bien connu que les cheveux sont la plus belle parure de la femme, et pour moi, les cacher est un signe de soumission, même si cela reste inconscient pour certaines personnes.
Quant à sa bourde concernant J.B. Botul, je trouve cela très drôle, et surtout c’est une confirmation que les rédacteurs du Canard enchaîné (que je lis toutes les semaines) sont vraiment très forts !!!
Depuis qu’Olivier Besancenot (dont je ne partage pas les idees) a declenche une tempete mediatique en acceptant qu’une jeune femme voilee porte les couleurs de son parti, je suis dubitatif. atteinte a la laicite nous dit on, peut etre … alors je fouille les archives pour savoir combien ont ete gene quand le chanoine Kir, en soutane, etait maire de dijon. Je suppose Monsieur BHL que vous ne manquerez pas de nous expliquer a quel point cela etait scandaleux.
Pardon, je m’exprime mal : Elie Wiesel décrit, dans un ouvrage ou un entretien, un examinateur dans l’exercice de ses fonctions, examinateur qui fait son devoir (« selection duty », sur le site dont je donne les références, recherchez « selection duty » avec l’outil de recherche de ce site, vous trouverez un portrait du parangon des examinateurs).
Et bien monsieur TARIS , très honnêtement, je vous trouve bien plus sage que BHL, et vos idées, elles au moins, ne sont pas souillées par de l’intolérance et de la rhétorique sophiste! je suis entièrement ok avec vous, Mr BHL n’est pas un philosophe aimant la sagesse. Car point de sagesse sans respect!
Je n’ai pas l’habitude de lancé des fleurs, mais je vous trouve bien plus respectueux à l’égard des femmes!
Une femme est avant tout un être libre et indépendant, elle est capable de décider de ce qui est le mieux pour elle autant que l’homme, alors s’il vous plait messieurs, laissez nous vivre en paix!
« Quand on veut vivre parmi les Hommes, il faut laisser chacun exister et l’accepter avec l’individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie. » A. Shopenhauer
Bonjour,
J’aimerai d’abord vous dire que je partage totalement l’opinion exprimée dans le commentaire (ci-haut) de Maxime Taris. Au nom de quoi ou de qui a t-on le droit de refuser à ces femmes voilées le droit du libre choix, du libre arbitre? De la liberté de disposer comme elles le veulent de leur corps? Pourquoi systématiquement on les accuse d’être des êtres inférieurs qui n’ont pas la capacité de réflichir, de savoir ce qui est bien et bon pour elles? Pourquoi vous vous arroger le droit de décider à leur place? Et pourtant, quand on leur demande, elles répondent que c’étaient leur choix d’être voilées. Pourquoi vous vous posez en tuteurs qui dicident à leur place? Est-ce au nom de la LAÏCITÉ? C’est quand même étrange pour un pays qui se dit laïque de s’immiser dans la la liberté de conscience de ses habitants? Va-t-on assister à la naissance d’une police des moeurs en France? Je ne vois aucune différence entre l’Iran qui impose aux femmes le voile et la France qui leur impose le non-voile. Dans les deux cas, ces femmes n’ont aucune liberté de choisir. C’est triste pour la France de Montesquieu d’en arriver là!
Je suis extrêmement scandalisé par cette démarche insidieuse de la hiérarchisation des cultures: entre vous les occidentaux, Libres, Intelligents, Développés, … et le reste, que vous tenter de ramener sur le droit chemin pour enfin voir la lumière des libertés. Je trouve cette conception de la liberté « odieuse”, “un objet de scandale”, “un outrage que l’on ne saurait voir et qu’il conviendrait de dissimuler”, et je ne reprends que votre vocabulaire. Ayez au moins l’intelligence d’accepter qu’on puisse être différent et laisser un minimum de doute quant à la pertinence de votre conception de la liberté, une conception qui est malheureusement totalitaire et dogmatique.
