PIC-NIC   de Fernando Arrabal en el foro « El Cubo » del Instituto de Artes   Dirección de Alejandro Martínez (Alejandro Sánmar.)
A partir del próximo viernes 27 de septiembre  presentamos para el 27 Festival Internacional de Teatro Universitario (FITU27) de la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM)  representando al Instituto de Artes de Nuestra Universidad Autónoma del Estado de Hidalgo (UAEH)  La obra también está dentro de la programación de  « Semana de las Artes » un espacio universitario de reflexión y difusión de  Teatro, Artes visuales, Música y Danza.
***
Fernando Arrabal né en 1932, on peut souligner à quel point son enfance a été marquée par la figures de son père, opposée aux antipodes de la réalité: un père emprisonné pour avoir refusé de collaborer avec la partie nationale, vainqueur de la guerre Civils espagnols, et rester fidèle à la Seconde République, qui parvient à fuir la prison et ne sera plus jamais connue.
Après son amitié avec différents artistes il a finalement réussi à s’installer en France grâce à un destin malheureux : tomber malade de la tuberculose lors d’un séjour universitaire. Commence alors un voyage artistique ascendant dans le pays gaulois, qui comprend notamment des contacts avec le groupe surréaliste d’André Breton, l’amitié d’artistes tels que Andy Warhol ou Tristan Tzara et, enfin, une position proche du surréalisme et, enfin, héritière de vers un courant plus personnel. D’où précisément l’émergence du mouvement panique, parmi d’autres actions similaires.
Sa première pièce, connue actuellement sous le nom de Pic-Nic  (1946). Une pièce qui part d’un cadre  cinglant, une manière de critique basée sur l’humour. Sur scène, un dimanche, le soldat Zapo, ennuyé d’une guerre qu’il ne comprend pas, est surpris par ses parents, qui ont décidé de faire un pique-nique avec son fils, qu’ils n’ont pas vus depuis longtemps à cause des batailles. . Au cours du repas, un autre soldat de l’autre côté fera son apparition et rejoindra finalement la famille.
Cette représentation suppose un plaidoyer  en défense claire du pacifisme. Les deux principaux soldats, Zapo et Zepo, sont le reflet de la même réalité: un soldat qui occupe une position sans savoir pourquoi ou qui voulait y être: se battre pour se battre, se battre pour se battre. Les deux personnages avaient une vie insouciante, oubliant les nouvelles de la guerre, mais ils ont reçu l’appel au combat bien qu’ils n’aient pas été préparés ni compris les raisons. M. Tepán, les parents de Zapo, sont satisfaits des événements, bien qu’ils ne puissent éviter les comparaisons avec celles d’avant la guerre, avec la façon dont ils se sont également battus sans savoir pourquoi, uniquement rouge contre bleu, tandis que les femmes voyaient les fenêtres à travers la fenêtre. des batailles
Zepo: J’ai essayé d’apprendre à faire autre chose, mais je ne pouvais pas. Alors j’ai continué à faire des fleurs de chiffon pour passer le temps.
Mme Tepán: Et vous les jetez?
Zepo: Non. Maintenant, j’ai trouvé un bon utilitaire: je donne une fleur à chaque partenaire qui meurt. Je sais donc que peu importe le nombre que je fais, je n’abandonnerai jamais. (p. 72)
La catharsis réalisée par le public consiste à observer de l’extérieur une situation considérée comme folle, avec des personnages au comportement enfantin, mais qui sert à aborder la réalité, non plus folle ou folle. . Zapo (et Zepo, miroir de cela) a une attitude d’enfant, comme Arrabal nous le montre avec la conversation téléphonique du début, une scène initiale dans un élément de costumbrismo naïf. Mais même le comportement de M. Tepán est incompréhensible, entrant en pleine campagne militaire pour pique-niquer avec son fils.
M. Tepán: Alors, comment êtes-vous entré en guerre?
Zepo: J’étais un jour chez moi en train de réparer le fer à repasser de ma mère lorsqu’un homme est venu et a dit: « Es-tu Zepo? Oui. Eh bien, ils m’ont dit qu’il fallait que tu partes à la guerre. » Et puis je lui ai demandé: « Mais quelle guerre? » Et il m’a dit: « Tu es grossier, ne lis-tu pas les journaux? » J’ai dit oui, mais pas à propos des guerres.
Zapo: Egal, vient de m’arriver. 
D’autre part, nous pouvons également percevoir une critique de la répétition cyclique de la folie de la guerre, ainsi que contre l’orgueil du concept de tout ce qui est passé est meilleur , représentant ici les batailles avec les chevaux des pères. L’explication d’un exploit aussi dangereux surprend le spectateur, ayant pu se rendre sur le champ de bataille sans que personne ne l’en empêche. De plus, aucun personnage, à l’exception de Zapo, ne semble surpris par la présence de ces personnages, pas même les brancards qui ramassent les morts avec une efficacité commerciale. Ces derniers ils craignent la punition du général pour ne pas porter de nouveaux corps.
La fin du travail donne lieu à une absurdité de la guerre, dont les personnages ne connaissent ni l’origine ni le motif, tout en offrant une tournure radicale et ironique. Un tournant qui, devant le rire qui pourrait réveiller les scènes précédentes, nous frappe pour nous réveiller de la rêverie provoquée par l’humour.
…le tableau de Picasso  (4-V-1937)

« Gritos de niños  gritos de mujeres  gritos de palomas »

… le 5-X-1946 deviendra « Guernica »

La bataille reprend avec un grand bruit de bombardements, de tirs et de mitraillettes. Ils ne réalisent pas la marche et continuent à danser joyeusement. (p. 73)
La réponse artistique à la répression, à l’absurdité des guerres, aux côtés des vaincus et des vainqueurs est capable d’adopter des formes différentes. Face à la position prise par le théâtre de Moscou   nous retrouvons celle de l’exil d’Arrabal et de ses ressources avant-gardistes basées sur l’humour, en rupture avec le conventionnel et avec la réalité. Ce théâtre de la satire de la réalité représentée par Pic-Nic  est magnifique pour sa capacité de contraste, bien que dans l’ensemble, il ne soit pas aussi riche ni aussi proche que d’autres propositions.
Cependant, et en fin de compte, nous sommes confrontés à une première œuvre dont un jeune auteur a été victime, malgré le fait qu’il remplisse une fonction digne. En ce sens, n’ayez pas peur d’approcher un livre (ou toute manifestation artistique) simplement parce que la figure de son auteur est enfouie dans l’excentricité. Les préjugés ne vous permettront pas de vous rapprocher de la réalité et de la découvrir par vous-même.