Voilà, ça recommence.

La France insoumise avait fait une pause pour cause de hold-up électoral.

Mais elle vient encore de frapper, par la voix du député Thomas Portes déclarant que les athlètes israéliens n’étaient pas « les bienvenus » aux Jeux olympiques.

Puis par celle de son collègue Aymeric Caron renchérissant que « le drapeau israélien » ne pouvait décemment pas « flotter à Paris cet été ».

D’aucuns minimiseront en expliquant que messieurs Caron et Portes sont des grenouilles à prétention bovine, des pions.

D’autres observeront que c’est avec les pions que l’on joue aux échecs et qu’il y a là, hélas, les signes d’une partie très précisément calculée par ce nouveau Néron qu’est devenu monsieur Mélenchon et qui mesure son action à la hauteur des flammes qu’il laisse après lui.

La réalité est là.

Une vague antisémite sans précédent, je le dis depuis des mois, s’est levée dans notre pays.

Avec ces déclarations qui rouvrent, qu’on le veuille ou non, la plaie restée béante depuis le massacre des athlètes israéliens, aux JO de Munich, il y a cinquante ans, elle monte encore d’un cran.

Et la vraie, la seule, question est de savoir comment on se conduit face à ce déferlement, cette tempête suspendue, les toiles d’araignées visqueuses que tissent ces Insoumis de tragi-comédie et où ce sont, non seulement les Juifs, mais la France qui se voient soudain pris au piège.

La première des répliques doit être de ne plus tergiverser, d’arrêter les distinguos soi-disant subtils entre antisémitisme d’atmosphère et de structure, de circonstance et ontologique, si on peut être anti-israélien sans être antisioniste, antisioniste sans être antisémite, patata, patati.

Elle devrait être d’appeler un chat un chat et d’admettre qu’un parti, LFI, capable de dire à des athlètes juifs qu’ils n’ont pas leur place dans la communauté des hommes venus à Paris, en principe, rappeler leur inentamable fraternité est, sans discussion possible, un parti antisémite.

Elle consiste à dire et répéter qu’aucune indulgence, alliance ou négociation n’est concevable avec des gens qui, s’ils ne souhaitent pas explicitement la mise à mort des athlètes de Tel-Aviv, réactivent déjà, au cas où, le théorème du 7 Octobre justifiant le massacre par la « juste lutte » des victimes palestiniennes.

Les apprentis sorciers de la gauche de gouvernement, qui avaient déjà laissé ces canailles souiller le beau mot d’insoumission et qui tolèrent maintenant que soient salies la mémoire du Front populaire et celle de Léon Blum, devraient enfin convenir qu’ils ont commis une erreur historique et en tirer, à l’Assemblée, les conséquences. La première chose à faire, oui, à droite comme à gauche, chez tous les démocrates de probité et de cœur, serait de tracer autour de ces gens qui ont pris, comme jadis Déat et Doriot, la direction du chœur français de l’infamie, un cordon sanitaire républicain.

Mais la question, c’est aux Juifs même qu’elle s’adresse.

Certains, face au torrent de boue vomi par le marécage Insoumis, sont tentés, comme dans les années 1930, de faire profil bas, de mendier l’approbation et d’espérer qu’on les oublie.

D’autres, de plus en plus nombreux, partent vers une terre d’Israël en proie à une guerre existentielle mais jugée moins cruelle que cette terre de France devenue, à leurs yeux, inhabitable car laissée à une meute de plus en plus débridée, décomplexée, venimeuse.

Je respecte leur décision et ne suis pas assez sage pour recommander à quiconque quoi que ce soit.

Mais tel n’est pas, aujourd’hui, mon choix.

D’abord parce que les Juifs ont, eux aussi, bâti la France et que, de Rachi aux inventeurs du contrat social à la française puis à Proust, Bergson et au-delà, ils l’ont fertilisée de leur intelligence et de leur esprit.

Ensuite parce qu’il ne saurait être question d’abandonner ce beau pays à des salauds en train de réinventer la plus vieille des haines sous sa forme la plus massive, pâteuse, bestiale et même, pourquoi pas, « résiduelle » – mais à condition de se souvenir qu’un résidu est un déchet, un rebut, une ordure et que les ordures antisémites sont en train de devenir une masse épaisse, compacte, croissante, vociférante, mortifère.

Et puis parce que j’ai, dans ma jeunesse, beaucoup lu et fréquenté un écrivain, Albert Cohen, qui a enrichi l’âme juive d’un personnage de roman, Solal, dont la souveraineté, la noblesse, le mépris des âmes basses et de leurs affronts, bref, l’affirmation juive de soi, me sont un exemple jusqu’aujourd’hui.

Ne pas plier mais cingler.