Je ne suis pas d’accord avec vos propos sur Olivier Besancenot ; ainsi le comparer à un tyran relève d’un acharnement contre cet homme.Je ne vois pas en quoi ses propos sont « odieux »ni déplacés .Je ne pense pas que Mr Besancenot soit un partisan de cette forme d’asservissement et d’atteinte aux droits des femmes qu’est le port de la burqa (et je suis d’accord avec vous sur le fait de sa sur-médiatisation ).Peut être que cette femme porte le voile uniquement par envie ce qui relève d’un choix purement personnel mais accuser Olivier Besancenot de soutenir la burqa est un raccourci un peu trop facile à mon goût et me choque profondément.
Vous faites allusion aux pays dans lesquels le port du voile est FORCE et citez la révolution à Téhéran des femmes qui manifestent contre cette prescription mais en France il me semble que nous respectons le liberté de culte d’autrui dans la mesure où il n’enfreint pas nos principes.La proposition de Mr Besancenot peut être interprétée comme étant une volonté d’intégration de cette femme malgré le grand tumulte qu’a suscité sa tenue ces dernières semaines et n’est , de mon point de vue, pas choquant.
Du calme cher Monsieur,
Je ne sais pas si c’est par emportement ou mauvaise foi, mais il me semble que vous avez perdu tout discernement. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec Monsieur Levy mais ne déformez pas ses propos. Un peu d’honnêteté, voyons! Vous êtes loin d’être un analphabète et vous savez très bien que les mots que vous citez concernent la nature de la décision politique et non la candidate
Quel triste emportement de votre part, Bernard Henry Levy. Vous usez des figures la réthorique comme un sophiste ignorant du vrai visage des femmes. Vous qualifiez la décision d’Olivier Besancenot d’odieuse ! Croyez vous réellement que Monsieur Besancenot soit un monarque ayant droit de vie ou de mort sur le peuple de France? pensez vous que lorsqu’il propose à une femme Française de porter la voix de son parti, il le lui ordonne, sans qu’elle n’ait le choix de dire non ou d’exprimer sa propre pensée ? Non, je ne vous croit pas aussi naïf, quand vous qualifiez cette décision d' »odieuse », vous usez de la réthorique pour dénigrer cette femme, vous lui refusez l’intelligence et le libre arbitre. Et vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère, vous dites à son sujet qu’Elle est ( je vous cites) : « odieuse », « un objet de scandale », « un désordre qu’il faudrait maîtriser », « un outrage que l’on ne saurait voir et qu’il conviendrait de dissimuler », « une impureté » !!! Et tout cela en quelques lignes!!! Qu’est ce qui, en vous, justifie cette colère? Qu’est ce qui vous permet de penser que cette femme n’a ni le droit à la parole, ni le droit à la politisation de son opinion? Vous montrez encore une fois, à votre insu, toute la violence de votre pensée. Vous êtes un bien triste personnage. Rassurez vous, je ne vous refuse pas le droit d’expression, vous avez le droit vous aussi de vous exprimer librement, ce que je refuse, c’est qu’on puisse vous qualifiez de « philosophe », vous êtes à l’exact opposé des amoureux de la sagesse et de la tempérance. N’hésitez pas à me répondre si je me trompe en quoi que ce soit, je tiens aussi à préciser que je ne suis pas affilié au NPA, je ne suis qu’un observateur citoyen.
Du calme cher Monsieur,
Je ne sais pas si c’est par emportement ou mauvaise foi, mais il me semble que vous avez perdu tout discernement. Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec Monsieur Levy mais ne déformez pas ses propos. Un peu d’honnêteté, voyons! Vous êtes loin d’être un analphabète et vous savez très bien que les mots que vous citez concernent la nature de la décision politique et non la candidate.
Je ne sais pas si Maxime Taris est un observateur citoyen, mais au regard de ses propos, il laisse transparaitre une sympathie douteuse sur les régimes musulmans extrêmistes et sur les ennemis intérieurs de la France qui se regroupent autour de la banniére de Besancenot.
Si BHL a des défault, qui n’en a pas ? son analyse de l’odieux est juste et ses propos restent mesurés devant ceux qui révent de détruire notre nation à la maniére de Pol Pot.
Si ce jour devait arriver, je ne serai pas un observateur citoyen !
Vous dites à son sujet qu’Elle est ( je vous cites) : “odieuse”, “un objet de scandale”, “un désordre qu’il faudrait maîtriser”, “un outrage que l’on ne saurait voir et qu’il conviendrait de dissimuler”, “une impureté”
BHL dit exactement le contraire.
