Le 24 juin dernier, Bernard-Henri Lévy, accompagné de l’équipe de son film – dont le coréalisateur Marc Roussel avec Dominique Ambiel, Gilles Hertzog, Slava Vakarchuk, Emily Hamilton, Élodie Codaccioni et Sarah Roussel, ainsi que les protagonistes ukrainiens – a présenté lors d’une avant-première parisienne son nouveau film : Notre guerre.

La projection s’est tenue au cinéma Le Balzac, à deux pas des Champs-Élysées, là même où le philosophe et cinéaste avait déjà dévoilé en avant-première les précédents volets de son « quatuor ukrainien » : Pourquoi l’Ukraine (2022), Slava Ukraini (2023), et L’Ukraine au cœur (2023). 

Notre guerre arrive à Paris après avoir été montré au Festival de Cannes, puis au Quad Cinema à New York, une salle mythique que les cinéphiles connaissent bien, ainsi qu’au Capitole entouré des sénateurs américains.

Chaque projection s’inscrit dans une démarche profondément politique. Bernard Henri Lévy y donne la parole à ceux qui vivent le conflit, à des témoins clés venus rappeler l’urgence du soutien à l’Ukraine face à l’ampleur d’un combat qui se joue aux portes de l’Europe. 

En 2023, la première dame ukrainienne Olena Zelenska avait honoré la salle parisienne de sa présence. Plus tard, ce fut le tour du courageux combattant Ilya Samoïlenko. Ou encore, à Cannes, le général Artem Bohomolov et l’héroïne de Marioupol Yuliia Païevska, alias Taïra. 

Hier encore, des Ukrainiens étaient présents. Cette fois, Bernard-Henri Lévy était entouré de Oksana Rubaniak, Serhii Vinohradov, Artem Bohomolov, Serge Osipenko, Oleksander Toupik, Bogdan Gervaziuk. Mais c’est peut-être la jeune poète et soldate Oksana Rubaniak qui a le plus ému la salle.
Son destin tragique est au cœur du film. Fiancée à Maksym, lui aussi poète et récemment mort au combat, elle a voulu que tous entendent que si le elle a perdu l’amour de sa vie lors de cette guerre, le monde a perdu un héroïque comandant.

La salle du Balzac accueillait un public aussi éclectique, venu saluer le courage des Ukrainiens et la constance du soutien de Bernard-Henri Lévy à la cause ukrainienne – justement le fil rouge de Notre guerre, qui mêle images inédites, archives rares et séquences récentes retraçant la lutte du peuple ukrainien pour sa liberté depuis 2014. 

Parmi les spectateurs : des Ukrainiens, bien sûr (Alla Poedie, Alexandra Prysiazhniuk, Mayor, Regina Maryanovska, Liliana Provost), des écrivains, journalistes et éditeurs (Olivier Nora, François Samuelson, Anna Cabana, Nathan Devers, Pascal Bacqué, Baptiste Rossi, Frédéric Beigbeder, Eva Ionesco, Jean-Paul Enthoven, Justine Levy, Mathieu Laine, Maël Renouard), des artistes et figures du cinéma français (Yvan Attal, Elsa Zylberstein, Patrick Mille, Arielle Dombasle, Laurent Grégoire, François Samuelson).

Voici le récit en images de cette soirée, quelques jours avant la diffusion de Notre guerre en prime time sur France 5, le 29 juin à 21h. Une soirée portée par la force des images et des témoignages. Une soirée qui a braqué les projecteurs sur l’enlèvement de près de 20 000 enfants ukrainiens par les forces russes. Mais aussi un moment de parole vibrant qui rappelle que cette guerre n’est pas seulement celle des Ukrainiens : elle est aussi la nôtre. Il nous revient de ne pas détourner le regard, de ne pas nous lasser, et d’aider un peuple qui continue, coûte que coûte, de se battre pour notre liberté.

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