Ne pas courber la tête mais toujours contre-attaquer.

Et, surtout, surtout, ne céder ni sur la pensée ni sur la haute, solaire, cassante singularité de ceux qui la portent depuis 3 000 ans.

Ceci n’est pas propos d’orgueil mais conscience aiguë, et active, du legs juif à l’aventure humaine.

Maintenir, en France, la splendeur du judaïsme : c’est, aussi, une obligation métaphysique.

31 Commentaires

  1. Dans un communiqué pas piqué des hannetons, la Maison-Blanche prie Beit Aghion de bien vouloir s’étendre sur l’un des gargantuesques lits de noce et de négoce où l’on nous persuadait, hier encore, du rare privilège dont nous jouissions d’avoir été conviés au banquet de Hamlet.
    « Le moment est venu de conclure un cessez-le-feu et un accord pour la libération des otages et des prisonniers » — fondé sur ce principe de base qui veut que l’on ne négocie pas autour du sarcophage englouti d’Oussama ben Laden ?
    « Il n’y a plus de temps à perdre ni d’excuses pour aucune des parties pour justifier un retard supplémentaire » — consécutif aux vaines tentatives de normalisation d’al-Qaïda et de reconnaissance onusienne ou ueusienne d’un califat du Levant au Couchant ?
    Très cher Camp davidique de la démocratie, quand allez-vous cesser de barboter dans les sables mouvants de la démocrature internationaleuse ? Et si vous alliez nous réparer cette tragique erreur que fut l’enchevêtrement d’un idéal universaliste et d’une idéologie multifasciste conçus à l’origine pour se neutraliser l’un l’autre !
    Loin de nous l’idée d’attirer l’OTAN dans une busherie au cube qui lui ferait payer d’avance l’échec d’un parrainage de conversion démocratique destiné aux bouchers de Bouchehr. Et pourtant et partant, il est impérieux que les régimes solidaires, voire commanditaires du plan de partition aléatoire de la Nébuleuse islamonazie, comprennent qu’ils doivent abandonner les objectifs sataniques ou, si vous préférez, autodéificateurs, liés à leur projet médiévisant de guerre sainte mondiale.
    Tous les chemins de croix gammée palestinistes mènent au 7-Octobre.
    Un seul plan d’urgence face aux branches politique et terroriste d’une piraterie d’Empire ayant adopté le mode opératoire du pogrom moderne : dispositif Routes barrées.
    Si vous voulez obtenir la libération des otages ou le rapatriement de leurs dépouilles martyrisées sans que ce pénultième épisode iliadique nous fasse inéluctablement basculer dans un final de série Z, dépêchez-vous de faire émerger des solutions innovantes et concrètes, car adéquates aux enjeux globaux qui risquent de nous exploser à la figure. Vous n’en voyez aucune à l’horizon ? c’est sans doute qu’il n’y en a pas. Or dans le cas où une recherche désespérée de solutions à la sordide industrie des otages menée de main de traître par les partisans de la normalisation du Hamas, nous mènerait dans une impasse, une seule question se posera qui, comme cela n’étonnera personne, comporte la réponse.

    • Hitler ayant été éliminé, nous allons enfin pouvoir construire avec Heydrich un pont miné vers une paix minable en accédant à sa demande de mise en liberté d’Eichmann.
      Il ne faut surtout pas perdre de vue que l’opposition radicale à la barbarie nazie reste dans la ligne de mire de l’Observatoire de la germanophobie.
      Géostratégiquement parlant, notre position n’a jamais varié : la solution à deux États grand-muftiens est l’horrifiant totem de notre woke diplomacy.

    • Selon une eau de source croupie, l’ancien chef militaire et nouveau chef politique de l’un des nombreux partis islamonazis que fera réélire la Hitlerjungend islamique à Gaza ou ailleurs, j’entends par là Yahya Sinouar, l’homme qui se prenait pour IHVH, — on comprend mieux que les normalisateurs du Hamas soient également de fervents partisans de l’islamisme rampant, — adopterait une position intransigeante concernant les pourparlers de cessez-le-feu. Quand les fouteurs de Merdre jouent ubuesquement les médiateurs entre Israël et Auschwitz…
      La libération des otages du Méta-Empire doit se négocier directement avec le Méta-Empire. Nous réfléchirons à l’éventualité d’un cessez-le-feu, sitôt que ce dernier aura ramené à la surface de la Terre l’assurance-vie que sa piraterie retient captive et nous aura livré les chiens de l’enfer géopolitique dont la prégnance des postulats hallucinogènes envenime et enrage les relations internationales.