Le plus étonnant est, à la fin du fin, le secours apporté par le NPA aux religions…n’est-ce pas ?
L’évaluation, Elie Wiesel en donne une très belle description lorsqu’il décrit la sélection (« selection duty », ici http://www.ushmm.org/wlc/en/ ).
De quel assomoir nous parlez-vous, M. Lévy ? Etrange mot que cet assomoir étranger des dictionnaires. Erreur de frappe ? Sortiez-vous d’un assommoir, si tant est qu’il y en existe encore.
Une petite réflexion à l’autoproclamé philosophe de gauche. Dénoncer le port du voile par la candidate du NPA sous couvert de laïcité, pourquoi pas. Je suis moi même un laïc profond et je dirais même que les religieux de tous bords m’emmerdent avec leur superstition. Mais si l’on veut être laïc jusqu’au bout, pourquoi ne pas fustiger ce déballage de politiques qui se pavanent sur les tapis rouges lors du d^^iner du CRIF tous les ans? Nous n’avons pas entendu non plus BHL s’insurger lorsque l’ensemble de la classe politique a participé à une messe lors de la mort du dernier pape. le gouvernement dans une église ne le choque-t-il pas?
Je veux bien qu’il parle de laïcité, mais pas en fonction de la religion.Les politiques sont libres d’avoir la religion qu’ils veulent mais qu’ils la gardent en privé. Ils n’ont en aucun cas le droit de se rendre à des diners ou à des offices religieux, en tout cas pas en tant que responsables politiques.
Bonjour.
Pas de chance… mais qui ne s’est jamais fait piéger par le talent ?
Il y a juste un truc que je ne comprends pas…
Quel est le principe de laïcité qui pousse à contraindre l’abandon d’une pratique religieuse – à travers une de ses manifestations ? Il me semble plutôt que l’éducation inviterait à laisser s’exprimer de façon ostensible ces choix de vie assez forts.
Je suis de famille mécréante, républicaine, petit-fils d’instituteurs de campagne (les clichés que cela véhicule sont assez conforme à la réalité !), j’ai bientôt quarante ans et il me semble avoir intégré complètement l’idée que tout un chacun peut manifester ses appartenances religieuses (croix, médailles, voiles, coiffes diverses et autres symboles), ethniques (costumes traditionnels, boubous, culotte de peau bavaroise, coiffe alsacienne ou bigoudène), son appartenance politique (badges, pins, insigne, cravate moche, costume ridicule), ou bien encore préfère suggérer une esthétique musicale préférée (piercings, t shirts…) sans pour autant que cala n’altère mon appréhension de la personne, de ses idées… outre le fait d’intégrer le message qu’il/elle a bien voulu faire passer.
C’est pourquoi je ne crois pas que cela soit odieux pour un sou… Que cela évoque chez certains le combat de ces femmes à l’endroit de ces trop nombreuses dérives religieuses c’est certain (la dérive étant très loin d’être le privilège du monde Musulman). Mais je trouve que cela ressemble à un paralogisme d’en faire l’amalgame !
quand la bêtise s’invite voilà ce qu’on obtient (cf ci-dessus).
1 – c’est d’évaluation en entreprise qu’il s’agit et d’une évaluation sur seul critère économique…aucun rapport avec l’école
2 – je ne vois pas en quoi une femme qui porte un foulard rassemble … elle ne rassemble certainement pas les femmes qui ne veulent pas en porter no en voir un ci possible. C’est une invasion qui n’a rien de culturelle. « Il y en a qui lorsqu’on parle Culture, nous sortent leur culture » et c’est insupportable.
Merci BHL pour la suite … pour le canular il n’est pas mal non plus
S’attaquer à Kant et au foulard sous ces « angles », confirme que Mr BHL « refoule » son objectivité intellectuelle, quand à son raisonnement sur l’évaluation il ne fait que confirmer ma remarque et le premier commentaire peut donner une idée sur les conséquences d’un tel raisonnement.
Si le NPA décidait de présenter une savoyarde ou une catalane en costume traditionnel, est-ce que ça ferait un tel pataquès?
