Les figures majeures et leurs discours
Ces textes, parfois longs, plus de dix pages, sont traduits en français. Ainsi, sur un forum islamique, l’Égyptien Ayman al-Zawahiri, le numéro deux d’Al-Qaïda, répondait longuement mais pas en direct à des questions d’internautes[1]. L’un d’eux lui demandait s’il faut partir au combat : Ayman al-Zawahiri répondait : « Oui, il y a la possibilité de partir en Irak ou en Afghanistan si la personne trouve un guide de confiance. »
Et parmi les récits de référence, délivrés par ces idéologues, on trouvait aussi un Message à la jeunesse d’Abdullah Youssouf Azzam[2]. Ce cheikh palestinien fut à l’origine du premier djihad en Afghanistan. « Rien que le djihad et les armes. Pas de négociation, pas de discours, pas de dialogue », répétait celui qui fut l’un des modèles d’Oussama Ben Laden. Un message qui a été martelé continuellement sur les réseaux, pour endoctriner les nouvelles recrues, rappeler les fondements ultimes – la guerre totale et la détermination du mouvement terroriste –, pour discipliner les soldats d’Al-Qaïda et de Daech et les encourager à se sacrifier.
« Allah nous prépare pour la victoire », détaille pour sa part, sur une trentaine de pages traduites à partir de cours enregistrés, l’Américain d’origine yéménite Anwar Al-Awlaki[3]. Cet imam extrémiste de 38 ans a été abattu au Yémen fin 2009. Propagandiste djihadiste, il avait fait de la Toile son principal outil d’influence, et passe pour avoir été le conseiller spirituel de trois des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 et de Nidal Malik Hassan, psychiatre de l’armée américaine qui a tué treize personnes en 2009, au Texas…
Un autre texte signé de l’épouse d’Al-Zawahiri, est adressé aux sœurs musulmanes, il vilipende « l’Occident impie qui ne veut pas que tu te pares de ton hijab, car cette pratique divulgue leur déclin et la bassesse de leurs mœurs »[4].
Fatwas, récits fondateurs et justifications
Mentionnons également la Fatwa du cheikh Salman ibn Fahd al Awdah Hafizahullah, sur le statut des opérations martyrs en Islam[5] : « Quant à celui qui frappe jusqu’à la mort, alors ça doit être sous le contrôle de gens qui ont de l’expérience, comme nous l’avons cité, pour s’assurer qu’il y aura des morts et des blessés, qu’il y aura de gros dégâts, que la terreur soit répandue chez les ennemis, que cela les pousse à rentrer chez eux sans pour cela engendrer des représailles graves de leur part, tel que se venger en tuant des innocents, ou la destruction des villes et des villages, ou toute chose semblable. »
La mouvance islamiste utilise donc le Net et les sites sont foisonnants et terriblement dangereux. Grâce à Internet, les islamistes diffusent leur propagande et recrutent les futurs terroristes, dont certains, un jour, commettent des attentats en Europe ou ailleurs. Il n’est pas faux de dire que l’embrigadement se fait d’abord sur ces sites et l’Internet.
Graphisme et maquettes : l’esthétique du djihad
Tous les concepts sont utilisés pour entraîner l’internaute, pour le subjuguer et mettre en exergue le combat qui doit être livré contre l’Occident. Les graphistes utilisent les images les plus représentatives : versets du Coran, combattants cagoulés, enfants manipulant des armes, drapeaux djihadistes au vent, slogans guerriers et vengeurs. La mitraillette et l’épée sont largement dessinées ou photographiées, sur fond de versets, à côté des drapeaux de Daech… Les couleurs sont vives : le jaune pour symboliser le feu et le combat. Le noir qui appuie la couleur du djihadisme, le rouge qui symbolise le sang, le combat, la ténacité et le courage ou le vert couleur de l’Islam, sur fond de drapeau djihadiste. Les djihadistes tiennent des fusils, ou des mitraillettes, ils paradent. Ils brandissent fièrement des kalachnikovs. Les autres mains sont tendues ou agrippent fermement des fusils. Dans d’autres illustrations, des hommes s’appuient sur leurs armes. D’autres brandissent le Coran. Ces images sont très nombreuses, le Coran au premier plan. Des femmes vont se faire exploser. L’endoctrinement est là, partout. Certains brûlent des drapeaux américains ou israéliens. On imagine aisément les slogans rageurs, les cris, la colère, la rage destructrice. Les enfants sont photographiés avec des armes, ils apprennent à s’en servir et/ou visent des cibles. Les femmes brandissent des armes, elles s’apprêtent à partir au combat, armes à la main[6]. Elles sont aussi déterminées et endoctrinées que les hommes. Et toujours, ou pas loin de toute cette propagande, on peut voir le cavalier sur sa monture, tenant bravement un sabre, prêt à en découdre avec le Kufr[7], le blasphémateur. Et partout le même slogan et le même cri : « Djihad ».