    • L’Union européenne se déclare horrifiée par la réquisition d’une école à Gaza à partir de laquelle Ankara, Téhéran et Doha, entre autres États terroristes en deuil, souhaitaient impunément et indéfiniment pouvoir invoquer le recours légitime à la force des faibles pour dégommer une à une, ou par groupes de deux ou trois, et plus si possible, les pipes israéliennes (femmes, enfants ou vieillards, on ne cherchera pas à vous émouvoir avec ces coupables nés que sont les mâles juifs de plus de cinquante ans). Quoi encore… ah ! ce n’est pas exactement ce que dit l’UE ? Ooops. Décidément, depuis quelque temps, je n’en rate pas une.

  2. Monsieur BHL, à chaque fois que vous répondrez la fake-news sans véritables preuves que LFI est un parti antisemite, vous serez coupable de faire monter l’extrême droite en lui donnant des points! A bon entendeur

  3. Nulle Pax Israeliana ne saurait advenir avant qu’on en eût expulsé de l’équation minée l’increvable vampire dont le gang des Kaput porte le cercueil aux nues depuis Téhéran jusqu’à Doha.
    L’irrésistible conversion du côte à côte au face à face ne sera pas nécessaire entre les deux côtés du mur-mirage de Ieroushalaîm dès lors que l’Affrontement avec le Corrupteur de la loi islamique est toujours demeuré un modus vivendi pour les implantations persistantes de l’empire démantelé des exploiteurs d’Allah.
    De même que l’instauration cryptothéocratique de codes vestimentaires est un mode de conquête spirituelle drapé dans une volonté noble de faire prospérer avec désintéressement la diversité culturelle en démocratie, de même aussi les pistolets chargés avec lesquels la rue arabo-israélienne dégaine sa langue inofficielle pour exprimer des sentiments immitigés envers les Judéens de Palaestina, renvoient aux calendes grecques l’intégration d’une minorité de Pieds-Noirs musulmans au sein des douze tribus.
    Notre solution à deux États supposerait un respect mutuel du droit des peuples à piloter leur propre vaisseau mère : aussi n’est-ce pas dans l’intérêt des petits vaisseaux non juifs de l’État des Juifs d’affaiblir l’unité du même peuple dont ils profitent perversement de la défense des intérêts vitaux.
    On ne se laisse pas conduire par une patrie que l’on projette de détruire ; à la rigueur accepterait-on d’en être transporté, mais à la condition expresse de pouvoir s’en extraire comme d’un cheval de Troie. Or, pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, l’indépendance d’Israël ne fut un cadeau ni pour les âmes valeureuses qui la conquirent, ni pour les âmes rageuses qui se braquèrent contre son avènement ; c’est dire si celles qui haïssent l’État juif soufflent contre le vent lorsqu’elles misent leurs faux jetons sur une conjuration.
    Les Arabes israéliens seraient partie intégrante d’une nation dont ils ne viseraient pas la désintégration. Y en a-t-il qui se portent candidats à cette mission de la dernière chance dans l’expectative d’un plan Marshall qui ne s’avérerait pas impossible à mettre en œuvre au terme d’un Jour (de gloire) sans fin en guise d’après-guerre-sainte ?
    Les buts de guerre de la Porte orientale de l’Occident ne sont autres que le désenclenchement définitif des hostilités entre Israël et un grand banditisme en col blanc avec lequel il Nous arrive de sceller des alliances de circonstances dont la confiance dans le respect des termes peut un jour se casser, comme à l’entrée d’un tunnel de contrebande de trois mètres de haut sur l’axe Philadelphie.
    Le petit Reich iranien est fort de l’archaïcité civilisationnelle des prétendants sunnites à la succession mahométicienne. Faute d’avoir enclenché un processus de transition démocratique global en terres d’islam, tous les efforts de paix au Proche-Orient demeureront vains en tant qu’ils échoueront à créer les conditions d’une entente durable entre Israël et une entité politico-religieuse qui n’aura jamais eu l’intention de démanteler l’avant-poste palestinien du Califat anamorphique.
    Les idiots utiles du méta-empire semblent éprouver beaucoup de difficulté à comprendre que nous persistions à refuser d’identifier cette zone de relative autonomie d’action dans laquelle, d’après eux, les chefs des armées palestinienne ou iranienne contrediraient les objectifs originels que partagent, non sans entretenir la dynamique de leurs propres pôles de compétitivité, les autorités politiques de leurs États ou proto-États respectifs. Ainsi, les atrocités planifiées par l’architecte du 7-Octobre n’éclabousseraient pas d’une goutte de sang juif les têtes d’affiche œuvrant pour la normalisation du djihadisme politique ou de son organisation tentaculaire, et islamiste et terroriste.
    Aux futurs acteurs internationaux qui auraient l’ambition d’apporter leur pierre à l’édifice de la paix, je vous en prie, abandonnez tout de suite la visqueuse conditionnalité de notre soutien au processus de réconciliation internationale, selon laquelle il faudrait éviter à tout prix au totem décati d’Oslo d’avoir à nettoyer à l’eau de Javel le corpus idéologique modérément nazi de l’Organisation de libération des pulsions de mort à laquelle il confère paradoxalement une forme de reconnaissance diplomatique. Si l’abandon des recherches en matière de solution politique dénote une forme de paresse morale qui, soit dit en passant, nous exposerait tous à un plongeon final dans la Rôtissoire divine, le retour incessant à l’AP n’a rien à lui envier côté noir d’enfumage.

