Le 7 octobre aurait pu être une journée comme une autre en Israël, une journée plus ou moins ensoleillée, calme, tranquille. Il n’en fut rien. Cette journée du 7 octobre et les suivantes sont définitivement marquées du sceau de la sauvagerie, du sceau de la barbarie, du sceau de l’inhumanité et de la mort. Depuis que des escouades d’islamistes assoiffés de sang et en hurlant frénétiquement « Allahou Akbar » ont franchi une barrière que quelques militaires israéliens présentaient jusque-là, naïvement ou sottement, comme étant un mur forcément infranchissable.
Par petits groupes et selon des plans établis et calculés minutieusement et longtemps à l’avance, les terroristes du Hamas, endoctrinés jusqu’à plus soif, fanatisés à l’extrême, entraînés à tuer, sont entrés en territoire israélien pour y déclarer la guerre, assassiner, égorger, décapiter, détruire, brûler, frapper, violer, kidnapper indistinctement femmes, bébés, enfants, adolescents, adultes, vieillards, israéliens et étrangers et tous les civils qui se trouvaient dans des kibboutz ainsi que des travailleurs étrangers. Pourtant, ces kibboutz étaient des havres de paix, d’harmonie et de tranquillité et les kibboutziques (de gauche) qui y vivaient tranquillement soutenaient et à raison une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien. Peu importe au Hamas. Aujourd’hui, les kibboutz portent encore les stigmates et l’odeur putride de la mort.
Ailleurs, des raveurs faisaient la fête jusqu’au petit matin et dansaient joyeusement, s’embrassaient, se souriaient, vivaient au rythme de la seule musique et de l’éternelle jeunesse. Ils ont été massacrés dans un déchaînement d’une violence inouïe. Les images qui ont été diffusées où l’on voit toutes ces carcasses de voitures calcinées et étalées sur des centaines de mètres, prouvent à quel point ces jeunes gens ont vécu un véritable cauchemar. Fuyant désespérément, sans jamais pouvoir se défendre, des femmes ont également été violées. Des kidnappings et des viols qui indiffèrent encore aujourd’hui, les consciences prétendument féministes de certaines militantes, dont l’indignation est à géométrie variable.
Parallèlement, des milliers de missiles ont été tirés sur tout le sud et le centre d’Israël, dans un incroyable déluge de feu. Plutôt que de construire Gaza et de secourir les Gazaouis qui y vivent, le Hamas a détourné l’argent qui a été abondamment versé par des organisations humanitaires, des États et l’Union européenne, pour construire des centaines de kilomètres de tunnels souterrains et s’armer en vue de menacer et de bombarder continuellement le sud d’Israël. Ce n’est pas tant le développement de Gaza qui importait au Hamas, mais l’infrastructure terroriste qu’il bâtissait méticuleusement dans et juste à côté des hôpitaux, des écoles, des logements et de toute la population civile gazaouie, faisant d’elle et avec quel cynisme, son unique bouclier.
Le 7 octobre, les islamistes du Hamas sont venus faucher, écraser la vie dans une intention clairement et totalement génocidaire. Le but ultime ? Tuer des Juifs, tuer, tuer, tuer et encore tuer.
Nous pensions que cela n’arriverait plus. Nous dormions sous nos lauriers. Naïvement, oubliant par là-même comment et ô combien la barbarie peut se réveiller.
Le 7 octobre, les islamistes endoctrinés et commandés par celles et ceux qui se réfugient et se vautrent comme des nababs dans les hôtels les plus sécurisés et luxueux de Doha (cette nouvelle Sodome) sont venus écraser l’humanité et souiller le nom même d’un Dieu, dont ils ignorent tout et ne comprennent rien. Ce faisant, ce 7 octobre, ces hordes fanatiques ont également sacrifié et la cause palestinienne et les Gazaouis sur l’autel de leur folie.
Parce qu’en vérité, peu leur importe que les gazaouis souffrent, soient bombardés et que des familles soient tuées par les bombardements israéliens. Parce qu’en effet, des enfants palestiniens sont tués aussi et que ces souffrances font mal. Et personne, je dis bien personne ne doit, ni ne devrait se réjouir de la souffrance des autres, y compris palestinienne, bien évidemment. La guerre n’est pas un travail, la guerre n’est pas un jeu, la guerre est une monstruosité. Les gazaouis souffrent. Il faudra tout reconstruire et bâtir la paix.
Pour autant, dans sa charte adoptée le 18 août 1988[1], le Hamas est on ne peut plus clair. Dans son article 8, le Hamas y rappelle sa devise suprême : « Dieu est son but, l’Apôtre son modèle, le Coran sa constitution, le djihad son chemin et la mort sur le chemin de Dieu la plus éminente de ses espérances. » Tout est dit. Tout tient en cette folie islamiste qui ne magnifie que la mort, qui entretient le seul culte de la mort, qui propose une seule alternative à cette misère humaine en un outre-tombe, dont ils prétendent qu’il serait forcément paradisiaque.
Depuis, cette date du 7 octobre est marquée définitivement du seul trait de l’abomination.