Les images de guerre et de vengeance sont en marche, elles conquièrent les sites islamistes. Elles appellent à s’engager dans ce combat jusqu’à la victoire. De terribles armes de propagande et de mort au service d’une idéologie monstrueuse où les hommes deviennent de la chair à canon.
Dabiq, contextualisation et récits pour convertis
Mais, en réalité, ces textes s’adressent notamment et principalement à de jeunes musulmans ou des convertis[8]. Dabiq, magazine-phare de propagande publié par l’État islamique entre 2014 et 2016[9], construit un récit apocalyptique et radical visant la mobilisation de nouveaux adhérents occidentaux et francophones, en mêlant commentaires, versets et hadiths[10] aux justifications des crimes commis par Daech. C’est là la force terrifiante de Dabiq, pensé et conçu comme un puissant outil de propagande, particulièrement adapté aux jeunes familiarisés avec Internet depuis leur prime enfance[11].
Francophonie, réseaux sociaux et modernité
La propagande se tourne vers les francophones. Selon Hasna Hussein, sociologue des médias, Daech privilégie également les blogs, notamment blogger.com, WordPress, ou JustPaste.it[12]. La plateforme Instagram servait à poster des photos montrant des combattants. Tumblr[13] était utilisé par les filles qui échangent sur les difficultés liées au voyage et le mode de vie qu’on leur propose. Outre les blogs, les comptes Twitter, les publications de Facebook et la parution de journaux, Daech diffusait sur Dailymotion ou YouTube. Il y a là, des vidéos d’embuscades et de combats, des vidéos de propagande et des images qui représentent l’État islamique en construction. Ce faisant, Daech imposait son propre et seul récit, son discours, qu’il soit basé sur le terrorisme, qu’il couvre des scènes de guerre, ou de construction. Sur Internet, Daech participe de sa propre construction idéologique et propagandiste.
Mais, ce sont les vidéos, plus particulièrement, qui faisaient l’objet d’un traitement professionnel : cadrage, éclairage, prise de vue. Tout était réalisé avec minutie, avec soin, façon Hollywood. Quelques exemples ? L’utilisation de grues pour les prises de vues, de caméras haute-définition, et d’effets spéciaux assez incroyables. Le Memri en a fait l’analyse, en citant de nombreux exemples[14] et explique : « Clairement, l’une des principales raisons pour lesquelles la communauté djihadiste en ligne se sert de Dailymotion est de fournir des informations aux partisans francophones du djihad. »
En France, plusieurs publications officielles d’Al-Qaïda ainsi que des vidéos djihadistes ont été largement diffusées et traduites en français via des forums spécialisés comme Ansar Al-Haqq et, jusqu’au milieu des années 2010, sur Dailymotion. Le site Ansar Al-Haqq, créé en 2006 à la suite de forums antérieurs, fut le principal relais du cyberdjihadisme francophone : en 2010, il comptait environ 2 000 membres et près de 39 000 messages, avant sa fermeture en 2018 et la poursuite judiciaire de ses administrateurs pour association de malfaiteurs terroriste[15]. Depuis 2017, la diffusion de vidéos et de contenus traduits s’est déplacée vers des plateformes cryptées (Telegram, WhatsApp)[16].
