COMMUNIQUE DE PRESSE
Face au boycott mené par Utopia, l’UEJF reprogramme l’avant-première du film israélien « A cinq heures de Paris ».
Le 23 Juin 2010 sortira sur nos écrans « A cinq heures de Paris » du cinéaste israélien Leonid Prudovsky. Les cinémas Utopia ont décidé de déprogrammer l’avant-première de ce film au nom d’un « appel à la réflexion et à la liberté », selon Anne-Marie Faucon, directrice des cinémas Utopia.
Pour l’UEJF, le boycott de ce film, est tout sauf un appel à la réflexion. C’est un prolongement ici, des logiques d’affrontement qui sont en jeu au Proche-Orient.
Face à l’importation du conflit et à la violence de la censure l’UEJF organise une projection du film « A cinq heures de Paris » de Leonid Prudovsky, en avant première, ce dimanche:
20 Juin 2010, à 20h,
aux « Studio des Ursulines »
10 Rue des Ursulines
75005 Paris
Le film sera précédé par des prises de paroles de Yann Moix, Dominique Sopo, Elie Chouraqui, Simone Harari et Romain Goupil
Lire également à ce sujet: On prend l’art en otage!
A cinq heures de Paris
Date de sortie cinéma : 23 juin 2010
Réalisé par LeonLeonid Prudovsky
Avec Dror Keren, Helena Yaralova, Vladimir Friedman, plus
Titre original : Hamesh Shaot me’Pariz
Synopsis : A seulement 5 heures de vol de Paris, dans la banlieue de Tel-Aviv, deux solitaires se rencontrent. Lui est chauffeur de taxi. Elle est professeur de piano. Lui n’a jamais quitté Israël, elle est en transit entre deux pays. Lui a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tout deux redoutent l’avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s’envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l’avion qui l’emmènera au Canada où son mari doit s’installer. Leur histoire d’amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d’une nouvelle vie ?
J’approuve totalement l’initiative de Anne Marie Faucon, à savoir boycotter le cinéma israelien. En effet, ce réalisateur qui se revendique de « gauche » devrait aller filmer les familles palestiniennes à l’agonie, les enfants morts lors de la derniere agression d’israel état occupant. Merci Anne marie FAUCON, n’en déplaise à nos détracteurs. A bon entendeur , salut.
Je viens de lire vos textes à propos des cinémas utopia.
L’uejf a raison. Il fallait résister contre ce boycott qui crée un amalgame qui ne sent pas bon.
Je n’ai pas pu y aller mais soutiens la démarche.
« Face à l’importation du conflit et à la violence de la censure l’UEJF organise une projection du film « A cinq heures de Paris » de Leonid Prudovsky, en avant première, ce dimanche »
Premièrement Utopia est revenue sur sa décision de boycott (temporaire) et c’ est une bonne chose, c’ etait stupide, comme beaucoup de décisions prises « à chaud ».
Deuxièmement, en déclarant que 95 % des juifs de France sont derrière la politique israëlienne (cf déclaration du CRIF), qui importe le conflit en France ? Utopia ou le CRIF ?
Enfin, la RDJ râvait depuis longtemps de « se payer » Utopia. J’ en veux pour preuves les articles à charge remontant à quelques semaines de Moix les taxant de nazis en sandalettes, ou de Mr Samama qui n’ en est pas à sa première diatribe.
Quand un début d’ incendie se déclare, on évite de jeter de l’ essence sur le foyer en jouant la carte du pompier pyromane.
Quand vous aurez compris qu’ on ne répond pas à la bêtise par l’ outrance, il sera temps pour les hommes de raison de s’ occuper de la réconciliation en bonne intelligence.
A ce que je vois, ce film n’a même pas de fond politique.
C’est juste une histoire d’amour.
L’attitude des cinémas Utopia est plus suspecte.
Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Navarre.
Vous faites bien de rester vigilants!