Et pourtant elle aurait les cheveux cachés par une coiffe ou un foulard.
Ce n’est même pas un voile, c’est un fichu, mon cher.Vous devriez aussi observer qu’elle porte un pull et un jean…quant à ce qu’elle pense personne n’est concerné.Ce genre de sujets sont le signe d’une société en décdence.Attendez l’arrivée de l’Asie, futur centre du Monde, et vous esrez servi en matière d’accoutrement.Enfin quand la France était installée au Maghreb pourquoi ne faisait-elle pas prévaloir son shoking au sujet de haiks, djellabas, gandouras que portaient les indigènes musulmans et juifs.Grands esprits des lumières réveillez -vous ils sont devenus paranos ces lumpen observateurs.
Non, évaluer ne tue pas, ça n’a jamais tué et ça ne tuera jamais.
Il n’y a rien de plus naturel pour une entité pensante que d’évaluer, toute réflexion sensée produire une analyse, passe nécessairement par différentes étapes d’évaluation.
L’évaluation est même une étape utile lorsqu’on souhaite justement évoluer, sans évaluation, pas d’évolution.
Mais le moyen n’est pas un but, et l’évaluation n’est finalement qu’un moyen d’atteindre un but.
Le problème, le vrai, est celui du but.
Dire que le but premier, principal, essentiel donc, d’une entreprise est de gagner de l’argent, cela semble une évidence pour tout le monde aujourd’hui, une affirmation qui ne peut souffrir d’aucune contestation.
Or, l’employé, l’individu, l’être, l’humain, quelque soit son poste dans la pyramide hiérarchique des entreprises « capitalistiques », n’est, au même titre que l’évaluation, qu’un moyen de servir un seul et unique dessein : l’enrichissement du capital.
Le but seul compte, quelques soient les moyens.
Nous avons érigé l’argent en valeur suprême, absolue, universelle et unique, divine presque, tant que l’être humain ne sera qu’un simple moyen, échangeable, dispensable, négligeable, au seul service de ce Dieu, aucune chance de faire de l’entreprise un lieux de vie et d’épanouissement, de camaraderie et de solidarité, aucune chance… évaluation, ou pas.
Génial! Maintenant je vais dire aux profs: arrêtez les gars, pas d’examen, je ne veux pas me soumettre à un monde qui est dominé par l’évaluation. L’évaluation tue! « qui dit évaluer dit chiffrer et qui dit chiffrer dit, par définition, réduire un humain à sa part quantifiable, éliminer de lui tout ce qui est désir, libido, caprice, lapsus, accidents de l’inconscient ou de l’âme, bref, vie – et c’est donc, qu’on le veuille ou non, le transformer quasi mécaniquement en non-vivant, en zéro, en déchet et, à terme, selon la plus ou moins grande résistance de chacun, le pousser peut-être au suicide. » Je vous tiendrai au courant de la réponse. Trop fort.
Je rajoute ceci: Absolument d’accord avec DavidG. Entre un voile et un simple foulard il y a un monde. On voit son visage. Elle n’a pas franchement l’air d’être une folle intégriste. Elle représente les femmes comme nous, de double culture. C’est important d’avoir des dirigeants qui nous ressemblent! Il faut justement, bhl, permettre à des gens modérés d’accéder au pouvoir. Vous vous rendez compte de ce que vous dites? un foulard serait maintenant comparable à une burka?
Entièrement ok avec Nadjette, je suis non voilée, féministe, laïque et de gauche! cependant scandalisée par vos propos et par ceux des gens qui en tiennent de pareils. c’est pour ma part de l’extrémisme évident!
Une femme voilée ou pas, c’est un choix individuelle avant tout (laissons de coté les exceptions), ce qu’il faut combattre ce sont les soumissions diverses d’Homme à Homme! Et ce qu’il faut défendre avant tout c’est le choix individuel, la liberté, la vraie!!! Pour ma part il est tout aussi scandaleux d’obliger une femme de porter un foulard si elle n’en veut pas que de lui interdire de le porter si elle en exprime le désir! Car cela touche gravement à la liberté individuel! Pour vous Burqa =foulard?? ET BIEN C’EST DU JOLIE! Encore une bourde!!! vous devriez plus vous informer avant de parler.