Depuis 2018, l’intensification des dispositifs de modération algorithmique sur les grandes plateformes a provoqué une migration significative des relais de la propagande djihadiste vers des applications de messagerie cryptées et réseaux moins contrôlés, tels que Telegram ou Signal[17]. Sur ces plateformes, la diffusion de contenus reste virale et cible prioritairement les jeunes publics sensibles[18]. Des études menées entre 2023 et 2025 mettent également en lumière la diversification des communautés actives vers des applications émergentes comme TikTok ainsi que vers des forums plus confidentiels[19]. Ces nouveaux espaces connaissent une efficacité moindre, notamment en raison du renforcement des mécanismes de surveillance et de contrôle des contenus par les opérateurs et les autorités.
Épilogue : modernisation numérique et capacité de nuisance
Depuis 2015, l’État islamique a systématisé la valorisation de l’action spectaculaire à travers des productions soignées, mobilisant des équipes jeunes et compétentes, familières autant des ressorts de la culture numérique que de la grammaire visuelle du cinéma d’action[20]. Des films tels que Flames of war (2014, 2017) et la série Le Choc des épées illustrent cette évolution par leur montage quasi-professionnel, leurs effets spéciaux et une mise en scène directement inspirée des codes hollywoodiens[21]. Selon Abdelasiem El Difraoui[22], la force de ces productions réside dans la capacité des propagandistes, “digital natives”, à manier les outils du Net et les symboliques de la pop culture plus aisément que les sources religieuses traditionnelles[23]. Pour Rania Makram[24], cette rupture technique et narrative témoigne de la modernisation et de la rationalisation extrême du djihadisme, qui fonde un nouveau modèle exportable à d’autres groupes, combinant sophistication audiovisuelle et capacité de nuisance numérique[25]. Daech a produit plus de 2 000 vidéos officielles en quelques années, dédiées à l’attraction et à l’intimidation, imposant une nouvelle rationalité médiatique dans la communication terroriste[26].
La véritable révolution numérique introduite par Daech se mesure autant à sa capacité de viralité et de diffusion de contenus extrémistes qu’à son aptitude à instrumentaliser Internet et les technologies émergentes à des fins criminelles. En quelques années, l’organisation a développé une infrastructure sophistiquée, intégrant réseaux sociaux, messageries chiffrées, financement virtuel et outils de recrutement en ligne, qui servent désormais de référence et de modèle pour d’autres groupes extrémistes émergents : ces derniers, confrontés à une surveillance accrue des grandes plateformes, investissent à leur tour des espaces moins régulés, exploitent des innovations (cryptomonnaies, IA générative, web décentralisé) et perfectionnent leurs stratégies de nuisance cyberterroriste[27].
Au final, les institutions internationales constatent en 2023-2025 que le recours aux nouveaux supports numériques, aux méthodes de microfinancement et au détournement d’algorithmes ou d’applications cryptées a rendu la lutte contre la dissémination et la résilience terroriste plus complexe, l’expérience acquise par Daech constituant un héritage opérationnel majeur.[28]
Marc Knobel, Historien, chercheur associé à l’institut Jonathas de Bruxelles.
[1] Pour la communication d’Ayman al-Zawahiri sur les forums islamistes, ses réponses sur le départ pour le djihad en Irak ou en Afghanistan, voir : « Al-Qaïda/Hezbollah : la concurrence à distance entre radicalismes », journals.openedition.org, septembre 2007 ; « Al-Qaïda en Mésopotamie, émergence d’une nouvelle génération de combattants », iris-france.org, 2014.
[2] Le « Message à la jeunesse » d’Abdullah Youssouf Azzam promouvant un djihad total sans négociation ni concession est disponible dans : « Défense Des Terres Musulmanes », fr.scribd.com, 2025.
[3] Le texte « Allah nous prépare pour la victoire » (“Allah Is Preparing Us For Victory”) attribué à Anwar Al-Awlaki, justification religieuse du djihad moderne, pouvait être consulté sur : islam.worldofislam.info en 2010.