  4. Jésus est le fils de Dieu comme tous les hommes mais le fils « bien aimé ».

    Aujourd’hui 6 Août fête de la Transfiguration…

  5. Il serait outrecuidant que l’on se glisse dans un distinguo pour le moins hasardeux entre les combattants inhumanistes du mouvement islamiste Hezbollah et son personnel purement administratif, laquelle fascisterie, eu égard à ses fonctions exercées sans arme, ni haine, ni violence, se dédouanerait a priori de la perpétration des crimes de l’organisation terroriste gouvernementale sus-citée, ainsi que de leur nature spécifique, sans omettre l’addition salée y afférente.
    Maurice Papon nous avait fait le coup au moment de son procès. Plaidoirie : non coupable ; le prévenu n’aurait fait qu’appliquer les ordres de la hiérarchie. Albert Speer s’en était sorti presque de la même façon. Pour ce qui concerne le processus d’extermination des Juifs : au courant de rien. Oui… enfin, pas tout à fait. Après une seconde moitié de vie bénéficiant d’un statut de SS modèle, aussitôt repenti, aussitôt réhabilité, on découvrirait sa signature sur des formulaires d’ordre de livraison de matériels à destination des camps d’extermination, du genre « renouvellement d’un four crématoire »… des broutilles, quoi !
    La puissance du Troisième Reich et par là même des actes criminels imprescriptibles par lesquels il sut s’illustrer, se mesure à la profondeur et à l’étendue des structures des États que son empire immonde réussissait à absorber.
    Si l’on rapporte ce paradigme à la pénétration de la République islamique aryenne dans les affaires internes de ses vassaux, le Liban est mouillé jusqu’aux os dans les sales entreprises de l’Axe sino-russe & Co.

    • L’idée de « Messie » vient de Zoroastre paraît-il…

  6. Si « Arabes Palestiniens Ismaëlo-israëliens  » et Juifs font la paix et se promettent de vivre en bonne intelligence, Liban et Iran deviendront amis avec Israël l’état hébreu..

  7. Même si les « Palestiniens  » (Arabes Ismaëlo-israëliens)
    deviennent des citoyens à part entière
    d’Israël, Israël pourra toujours s’appeler :
    « L’Etat Hébreux »!
    CQFD

  8. Les « Palestiniens » sont des Hébreux.
    Ismaël par son père Abraham est un Hébreux !..

  9. J’aimerais régler, si vous m’y autorisez, la longueur focale à travers laquelle le ministre israélien de la Défense tient l’ennemi en joue. Je ne pense pas comme lui que nous ayons affaire à des animaux humains. Cette classification correspondrait plutôt, de mon point de vue, aux proies privilégiées du méta-empire islamofasciste et de sa piraterie sunno-chî’ite. Car les barbares qui nous atteignent dans notre intégrité psychophysique ne semblent avoir, contrairement à leur cible, foncièrement rien d’humain. À l’inverse du couple de septuagénaires qui ne se doutait pas, en se levant ce matin, qu’il serait l’objet d’une véritable boucherie, le saint guerrier terroriste a dévié de l’Esprit qui caractérise notre espèce au point de dépasser en sauvagerie la plupart des espèces rattachables à un genre, une famille, un ordre, une classe ou un embranchement concernant ledit règne animal, au sein duquel Homo sapiens tient, je vous l’accorde, une place bien à part.
    Le n° 1 de l’organisation terroriste Hamas à qui la députée Sophia Chikirou s’est crue obligée de rendre un hommage contagieux, n’avait rien, mais vraiment rien à envier à feus ses homologues fameux de Daech ou d’al-Qaïda, et c’est rien de le dire : il savait pouvoir jouir d’une respectabilité que l’on qualifiera de hautement criminelle auprès d’États sponsors sur lesquels faisait forte impression son tableau de chasse de tueur de masse. Les alliés socialistes de l’élue terroriste se disent indignés par une prise de position qu’ils feignent de découvrir et qui ne reflèterait pas la ligne politique du NFP. Mais alors, qu’attendent-ils pour exiger l’exclusion immédiate de leur brebis galeuse, un argument qui devrait logiquement résonner en eux, puisqu’il allait servir d’unique slogan pour faire barrage à l’Adversaire lors d’un entre-deux-tours aux faux airs d’entre-deux-guerres ?
    Ah oui, bien sûr… expurger le nouveau frontisme du ticket Mélenchon-Hassan, ça pourrait tout faire capoter. La gauche Canada Dry, c’était avant. Aujourd’hui, on se lâche ; on établit une équivalence fallacieuse, au pire entre magen David et hakenkreuz, au mieux entre la riposte légitime des forces armées israéliennes contre la bande pogromiste de Gaza et, de l’autre côté de la ligne de démarcation, l’agression gratuite de l’Ukraine par la soldatesque suicidaire d’un Sovietstarévitch dont l’image narcissique a volé en éclats.
    Nous respectons votre choix, camarades. Vous le chantiez sur tous les tons et dans toutes les tonalités, ça vous revient ? — nous en étions fort aise : eh bien, maintenant ! dansez sur un volcan.
    Ou alors, vite… dépêtrez-vous de ce bourbier comme, en des temps comparables au potentiel désastre dont les nôtres font le lit, le fondateur du MLN, Mouvement de libération nationale initialement lié aux services spéciaux de Vichy, avait pris ses distances avec le régime collaborationniste pour résister bien plus efficacement à l’auteur de Mein Kampf en poursuivant son propre Combat aux côtés d’un général De Gaulle en pleine conversion républicaine, lequel héros légitimiste d’un nouveau type redoublerait de hargne antinazie.