La meilleure exégèse de BHL consiste à courir voir le spectacle de Stéphane Guillon sur la scène du Théâtre Déjazet à Paris. J’y étais hier soir. Le sketch du photographe de mode tirant le portrait de BHL en Afghanistan (pour Paris-Match) entre tank indéplaçable, barbus ébahis et ventilateur de fortune pour animer la géniale mèche du reporter en tenue Armani, c’est vraiment le clou du spectacle, grandiose, inénarrable, à mourir de rire et de salutaire dérision !!! Cette vision m’a confirmé dans mon jugement que j’avais synthétisé naguère sous forme de devinette : « Philosophe de cour auréolé de blondeur platine. Célèbre pour son périple nord-américain, son pied-à-terre marocain, ses amitiés afghanes. Les initiales du showman intello évoquent un bazar parisien réputé pour son rayon quincaillerie. Qui suis-je ? » Merci au méchant Guillon de répondre avec un immense talent et à Jean-Baptiste Botul de parachever ce triste mais hélas récurrent canular vivant.
Moi, franchement, ce que je ne trouve pas normal c’est qu’une maison d’éditions comme Les Milles et une nuits (que je croyais sérieuse) publie un philosophe qui n’existe pas. Et surtout, vous avez vu leurs déclarations? Ils continuent de dire que le philosophe existe. Il paraît que le type a été publié dans plusieurs langues. Vous imaginez la honte pour la France quand les pays en question vont se rendre compte de la supercherie. Ça va donner ça: « Ah, la France n’a plus de philosophe », elle n’en a tellement plus qu’elle est obligée d’en inventer. Ça craint. Maintenant avant d’acheter un livre de cette maison d’édition, il va falloir que j’enquête pour savoir si l’auteur existe. Non mais!
Je suggere d’arreter de réagir à ce philosophe botuliste. C’est exactement ce qu’il cherche et c’est de celà qu’il nourrit son fonds de commerce.
Et pourquoi, monsieur BHL, pourquoi est-ce qu’une femme voilée ne pourrait pas se présenter en tant que candidate? Cette femme représente bon nombre de femmes de ce pays. Elle est de plus pour un gouvernement laïque! La seule chose c’est que dans sa vie privée, qui ne regarde qu’elle seule, elle a pris la décision de porter un foulard. Et pourquoi pas dans le parti de Besancenot? Faudrait-il qu’elle se présente dans le parti de Le Pen? Heureusement que certaines personnes, comme Besancenot se montrent plus tolérants que vous… Ce n’est pas en privant les femmes voilées de vie sociale (école, vie politique, travail dans les institutions gouvernementales) qu’on règle le problème. Bien au contraire. Que voulez-vous monsieur BHL que les femmes voilées restent enfermées chez elles?! N’importe quoi.
on s amuse comme on peux ,mais c est d un ridicule a tout epreuve de M PAGES a M BHL en passant par tout ceux qui savait et ricannees sous cape
reconnaitre une erreur ça vous agrandit mais quand vous utilisez l’adjectif « odieux » ça vous vous fait tomber d’en haut,une telle virulence traduit de l’emotion et non de la reflexion.
…et si ce BHL charisamtique n’était que l’invention littéraire, canular génial, objet très médiatique, dans lesquels ses sont englués les plus grands (pas de honte à celà….), d’un certain BHL? car en lisant bien, c’est bien moins que Kant, bien moins que Marx, bien moins même que Botul!
victor
Selon « môsieur » BHL, seul un génie est en mesure de le porter à faux. Nous autres, pauvres mortels, nous ne sommes pas à la hauteur de ce grand « môsieur ». Que dire ? Cela se passe de commentaire…
Par contre, quand on met les trois sujets en parallèles, on en déduit effectivement que la leçon n’a pas été retenu. Toujours autant d’avis tranchés sans réelle réflexion sur le sujet et surtout, sans prendre la peine de se renseigner.
Les leçons de démocratie, c’est un des fonds de commerce de « môsieur » BHL mais c’est une bien étrange idée de la démocratie qu’il défend dans le passé comme aujourd’hui. Ainsi dans la pseudo « affaire » de la candidate voilée.