[4] Sur les écrits des femmes proches de leaders djihadistes, dont l’épouse d’Al-Zawahiri, et la place du hijab comme enjeu symbolique et argumentaire, voir : « Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble Tome II », senat.fr, avril 2023.
[5] Salman ibn Fahd al-Awdah, « Les Opérations-martyres à la lumière de la Charia » (« العمليات الاستشهادية في ميزان الشريعة »), article et fatwa accessibles sur des sites de diffusion islamistes dans les années 2000-2010, cités et analysés par Terrorisme.net.
[6] Géraldine Casutt, chercheuse associée à l’EHESS et spécialiste suisse du phénomène des femmes djihadistes, a développé une analyse de terrain sur la valorisation du rôle féminin dans l’idéologie djihadiste, la notion de complémentarité homme-femme, et l’usage du terme « al-ukhti » pour désigner la « sœur » musulmane investie d’une mission supérieure. Ses travaux – fondés sur des entretiens directs avec des femmes radicalisées – mettent en évidence le sentiment d’injustice partagé, le ressentiment identitaire à l’égard des politiques religieuses des pays d’origine, et la conviction d’œuvrer pour une cause juste de défense des musulmans, en particulier via le djihad syrien. Voir : Géraldine Casutt, « Si les djihadistes utilisent des femmes, c’est que le groupe est en crise », Les Inrockuptibles, 15 mars 2021 ; Géraldine Casutt, interventions sur Canal-U, colloque EHESS, juillet 2016 ; Lucile Quillet, « Pourquoi Daech ne peut pas exister sans les femmes », Le Figaro Madame, 16 décembre 2015 ; H. Khelghat-Doost, « Le rôle des femmes dans le djihadisme de construction de l’État islamique », Critique Internationale, novembre 2024 ; Sofia Koller, Les femmes sont-elles des djihadistes comme les autres ?, Robert Laffont, 2022 ; Islam & Society, « Le djihadisme à travers les cas de femmes en Suisse », 2023.
[7] François Faucon, Kufr. Mécréances et hérésies en terre d’islam, Berg international, Paris, 2012, 157 pages.
[8] Voir à ce sujet, Olivier Roy, « Peut-on comprendre les motivations des djihadistes ? », Pouvoirs 2016/3 (n°158), p. 15-24.
[9] Rumiyah a ensuite pris la relève, avant sa dispersion post-2019.
[10] Traditions relatives aux paroles de Mahomet et de ses compagnons, considérées comme des principes de gouvernance personnelle et collective pour les musulmans.
[11] Dounia Bouzar, directrice du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, constate dans ses dernières études (2021-2025) que les candidats au djihad, souvent convertis, ignorent les fondements religieux et langue et sont recrutés via des processus d’endoctrinement rapides et multi sources. Asiem El Difraoui confirme que Daech cible majoritairement des jeunes occidentaux en rupture, cherchant une cause et une identité (voir : M. Hecker, Djihadistes un jour, djihadistes toujours ?, IFRI, 2021). Les analyses de Maura Conway et du groupe Vol-Pox sur la détection des réseaux pro-Daech sur Twitter ont été corroborées et amplifiées par Europol et les plateformes jusqu’en 2025 : plusieurs milliers de comptes identifiés ou supprimés périodiquement. Catherine Blaya (Cyberhaine. Les jeunes et la violence sur Internet, 2018) rappelle l’importance du monitoring et des outils de cyber détection, avec une diversification des réseaux utilisés (Telegram, WhatsApp, depuis 2019). Les chiffres précis évoluent régulièrement, mais la tendance confirmée est celle d’une vigilance croissante et d’un recrutement par la viralité, l’entre-soi et le sentiment d’exclusion sociale.
[12] Justpaste.it est un site qui permet aux utilisateurs de coller du texte. Les partisans de l’État islamique ont utilisé ce site pour diffuser des informations.
[13] Plate-forme créée en 2007 permettant à l’utilisateur de poster du texte, des images, vidéos, liens et sons.
[14] Étude Memri, « Dailymotion, le grand entrepôt de vidéos djihadistes », memri.fr, 14 mai 2012, lien initialement : http://memri.fr/2012/05/14/dailymotion-le-grand-entrepot-de-videos-djihadistes/, aujourd’hui inactif.