  10. Dommage que BHL fasse une confusion ignoble en stigmatisant LFI comme parti antisemite et principal danger pour la démocratie. C’est une horrible banalisation de l’extrême droite le Rn en particulier car c’est le plus gros parti qui a un nombre important de parlementaires toujours depuis 2022 malheureusement!
    Pathétique de voir BHL perdre autant la boussole!

  11. Je suis presque toujours frappé par la clarté des articles de Bernard-Henri Lévy et par le galimatias des commentaires qui les suivent. C’est pourquoi je m’abstiendrai d’ajouter à cette regrettable logorrhée. Dans bien des cas, les propos de Bernard-Henri Lévy, dont le courage et la précision devraient inspirer ses commentateurs, sont pour moi d’utiles boussoles. Je l’en remercie.

  12. Que veut dire la sentence : « Aimez vous les uns les autres » :
    Soyez sympa entre vous !

  13. Les « Palestiniens » sont des « ismaëlo-israëliens ».
    Il faut que Netanyahou le comprenne cela.
    Ils font la jonction entre Juifs et Arabes, entre
    judaïsme et islam pour arriver à l’unité humaine.
    C’est pour cela qu’ils sont précieux !..

    • Les Palestiniens ne semblent pas avoir compris cela, sinon ils n’auraient pas commis les massacres du 7 oct (entre autres) et chercheraient plutôt une coexistence…
      Ce qui n’est pas le cas !

  14. La majeure partie de la population russe
    se trouve en occident (Moscou).
    Je pense, monsieur BHL, que vous jetez le
    bébé avec l’eau du bain concernant le
    conflit russo-ukrainien.
    En effet la Russie est appelée à adhérer à
    l’union européenne donc ne poussons pas
    plus à la guerre.
    Quand la Russie fera partie de l’union européenne
    il n’y aura plus de frontière entre Ukraine et Russie
    et alors Russes et Ukrainiens se rendront
    compte que cette guerre était absurde,
    qu’ils se sont entretués pour rien…

  15. Thomas Portes n’a fait que reprendre, quasiment mot pour mot, une demande iranienne d’exclure Israël des jeux olympiques. Il montre que LFI, la France Iranienne fait partie des réseaux d’influence de la République des mollah.
    Le comité olympique a en revanche autorisé la délégation palestinienne à défiler (malgré le 7 octobre?) et sous l’appellation « La Palestine » alors que la Palestine est une région et non une institution étatique: seule l’autorité palestinienne l’est. La « Palestine » fait ainsi référence au slogan génocidaire « du fleuve à la mer ».
    De toute façon le mensonge de cette Palestine islamique antérieure à Israël se situe dans la droite ligne des mensonges accusatoires qui alimentent la haine du juifs: déicide, enlèvement d’enfants, Protocole des sages de Sion. Il est la marque millénaire de l’antisémitisme.

  16. Tant que les « Palestiniens » ne seront
    pas des citoyens Israëliens à part entière, ce
    sera toujours le bordel en Israël !..

  17. Comment se regarder en face ?
    Les Arabes Palestiniens ont commis des
    exactions le 7 octobre, les Juifs se sont
    Vengés de la pire des façons ensuite
    Et maintenant ?