Le NPA et son porte-parole sont bien embarrassés mais c’est le principe même de la démocratie : les militants ont choisi et les dirigeants de leur parti n’ont qu’à respecter cette décision.
De plus, comme certains le rappel, il existe de nombreux précédent et certains toujours d’actualité; mais ils n’ont pas fait et en font pas de vague tout simplement parce qu’il ne s’agissait pas de musulmans sans doute mais aussi parce que les média n’ont pas jugé bon de les relever sans doute. Personnellement cette candidate me pose un problème parce que je suis républicain et laïc. Mais cela me pose autant de problème que ceux qui mettent en avant leur confession catholique, juive ou autre ! Au passage, cela ne choque personne que notre Président de la République soit Chanoine, même honoraire ?
Même chose sur la pseudo-analyse du monde de l’entreprise par « môsieur » BHL : oui le capitalisme a quelque chose d’affreux, oui l’individu est nié, et ? Ce n’est pas nouveau par contre vous avez la fâcheuse manie de tout mélanger et surtout, d’intellectualiser avec rien quelque chose que vous ne connaissez pas.
Les idées toutes faites n’ont rien de bon… Pour ma part je ne vous donnerai pas de leçon de philosophie, en contre-partie un peu de retenu sur ce sujet comme sur d’autres serait le bienvenue de votre part…. monsieur.
la véritable question étant… Qui prête encore le moindre intérêt aux écrits de BHL ? Ne serait-ce pas LUI le canular le plus aboutit ?
Je souscris à ce qu’écrit Marie ci-dessus. Et j’ajoute que la candidate porte un foulard, pas un voile. Mais quand on a un voile très noir devant les yeux qui déforme les réalités dans le sens qu’on veut leur donner, on n’est pas obligé d’être rigoureux, évidemment.
Cher BHL,
Seriez donc vous-même un canular ?
🙂
« Très brillant » sans aucun doute, mais « très crédible », là vous vous enfoncez BHL. L’histoire est volontairement farfelue, l’intention du véritable auteur n’était pas de piéger les lecteurs…
Par ailleurs ce livre parut en 1999. En 2004, il ne s’agissait que d’une réédition.
« Et je m’y suis donc laissé prendre comme s’y sont laissé prendre, avant moi, les critiques qui l’ont recensé au moment de sa sortie ; comme se laissés prendre, autrefois, Pascal Pia et Maurice Nadeau au faux Rimbaud inventé par Nicolas Bataille et Akakia-Viala »
Mon cher BHL, il faut choisir : ils se sont laissé prendre ou ils se sont laissés prendre ….
« Olivier Besancenot demandant à une femme voilée de porter les couleurs de son parti, aux prochaines élections régionales, en Provence Alpes Côte d’Azur. »
et à Sarcelles, qui demande au conseiller municipal de porter la kipa pendant la réunion du conseil municipal ?
Pas mieux.
Un petit rectificatif a la phrase de BHL qui dit que les évaluations tendent a « transformer quasi mécaniquement en non-vivant, en zéro, en déchet une personne ». Ce n’est pas tout a fait vrai ! mais plus simplement ces méthodes de quantification au travail, tendent elles plutôt a vouloir transformer les individus en « objets » quantifiables.
Déjouer ce piège serait de mettre en evidence la faible fiabilité des outils d’analyse qui y sont employés.
A preuve, et il n’est est de plus évidente: les changements incessants de méthodes et ses cohortes d’écoles incertaines et ephémères.
Problématique connue des DRH qui hors la boule de cristal, le Pifomètre, ou le test de la période d’essai n’ont pas d’autres outils a disposition. l’Humain ne se réduit pas à des équations, c’est lui qui les formule et les réduit, et c’est bien la Poule qui fait l’oeuf et non le contraire.
Oui, il est très fair play. Il reconnait avoir été trompé mais par un homme génial. D’ailleurs il fallait etre génial pour réussir à tromper BHL n’est-ce pas. On retiendra donc que BHL est un grand homme meme lorsqu’il est pigeon.
Mais avait-il le choix?
