Pleurs (Llanto) pour les beaux taureaux entiers, filmés dans les pâturages de Salamanque et lors de leur entrée dans l’arène ; qui après une dizaine de terribles puyas deviendront invalides, entre les voix des amateurs et des professionnels. Ils vivront délaissés dans leur terrifiante agonie.
« …de fois on donne des bombes à qui réclame des bonbons ? »
« …et que de fois le picador bousilleur d’invalides finit-il comme Trotsky montreur de lapins ? »
« …le génie a-t-il la brutalité de l’esprit ? »
« …trop vain pour tout dire ; peu soucieux d’invalidité ? »
« …je m’en voudrais de ne pas souligner le supplice de l’invalide ? »
« …le manque de générosité peut-il être une manque de considération pour tous ? »
« …le feu, brûle ? » (Paul Valéry)
« …la certitude ne fait ni le mystique ni le torero ? »
« … en fréquentant une foule enthousiaste et une cuadrilla très élogieuse peut-on apprendre à se connaître soi-même ? »
« …il a des puyas pour bousiller cent mille invalides ? »
« …prévoir a las cinco en punto de la tarde est-ce désespérer ? »
« …pour être valable l’hypocrisie du apoderado doit-elle être consciente ? »
« …j’ai les pieds trop courts pour être un bon picador amocheur »
« …aficionado d’une imprécision extrême pour son acuité ? »
« ..on ne meure pas pour des foutaises on meurt à cause de… »
« …ils finissent pour se lasser, de jouer des rôles… ils en choisissent un autre ? »
« …nous sommes trop simples pour goûter les plaisirs qui semblent nous appartenir ? »