  18. Autant Juifs qu’Arabes Palestiniens, ils
    commencent sérieusement à nous les
    briser…

  19. Vous avez raison, cher BHL, mais il faudra bien un jour considérer ces « animaux humains » (Yoav Gallant) comme nos frères en Abraham et trouver une solution à deux états.

  20. Petite conférence de Michel Foucault que je me suis permis d’écrire afin de distraire les lecteurs, intitulée pompeusement : Michel Foucault / l’asile insoumis / conférence au collège de France.

    Nous avons essayé de dégager le sous bassement disciplinaire de l’asile insoumis qui commence à recouvrir le parti Front de gauche dès les années 2010, et où l’on voit figurer un certain nombre de schémas disciplinaires spécifiques communs à ceux de l’armée, de l’école, de l’atelier, schémas dont le panoptique de Bentham me paraît être la formalisation, en tout cas si vous voulez le dessin systématique épuré.
    Alors maintenant je voudrais aborder le fonctionnement plus spécifique de l’asile insoumis, parce qu’il me paraît que l’asile insoumis à ce trait, ces traits particuliers, d’une part d’avoir rapport, et un rapport privilégié, difficile d’ailleurs, problématique, avec des notions communément partagées qui aident à forger le discours commun de vérité, à savoir, la nuance, le doute et l’humour, et d’autre part que l’asile insoumis, comme système disciplinaire, est un lieu de formation d’un certain type de vérité politique.
    Nous avons vu la dernière fois dans le cas de la logique interne du pouvoir souverain comment le monarque, par son corps, par sa vie, par sa descendance, entretenait avec le peuple un rapport non encore systématisé par l’institution, par les rapports continués et capillaires du pouvoir bureaucratique. François Mitterrand est à cet égard le dernier dépositaire de ce type de pouvoir, le dernier parce qu’à différence de tous ses prédécesseurs, il n’a pas voulu, pas su, laisser se poursuivre le fil temporel de la souveraineté. Parce qu’il a tué tous ses fils, parce qu’il a laissé trop longtemps pourrir son corps, il a ainsi mis fin, je crois, à cette logique du pouvoir souverain qui trouvait son origine dans la nuit des âges.

    Mais c’était sans compter sur le détour du destin qui a voulu que prêt d’un quart de siècle plus tard, un de ses fils revendiqués, Jean Luc Mélenchon, a retrouvé une forme de filiation avec Mitterrand, filiation radicale puisque doublée d’une rupture radicale quant à la forme du pouvoir qu’il a conçu et mise en place, c’est-à-dire non pas un pouvoir souverain, non pas cette figure par laquelle tout un peuple de sujets se retrouve représenté au confluent de toutes les obligations suzeraines, non pas le pouvoir du roi, transcendant et fédérateur, mais bel et bien un pouvoir d’un type nouveau, d’un type asilaire, le pouvoir de la France insoumise.

    Et ce que nous voulons voir aujourd’hui, et c’est là l’hypothèse et le jeu que je voudrais jouer, c’est de voir comment le discours de vérité qui se forme à l’asile insoumis se joue en rapport avec le monde extérieur, le monde démocratique des idées, en appui aussi bien qu’en opposition avec ce monde, et aura pour visée, pour objet, pour champ de référence le parti de la France insoumise, ses figures, son programme, son chef, et tout ce par quoi un champ psychiatrique vient recouvrir ce qui auparavant distinguait l’entendement de celui qui n’était pas encore devenu insoumis, faute d’avoir été pris dans et par ce discours de vérité.

    Ce dont il faut partir et j’en ai déjà parlé je crois, c’est l’asile insoumis si vous voulez, l’asile sans famille, sans collègues, sans la parole et l’idée de l’autre, l’asile en rupture, et en rupture je crois à la fois violente et explicite avec le monde des idées en général. C’est la situation de départ, c’est la situation que l’on trouve dans cette protopsychiatrie dont Mélanchon, Bompart, Panot et quelques autres ont été les fondateurs.

    J’en prendrai pour témoignages, d’abord la forme juridique de l’internement insoumis, et ceci depuis la loi programmatique des années 2000 lorsque parut alors le premier programme de ce qui n’était alors que le parti de gauche, cette loi dont on n’est pas encore sorti puisque c’est elle, toujours, qui régit, avec parfois un certain nombre de modifications, qui régit, en gros, l’internement insoumis. Il me semble que cette loi doit être interprétée, étant donné l’époque où elle se situe, en regard des pratiques du pouvoir alors communément répandues dans les partis.