Commenter un livre sans prendre le temps de faire un minimum de recherches documentaires, ça tient quand même de la paresse intellectuelle. Le canular était tout de même bien connu. Je pense qu’il n’y a qu’un terme pour qualifier le botulisme de BHL : amateur. Et puis, qu’est-ce qu’il nous raconte avec ses histoires de France Télécom et de burqa ? On essaie de changer de sujet Benny ?
Au passage. Besancenot n’a pas invité la femme voilée.
Les militants locaux l’ont choisi démocratiquement comme candidate et de fait imposé au NPA. Ce qui met la direction dans une situation délicate. Le rapport de force change au sein du NPA, rappelant ainsi la réalité de classe aux trotskystes.
Encore une chose que Marx n’avait pas prévu ?
A mon avis, Marx ne prévoyait pas dans son analyse de la lutte des classes, que des sujets subalternes viendraient altérer cette bataille sans fin entre classes populaires et oligarchie capitaliste.
Il n’avait pas prévu qu’on viendrait noyer le noyau dur du débat économique et social avec des considérations ethniques comme la burqa, ou des considérations débiles comme la grippe A.
Force est de constater que nos médias, ne parlent pas des sujets qu’il faudrait. On se demande d’ailleurs toujours, ce que propose réellement cette femme dont on sait seulement qu’elle est voilée. Aurait-elle un bon programme régionale ? Pour qu’on nous en dise si peu à son sujet ? A part qu’elle est voilée, et que c’est une injure faite aux Iraniennes (qui n’ont strictement rien à faire d’un pays d’attardés mentaux qui sombre jour après jour dans le giron d’une Amérique du nord qui a perdu pied) ?
Si elle a été choisie par les camarades du département c’est qu’il y a des raisons. Mais c’est précisément ce qu’on refuse à ces femmes : le droit à la parole, et le droit d’être quelque chose de bien. Donc +1 pour le département qui l’a choisie.
Et si c’était la lutte des classes qui venait détourner le débat de la lutte contre les croyants ?
« Olivier Besancenot demandant à une femme voilée de porter les couleurs de son parti » : tout est faux dans cette affirmation. Besancenot n’a rien demandé, c’est un vote local de mettre sur la liste (en position non-éligible) une militante du NPA qui en est une responsable départementale ! Avant d’écrire, mieux vaut se renseigner…
Et qu’on nous précise : faut-il interdire une femme portant un voile d’adhérer aux partis politiques ?
Qui a critiqué l’abbé Pierre lorsqu’il été député et qu’il siégeait en soutane ?
Ha, une information dont je n’avais pas connaissance, l’abbé Pierre a été député ? Et il siégeait en soutane ..!? Merci de l’info.
Toujours les mêmes obsessions anti-Musulmans de BHL, sioniste avant tout !
A désespérer même quand, comme moi, l’on est farouchement attaché à la laïcité.
Marc Antoine
Moi je sais ce que je vais lire ce week-end. Bhl peut-être mais Botul sûrement. Parvenir à tromper BHL! C’est pas donné à tout le monde. C’est la gloire pour Pagès! Il y en a un qui doit être content avec toute cette histoire! Il va vendre des livres comme du petit pain.
Putain, je me sens assez conne… Je dois dire que j’avais les oeuvres complètes de Botul et ne savais pas que c’était un canular. Franchement le mec est doué. BHL a raison de le signaler. Honnêtement il s’y connait en philo le Pagès. J’étais prête, moi, à faire la même bourde dans mon mémoire… Une question: Que fait Pagès dans le Canard, franchement le mec il pourrait être philosophe et un bon!
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité (Georges Brassens, Vénus Callipyge)
Pourquoi?! Pour une fois, UNE fois seulement, je trouve qu’il a la classe de dire qu’il a eu tort. Alors pour UNE fois, une fois seulement, je tire mon chapeau à BHL. J’espère que ça ne m’arrivera plus, LOL…
Il faut être un peu con pour prendre au sérieux « la vie sexuelle de Kant » quand on connait Kant le moins du monde. Pourquoi pas « Les galipettes d’Einstein » ?
Il est fairplay le type, il faut l’avouer.
