Manuel Valls : Discours de l’Atelier
Longuement ovationné par la salle à la fin de la représentation, Manuel Valls est monté sur la scène et a dit quelques mots à une salle pleine et où il y avait un groupe très important d’ « amis du CRIF » amenés par le président du CRIF, Roger Cukierman. « C’est très étrange de se retrouver de ce côté-ci de la scène, car je ne suis pas acteur » a commencé par présenter le Premier Ministre.
Puis : « j’ai beaucoup d’admiration pour Bernard-Henri Lévy. Je sais combien il a consacré de temps et d’énergie à cette pièce, portée par un acteur, Jacques Weber, que nous admirons tous ».
Il a ensuite commenté les thèmes abordés par la pièce en ces termes : « L’Europe peut sortir de l’Histoire. A partir de Sarajevo, du drame que la Bosnie-Herzégovine a connu, de ce qui s’est passé dans l’ex-Yougoslavie trois ans après la chute du Mur de Berlin alors que chacun pensait que la liberté, la réconciliation avaient triomphé, ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine et plus loin encore, de l‘autre côté de la Méditerranée, les dangers que nous connaissons, les menaces que nous vivons en France et en Europe, la montée des populismes et de l’antisémitisme, les dangers du djihadisme, avec ces citoyens qui partent apprendre la terreur et l’horreur pour se retourner contre leur propre patrie et leurs compatriotes : eh bien, à travers tout cela, nous savons que l’Histoire est tragique ».
Pour lire le compte-rendu du discours improvisé de Manuel Valls, cliquez ici.