    Chez les uns et les autres prévalait cette pratique, consistant à donner à des agents particuliers, les adhérents, le pouvoir de désigner en leur sein, par leur vote, par leurs conciles, par des accords entre courants, un responsable dont la qualité première était de faire consensus et de proposer à tous, adhérents, militants, un discours de vérité partagé diront nous à la moyenne des avis des uns et des autres. Les partis eux-mêmes avaient existence juridique, statuts, formes légales, toutes dispositions institutionnelles par lesquelles en cas de désaccord il était possible d’en appeler à l’État, à sa justice, pour trancher en définitive sur les différents désaccords auxquels un impossible partage du pouvoir pouvait conduire.

    L’asile insoumis à l’inverse, doit se comprendre comme rupture, comme dépossession des droits du militant, de l’adhérent à l’égard du chef. La procédure essentielle, l’élément juridique fondamental qui permettait la prise de possession du pouvoir, à savoir le vote militant, l’adhésion au courant, cette disposition essentielle a été abandonnée au profit d’une captation du pouvoir par la commission d’investiture, et en son sein par son chef, l’unique détenteur du pouvoir, nous avons dit Jean Luc Mélenchon.

    L’interruption du transfert des droits juridiques du militant au chef, de l’adhérent au pouvoir du chef, c’est là la clé de la pratique du fonctionnement du pouvoir au sein de l’asile insoumis.
    L’adhérent se retrouve ainsi rendu sous forme d’aliéné au statut de la curatelle, curatelle qui lui dicte et lui ordonne chaque jour par quoi il doit penser, par quoi il doit orienter toutes ses dispositions intellectuelles et tout son entendement.
    L’insoumis est donc celui à qui il est interdit par une inversion statutaire de trouver autour du programme insoumis, ailleurs qu’en ce programme, dans le monde où en lui-même, de trouver ce qui serait susceptible de nuance, de doute, ou pire encore d’humour.

    Et il nous faut voir maintenant par quelles tactiques psychiatriques s’opère la prise de corps, la prise de l’esprit dans l’asile insoumis. Quelqu’un arrive dans une section, quelqu’un arrive dans une cellule insoumise, quelqu’un arrive dans un meeting de la France insoumise, comment alors s’opère, avec le diagnostic ou la présomption d’être de droite, statutairement désigné et caractérisé comme étant a priori et toujours de droite, avec ce qu’on pourrait appeler le soupçon symptomatique a priori, comment s’opère la dépossession de l’esprit, comment s’effectue la prise de pouvoir de l’entendement de celui qui doit devenir insoumis. Par quelles opérations, par quels moyens, selon quelle logique s’élabore et se déploie la micro-physique du pouvoir disciplinaire insoumis ?

    Car il a bien fallu passer de l’interdit à l’internement, de la droite présumée à la gauche, en somme du monde extérieur à l’asile pour faire vivre et se déployer ce pouvoir insoumis sur les consciences et les corps, et si l’on veut que le pouvoir insoumis s’exerce effectivement, morde bien sur le malade, il faut bien sur mettre en suspens tout ce que sont les relais, points d’appui sur lesquels la raison peut s’exercer, et ainsi expliquer la rupture nécessaire, thérapeutique, entre l’insoumis et le monde.

    On trouve ainsi de nombreux exemples de la littérature dans lesquels le simple contact avec la famille, le travail ou les médias conduisit à la catastrophe, si j’en retrouve un, ah oui ! nous avons ainsi par exemple le cas de Mr B, ecclésiastique des plus respectables, et qui avait toujours vécu dans une pratique austère des règles insoumises, jusqu’à ce qu’un exemplaire du monde diplomatique lui fît lire quelque article dont la ligne politique s’écartait du programme sur la question du nucléaire. Par mesure de précaution et de convenance, on avait interdit à l’entrée de l’asile insoumis toute autre lecture que le programme, mais malgré ces précautions éclairées, l’exemplaire fautif est parvenu jusqu’à Mr B. L’insoumis qui allait mieux s’en trouva bouleversé, explosion, chagrins maniaques, mélancolie !

    L’entrée à l’asile insoumis, la vie à l’asile insoumis, implique donc nécessairement la rupture avec le monde, mais si on regarde maintenant ce qui se passe une fois l’entrée accomplie, une fois les rites de purification et de rupture exécutés, on regarde comment l’asile insoumis est censé guérir : et bien ce qui guérit à l’asile, c’est l’asile, c’est-à-dire que c’est la disposition architecturale du parti elle-même, l’organisation des idées, la manière dont les individus sont distribués au sein du parti, la manière dont on y circule, la manière dont on y regarde et dont on y est regardé, c’est tout cela qui a, en soi, valeur thérapeutique. Le parti insoumis est ainsi une machine à exercer le pouvoir, à induire, à distribuer, à appliquer le pouvoir, selon le schéma benthamien, même si les dispositions architecturales propres au schéma benthamien sont bien évidemment modifiées.