[15] Selon Brune Descamps, Ansar Al-Haqq a connu plusieurs phases dans son évolution. La première (2006-2010) est celle de sa mise en ligne et son essor. La seconde (2010-2013) est marquée par un changement d’administrateurs, et celle de l’ouverture du forum aux femmes. La troisième (2013-2015) correspond à la prise de contrôle par des sympathisants de l’organisation État islamique. Descamps, Brune. « Les femmes et l’islam radical sur internet. Enquête sur l’espace militant francophone », in Bernard Rougier (dir.), Les réseaux du djihadisme, Paris, Presses universitaires de France, 2017.
[16] Pour une synthèse : Tixier, Pierre. « Y a-t-il un djihadisme au féminin ? », La Gazette des Communes, 4 octobre 2017 ; Vincent, Elise. « Djihad médiatique : le site Ansar Al-Haqq au cœur d’un procès à Paris », Le Monde, 3 juillet 2018 ; « Compte-rendu du procès du site djihadiste Ansar al Haqq », Association Française des Victimes du Terrorisme, juillet 2018 ; Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire (IRSEM), Fatiha Dazi-Héni (dir.), « Le cyberespace, enjeu de souveraineté et de sécurité », Note de recherche IRSEM n°84, 2019.
[17] L’Express, « Telegram, la messagerie chiffrée controversée », 12 août 2025 ; The Conversation, « Comment Telegram est devenue le champ de bataille des conflits jihadistes », 11 avril 2025 ; Le Monde, « Telegram, un outil de discussion prisé des djihadistes… mais pas invincible », 28 juillet 2016.
[18] Portail-IE, « Cyber-califat : La stratégie de propagande de l’État islamique », 16 avril 2023 ; IRIS-France, « Déclin de la communication de Daech », 26 janvier 2025.
[19] Rapport d’information Assemblée nationale, « Les moyens de Daech », Tome I, 14 juillet 2016, chap. 4 : « Ressources immatérielles ».
[20] Rapport d’information Assemblée nationale, « Les moyens de Daech », Tome I, 14 juillet 2016, chap. 4 : « Ressources immatérielles ».
[21] Mediapart, « Daech, le cinéma et la mort », 2016 ; analyse documentaire, Film-documentaire.fr.
[22] Abdelasiem (Asiem) El Difraoui est politologue germano-égyptien, docteur en sciences politiques de Sciences Po Paris, expert reconnu du djihadisme contemporain, des médias arabes et de la propagande terroriste, auteur et réalisateur de nombreux documentaires récompensés.
[23] bdelasiem El Difraoui, Le Djihad par l’image. L’art de la propagande chez les islamistes, éd. du CNRS, 2013 ; Jeunes-ihedn.org, « Le Canon 5D comme arme de guerre », 2019.
[24] Rania Makram est une politiste égyptienne, spécialiste des questions de radicalisation, affiliée à l’ACPSS (Al-Ahram Center for Political and Strategic Studies), également appelé Al-Ahram CEPS au Caire.
[25] Rania Makram, CEPS, cité dans le rapport IRSEM, « Le cyberespace, enjeu de souveraineté et de sécurité », 2019.
[26] Esprit, « La propagande de Daech », Esprit, n°438, 2017 ; Rapport IRSEM, 2019 ; Le Monde, « Les médias face à l’État islamique », 2017 ; Film-documentaire.fr.
[27] Conseil de l’Europe, « Rapport sur les modèles émergents de détournement des technologies numériques au service du terrorisme », RM.COE.INT, 2025 ; Conseil de sécurité ONU, « Inquiétudes face à la résilience de Daech et au recours aux nouvelles technologies », UN Press, 19 août 2025.
[28] IHEMI, « EXPLORER – Recherche et diffusion de la propagande terroriste », Institut des Hautes Études du Ministère de l’Intérieur, 2023 ; Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, « Daech est-il vaincu ? », diplomatie.gouv.fr, 2021 ; Assemblée nationale, « Les moyens de Daech », Rapport, 2016.
