Le seul volcan espagnol qui continue en activité (extrêmement dangereux) s’appelle-t-il le Vieux-Volcán ?
Une jeune femme pendant quatre ans a essayé de vivre avec un ‘vieil homme’, jusqu’à ce qu’elle réussisse ?
Le tableau représente un vieil homme en robe rouge bordée de fourrure de renard, issu des classes aisées du XVe siècle ?
Le petit-fils ou le neveu ? tisse-t-il un lien affectif profond avec une personne âgée ? se regardent-ils avec une intensité sereine ?
La diagonale des directions du regard équilibre-t-elle la composition du tableau ?
En contrepoint on voit une route sinueuse entre une colline et une montagne, au-dessus d’un lac ?
Les reliefs se perdent dans la brume, avec des tons bleutés ?
Rien ne caricatura dans la description clinique de la vieillesse, mais la dignité soulignée ?
Le contraste entre les deux visages est-il total ? Les caractéristiques de l’un mettent-elles en valeur celles de l’autre ?
Ce double portrait, est-il l’image de la tendresse lorsqu’elle relie les deux extrêmes de la vie ?
Ghirlandaio nous montre-t-il que le malheur affronte la gravité et la pureté de l’innocence ?
La pureté de l’enfant répond-elle à la bonté du vieil homme, qui semble dire qu’on ne voit bien qu’avec son cœur ?
À la Renaissance, les bons, contrairement aux méchants, étaient-ils beaux ?
Ghirlandaio, engagé par un vieil homme riche et inconnu, a-t-il placé un délicieux enfant à côté de celui-ci ?
Le chérubin observe-t-il avec curiosité le nez du grand-père, affectueusement, avec sa petite main sur lui ?
Le vieillard le regarde avec délice ; Ghirlandaio parvient-il à ennoblir son portrait malgré son nez ?
Les deux sont vêtus du même rouge, pour être encore plus unis ?
Le portrait du Louvre est-il une œuvre posthume ?
Ni l’identité de la personne représentée, ni les circonstances de l’exécution ne sont-elles connues ?
Le dessin est daté d’après les fresques de la chapelle Sassetti, dans le style de paysages similaires ?
A-t-il été acheté par le Louvre lors d’une brocante d’antiquités et de bibelots en 1880 ?
La tradition florentine a-t-elle imposé la représentation réaliste du personnage ?
Le vieil homme est peint avec ses défauts (son nez) ?
Rien n’altère le sens de sa dignité, de sa sagacité et sa sagesse ?
Ses cheveux gris sont représentés, pour imiter les œuvres de Flandres ?
L’enfant est conçu de profil, avec une expression enfantine ?
La lumière éclaire les deux personnages, de manière complémentaire ?
Par ses tons similaires, le lien entre les deux générations est-il renforcé ?
La fidélité à la réalité, au portrait, est-elle destinée à la jouissance privée ?
L’enfant est-il la représentation de la beauté intérieure du vieillard ?
L’Homme des derniers jours et l’Enfant nouveau partagent-ils un moment intime ?
Notre regard sur l’âge, la misère, la fragilité change-t-il ?
Les grands-parents sont-ils appelés à partager des moments seul à seul avec leurs petits-enfants ?
Le vieil homme n’a d’autre lendemain que la fin… face à l’enfant dont l’avenir s’ouvre à lui ?
Des routes, de terre et d’eau, montent, à travers le vert de la colline, pour attaquer le ciel ?
Dans le ciel, juste un petit nuage, ondulé et transparent, nous rappelle-t-il les cheveux de l’enfant et du vieillard ?
Les boucles de l’enfance coïncident-elles avec la chute des cheveux et le grisonnement de la vieillesse ?
L’enfant est capté en pleine lumière, quand le crâne du vieil homme prend les couleurs des ténèbres ?
Le tableau est-il à la fois simple, énigmatique et singulièrement « ouvert » ?
Umberto Eco, satrape : toute œuvre d’art est un objet ouvert à des dégustations infinies.
Pour Marcel Proust, peut-on regarder le vieillard du tableau avec des yeux d’enfant ?
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Peu d’œuvres montrent-elles la tendresse mutuelle des vieux et des jeunes ? :
– Noemí avec Obed, son petit-fils, (le grand-père du roi David) choisi par Michel-Ange pour la décoration de la Chapelle Sixtine.
– Anne et Joachim, d’après l’évangile apocryphe du pseudo-Matthieu (du VIIe siècle).
-Victor Hugo, a-t-il cultivé L’art d’être grand-père parce que… le vieil homme est grand, dit-il dans La légende des siècles ?
Au Musée National de Stockholm au dessin du défunt ? les spécialistes donnent un nom : Francesco Sacchetti !
C’est un dessin fin fait avec une pointe d’argent, sur un papier rose.
Le même vieil homme, dans le tableau, les yeux fermés ? sur son lit de mort ?