Cette funeste date restera dans l’histoire, comme les attaques revendiquées par l’organisation terroriste djihadiste Al-Qaïda, le 11 septembre 2001. Lorsque deux avions détournés par des kamikazes viennent s’écraser sur les deux tours jumelles du World Trade Center, à New-York, (également à Arlington, en Virginie, et à Shanksville, en Pennsylvanie). Comme ce 13 novembre 2015, lorsque une série de fusillades et d’attaques-suicides islamistes revendiquées par l’organisation terroriste de Daech, viennent ensanglanter les rues de Paris et de sa périphérie (130 morts, 413 blessés).
L’abomination c’est de vouloir une guerre totale et de sacrifier sa population. L’abomination est celle des commanditaires véreux, corrompus et lâches, qui sont planqués à Doha. L’abomination est celle des terroristes fous. L’abomination est celle des monstres qui perpétuent ces massacres, ce 7 octobre, dans un déluge de feu, une orgie de haine, d’une bestialité sans nom. L’abomination du 7 octobre résonne dans nos têtes, glace le sang, fait couler des larmes de désespoir, fait hurler l’humanité, secoue nos cœurs et fragilise notre monde, une fois de plus.
Ce 7 octobre 2023 est une journée de merde, la merde que cultive ces fous.
Marc Knobel est historien, il a publié en 2012, l’Internet de la haine (Berg International, 184 pages). Il publie chez Hermann en 2021, Cyberhaine. Propagande, antisémitisme sur Internet.
[1] Voir à ce sujet : https://laregledujeu.org/2023/10/07/39643/quelle-est-lideologie-du-mouvement-islamiste-du-hamas-et-quel-modele-veut-il-imposer-a-la-societe-palestinienne/
Quel honnête homme d’État contesterait que l’attribution d’un État aux Palestiniens de Judée et Samarie eût abouti au même naufrage qui allait siphonner les premiers principes de l’humanisme contemporain de manière à broyer nos trop subtiles velléités expansionnistes pour mieux digérer l’Apatrie des droits de l’homme en vue de la réorienter vers ces conduites d’évacuation doctement invasives conçues par l’ordurier stratège de la bande de Gaza ?
Quel juste observateur du bourbier diplomatique oserait déplorer qu’une rue cisjordanienne chauffée à blanc par un néoprolétariat mondial que l’on incite à régresser au stade du miroir liquide d’Orphée, en fût venue à se détourner de l’osloïste, négationniste, révisionniste Abou Mazen au profit d’un Hamas que ce dernier n’a jamais cessé de concurrencer sur le marché de la terreur et de l’horreur, avec indemnisation posthume à la clé pour les hérauts de la Cause commune ?
Quel acteur politique majeur, tacitement vacciné contre la rage de vivre pour tuer, irait commettre, puis émettre l’outrage d’interpréter le rêve prémonitoire de Manouchian sur la probable sortie des ténèbres du peuple de Gœthe et une possible réconciliation autour des valeurs universelles au nom desquelles le héros s’apprêtait à mourir, comme un appel à cesser le combat contre l’Allemagne nazie, ou pire, à enclencher un processus de paix avec le Troisième Reich ?
Et quel historiographe lucide chercherait en vain à abuser le regard de son double alors même que l’absence de solution politique entre l’État-nation israélien et la métaprovince d’Empire dite Palestine procéderait d’un mal caractérisé par la volonté criminelle d’empêcher à jamais que fût assurée la sûreté régionale en sorte que, de l’état d’agression perpétuel, pût émerger un royaume hypnotique, décérébrant, aussi doux que le réceptacle de lait et de miel dans lequel on enfermait les suppliciés chez les scaphistes perses ?
Nous partageons les priorités de la France quant au retour de nos compatriotes raflés par le Hamas un petit matin d’octobre 2023.
Nous n’en négligeons pas moins les préoccupations d’un État allié dont plus d’un millier de citoyens ont été massacrés, kidnappés, torturés et/ou séquestrés par un organisme paraétatique démoniaque ciblant, depuis la nuit des temps, l’entièreté de son Être à l’aveugle.
Nous invitons les Alliés à prendre la mesure du cap dimensionnel qu’a franchi la franchise pogromiste depuis que le monde s’est divisé en deux parti(e)s bien distinct(e)s qui paradoxalement se recoupent : 1) les ennemis irréductibles d’un Jihâd planétaire qui commence et finit par l’effacement des premiers et ultimes témoins de son imposture ; 2) les alliés inconditionnels de la résistance antisioniste internationale.
Lorsque l’on est happé par la chrysalide stagnante de Hannibal Lecter, c’est une course instante contre la montre que l’on voit s’engager pour arracher aux griffes de l’envoûtante horreur tout ce qui peut encore l’être.
Si, par malheur, son ingéniosité remarquable confère au monstre la capacité de se régaler en faisant tuer une victime innocente au même commando de tireurs d’élite qui auraient juré qu’ils le tenaient dans leur viseur, le bon réflexe n’est pas d’appeler à la trêve entre l’État de droit et un jouisseur psychopathe dont il y a fort à parier qu’il soit déjà en train de renifler sa prochaine proie.
La traque se poursuivra jusqu’à ce que la Bête soit capturée, enchaînée, muselée, puis reconduite dans une cage dont nous devrions nous interroger sur les dysfonctionnements en série qui lui avaient attribué toute latitude pour s’en échapper, que cela se fût produit avec ou sans la complicité officielle de l’Asociété des Nations.