La guerre contre le Hamas semble marquer le pas.
Mais l’Iran gronde et le front nord, face au Hezbollah, risque, à tout instant, de s’embraser.
Et, surtout, la calomnie, les fausses informations, la diabolisation systématique de Tsahal, la haine des Juifs, bref, la solitude d’Israël ne faiblissent en rien.
D’où cette grande manifestation de solidarité, le 19 mars, dans la mythique Salle Pleyel qui fut le théâtre, dans les années trente du XXème siècle, de grands rassemblements antifascistes.
Et d’où cette mobilisation où Juifs et non-Juifs viendront dire qu’ils refusent d’oublier le 7 octobre, les femmes violées puis massacrées, les pères assassinés devant leurs enfants, les enfants et les adolescents tués à bout portant, bref, le plus monstrueux pogrom survenu depuis la Shoah.
Un rassemblement pour la mémoire, donc.
Un rassemblement de chagrin et de colère.
Un rassemblement de révolte face à l’entreprise méthodique – que l’on sent partout à l’œuvre – de révision, négation, effacement de l’événement.
Un rassemblement d’hommage aux otages, privés de soin, détenus dans des conditions abjectes, probablement torturés, dont on ne sait, la plupart du temps, même pas s’ils sont encore en vie et auxquels mon livre est nommément dédié.
Et un rassemblement où l’on viendra dire sa solidarité pleine et entière avec un Etat, une nation et un peuple confrontés à une menace existentielle.
Je connais et aime Israël depuis 1967.
J’ai connu, depuis Ben Gourion inclus, tous ses premiers ministres et nombre de ses dirigeants.
J’ai couvert, depuis la guerre du Kippour, la plupart des guerres auxquelles il a été contraint et qu’il a, jusqu’à présent, gagnées.
Jamais je n’ai été aussi inquiet qu’aujourd’hui.
Jamais je n’ai ressenti à ce point cette terrible solitude qui donne son titre à mon livre.
Et jamais je n’ai vu une telle indulgence envers des barbares fascislamistes qui, lorsqu’ils réclament un État qui irait « de la Mer au Jourdain », ne veulent rien d’autre que l’annihilation d’une démocratie, d’un pays et des millions de Juifs qui y habitent.
Cette inquiétude, je veux la faire partager.
Ce deux poids et deux mesures au détriment d’Israël, nous voulons, avec Arié Bensemhoun et le collectif Agir Ensemble, le mettre en lumière et le dénoncer.
Prendront la parole, tout au long de la soirée, des écrivains, des journalistes, des autorités politiques et morales qui savent que la défaite du Hamas est, comme celle, jadis, d’Al Qaida et de Daech, l’affaire de tous les républicains.
Et c’est moi qui aurai l’honneur de conclure en présentant le livre qui paraît le lendemain et dont le but est de briser la Solitude d’Israël.
Pour s’inscrire : https://www.agirensemble.org/la-grande-conference.
Mardi 19 mars à partir de 19h
Salle Pleyel
252 Rue du Faubourg Saint-Honoré – Paris 8e
Je souhaite à cette conférence un plein succès ,nous y serons
Je vous souhaite tout le succé du monde!
Même si toujours anéantie, j’ai vu dès le départ de cette monstruosité que ce sera LA chance pour Israël d’établir une nouvelle ordre mondiale ou au moins dans le Moyen-Orient, avec le placet de tous les pays Arabes significants et avec leurs garanties pour une paix durable. Cette vision m’a réconfortée un petit peu, et je vous souhaite le même optimisme en vue du fait que le peuple d’Israël a toujours été choisi par Dieux pour avancer notre civilisation …!
Merci pour votre engagement, et avec toutes mes pensées solidaires de la Suède où j’habite –
Maja Hallberg
Il faut un grand retour au calme et se
demander comment faire pour que tout ceci
ne se reproduise plus jamais :
Liberté égalité et fraternité entre Juifs et
musulmans dans tout Israël et
développement d’une langue auxiliaire
commune pour que les deux enfin se
comprennent (« Celui qui espère : espéranto ! »)
Que c’est triste la vie tous ces gens qui se
haïssent et se tuent réciproquement au
XXIème siècle, ça ne devrait pas exister !..
Je suis pour que les Israëliens juifs et
Israëliens musulmans (Gazaouis et
Cisjordaniens : je ne dis pas Palestiniens
pour la raison qu’ils n’ont rien à voir avec les
« Philistins » de la Bible et de Goliath) vivent
en paix et harmonie dans leur État bilingue
d’Israël !..
A mon grand regret, je ne serai probablement pas le 19 mars dans la salle Pleyel. Ce qui néanmoins allège ce regret, c’est l’ensemble des actions que j’ai entreprises pour affirmer mon soutien à Israël sans nier pour autant les droits des Palestiniens. Il est inutile, Bernard-Henri Lévy, que j’en dise davantage. Sachez seulement que vous avez des amis à Grenoble et que je m’honore d’en faire partie – des amis à la LICRA, au cercle Bernard Lazare, et d’autres, simples citoyens, autour de moi. Viendriez-vous, un jour, présenter votre livre à celles et ceux qui n’auront pas pu faire le voyage de Paris ? Je sais que vous avez sans nul doute plus important à faire, mais je nourris l’idée de rassembler une petite cohorte qui vous adresserait une telle invitation.