Retour en images sur une projection empreinte d’émotion et de gravité, lors de la journée consacrée à l’Ukraine au Festival de Cannes.

Sur la scène du Palais des Festivals, Bernard-Henri Lévy, venu présenter Notre Guerre, son dernier film consacré au conflit contre l’Ukraine. Depuis trois, le philosophe a sillonné tous les fronts, documenté la barbarie russe et donné un visage à celles et ceux qui, là-bas, si proches de nos frontières, se battent pour défendre nos valeurs communes, leur liberté et la nôtre. Ce sont quelques-uns de ces visages présents à l’écran qui étaient aussi, ce jour-là, à Cannes.

Ainsi le philosophe a rassemblé autour de lui des figures marquantes de la résistance, leur offrant par-delà les images de son documentaire une occasion inédite de s’adresser à la France et au monde libre. Le Général Artem Bohomolov, blessé au front, Yuliia Païevska, l’héroïne de Marioupol surnommée Taïra, ainsi que Serge Osipenko et Bogdan Gervaziuk, les garants de la sécurité de l’équipe de tournage, ont témoigné de leurs souffrances, leurs reconnaissances, et leurs espoirs.

Aux côtés du co-réalisateur Marc Roussel, du complice Gilles Hertzog, des producteurs Emily Hamilton et Dominique Ambiel mais aussi de l’ambassadeur Vadym Omelchenko, un hommage vibrant a été rendu à la dignité d’un peuple en guerre et à la nécessité de témoigner.

Cette galerie revient sur les visages, les gestes et les silences d’un moment de fraternité entre cinéma et résistance.