C’est vrai, il faut bien lui reconnaître ça.
Vouivoui.
Après, une telle bourde comique,
Le choix d’ « évaluer tue » sonne comme une mise en garde à ceux qui seraient tenter de tirer des conclusions autour de cet hilarant Buzz. Mais « évaluer tue » est en même temps un sujet bien fédérateur, tellement fédérateur qu’il réussit à rendre l’homme BHL encore plus humain. L’erreur l’étant déjà. Le voilà sensible, juste. Le juste de nos lieux communs.
Dans le cas Botul, après avoir rappelé les méprises historique des autres, comme pour diluer la votre, plutôt que la malhonnêteté, vous plaider l’erreur…
Et Puis envolée lyrique et pente glissante; entre femme voilée aux élections régionales et burqua. Syllogisme primaire et rapprochement malsain entre burqua et fichu, négation et pudeur, liberté et pensée unique.
Ce sont ces pensée réductrices, ces avis sur tout, les vrais signes de l’ enfermement. Si de Botul, vous devriez retenir une leçon, retenez qu’il ait déjà suffisamment difficile de penser à tout, pour pouvoir prétendre penser sur tout.
Que vous vous contentiez de vouloir faire exister ceux qui n’existe pas ne fait de mal à personne, mais que vous puissiez tenter d’empêcher d’exister ceux qui existent est nuisible.
L’erreur est humaine, persévérer est diabolique.
Reichad
nous sommes nombreux à penser qu’un rappel d’entartage serait bénéfique !!!
De qui vous moquez-vous? Quel rapport entre Botul, très crédible d’après vous, ça commence bien (les néo-Kantiens donnant des conférences au Paraguay, c’est crédible comme pas permis…Vous auriez au moins pur lire le livre dont vous parlez sans le connaître, maintenant, mais non, toujours pas?), l’évaluation, Besancenot et la Burqua?
Je crois que cet article est un canular, sinon quoi d’autre?
http://www.lepost.fr/perso/s-p/prive/
Sauf que cela fait 6 ou 7 ans que l’on sait que c’est un canular, et qu’il suffisait de chercher à se renseigner un peu sur l’auteur…
L’irrelevance des idées politiques de Besancenot sont à la hauteur de son inconstance d’analyse de la vie politique. Un temps il dira que le débat sur l’identité nationale est une absurdité en dénonçant une « opération électoraliste » (et je suis absolument d’accord), un temps il utilisera celui-ci (puisque le débat sur la Burqa n’est autrement que le petit frère du premier débat) à des fins politiciennes. Cet homme « est un manipulateur » a déclaré Xavier Bertrand, le même qui veut que l’on dise aux Français la vérité, et qui lui même est bien incapable d’expliquer la hausse vertigineuse de la fiscalité locale dans ses propres contrées picardes. Un manipulateur peut en cacher un autre. La manipulation est-elle (en politique) une forme d’extrémisme, de propagande?
Quelle clown pathétique vous faites, mon pauvre !
ok, j’adhère à cette critique de l’évaluation. dont, soit dit en passant, ceux qui la promeuvent et la mettent en pratique sortent des nos grandes écoles où professent nos grands philosophes. car la pratique intensive de l’évaluation ne vient pas d’une décision de sous-fifre.
cela dit, quel rapport avec la femme voilée de la liste Besancenot ?
et pourquoi alors ne pas parler de cet élu de Sarcelles qui porte la kippa au sein du conseil municipal ? et qui se croit obligé de la porter.
Vous ne vous en tirerez pas comme ça avec le coup de Botul, ni d’ailleurs ceux qui vous ont encensé sans vous lire vraiment. Une simple recherche sur Google aurait suffit.
Vous avez succombé à la facilité non à un « très brillant et très crédible canular ».
Minable !
pompeux cornichons !!!
Après Arthur : BHL !!! Je me MARRE !!!
l’important n’est pas qu’il existe ce Botul mais plutot finalement la démonstration qu’on peut en tirer… Je cours trouver la philosophie de la guerre dès sa sortie. Je vais le parcourir avec rigueur et critique. Et Botul ne sera qu’un élément de réflexion virtuelle mais ce qui est important c’est la démonstration…