    Premièrement, la visibilité permanente. L’insoumis doit être quelqu’un dont les dispositions politiques, discours, tweet, doivent être en permanence surveillés, et le fait d’être en permanence surveillé, le fait de savoir que l’on est surveillé, mieux encore, le fait de savoir que l’on peut être surveillé, que toute nuance ou doute ou autre forme d’humour pourra se retourner contre vous offre la garantie d’une austérité nécessaire au maintien et à la fondation du discours de vérité insoumis.

    Est ainsi évacuée la possibilité de la distraction, de la dissociation d’avec le discours insoumis, par la possibilité d’être en permanence sous un coup d’oeil possible, coup d’oeil du chef de section qui garde la section, du milicien Quatennens qui garde les chefs de section, du surveillant chef Bompard qui garde les députés, du surveillant général et médecin en chef de l’asile Mélenchon qui garde, comme Soron, un œil sur tout le monde et avant tout, surtout, sur ceux qui seraient tentés par le distraction et la dissociation, Garrido, Simmonet, Rufin et tout autre insoumis propice à la déviance. C’est ainsi par la surveillance pyramidale des regards, par les rapports que se font les surveillants par voie hiérarchique, que culmine au médecin chef de l’asile le pouvoir disciplinaire insoumis.

    Deuxièmement l’isolement, la grégarité, l’entre soi insoumis, qui par l’évitement de toute forme de distraction contradictoire vient isoler l’insoumis dans sa propre insoumission, qui est la garantie qu’il ne se produira pas, dans l’asile insoumis, un phénomène corrosif, de contagion, phénomène pire encore s’il est porté au groupe, ce que la panopticon insoumis a justement pour fonction d’éviter, soit dans la section, soit au meeting, soit au café du coin.
    La non contagion, la non existence de l’autre doit ainsi être assurée par cette espèce de conscience médicale des autres, par cette prophylaxie excluante et nécessaire, garante de la vérité et du discours et du pouvoir insoumis.

    Troisièmement, l’asile insoumis, en sa pratique, agit par le jeu de l’incessante punition, et l’incessante punition est assurée soit par le personnel insoumis qui doit être là tout le temps (Mathilde Panot/Manuel Bompard), soit par une série d’instruments.
    Vers les années 1840, pour un certain nombre de raisons qu’il est facile de comprendre mais sur lesquelles je ne reviendrai pas, l’Angleterre a posé le principe du « no restrain », c’est-à-dire de l’abolition des instruments physiques de la contrainte. Et depuis l’abrogation ou disons l’assouplissement par Khrouchtchev des conditions carcérales du goulag soviétique, l’asile insoumis a également opéré un virage significatif en matière de contrainte.

    Je ne pense pas cela dit que cette alternative entre contrainte physique et « no restrain » ait été finalement très sérieuse, je n’en prendrais pour preuve qu’une lettre que le chef de la section insoumise de Paris envoya à sa collègue de Rouen et qui disait : vous savez, ce n’est pas bien grave, vous pouvez vous aussi le faire comme nous venons de le faire à Paris, vous pouvez parfaitement enlever tous ces instruments, à condition que vous placiez à côté de tous les insoumis que vous êtes en train de former une militante qui en impose (Mathilde Panot). Alternative par le personnel, intervention du personnel, et donc finalement une alternative de surface, par rapport à ce mécanisme profond, qui est celui de l’incessante punition, et je pense tout de même que le système de la contrainte physique est en un sens plus parlant que l’autre et plus évident.

    Vous avez ainsi toute une série merveilleuse d’instruments, le programme d’abord, non pas au sens de l’esprit, non pas au sens des mesures qu’on aligne, mais au sens du livre, de l’annuaire des commissariats, qu’on vous assène, avec lequel on vous frappe le corps et l’imagination, un programme formidable, épais, crédible où pas peu importe tant c’est l’usage qui en est fait qui compte plus que ce qu’il en contient d’insoumission.

    Le Keffieh, foulard par lequel on peut, si l’on s’en sert, bien museler les bouches, bouches des femmes toujours et avant tout camisole, instrument puissant parce qu’il renvoie à toute une série de symboles de voilement qui est très intéressante et dont il faudrait peut-être faire l’histoire en la réinscrivant dans toute l’histoire générale de ces appareils corporels.
    Le Keffieh est en tout état de cause un de ces appareils de garantie et d’épreuve, par lequel un certain type d’action est interdit, un certain type de désir démocratique est barré, le problème étant de savoir jusqu’où on peut le supporter.

    Un autre type d’appareil, ce sont les appareils à arracher la vérité, qui obéissent à une loi de l’intensification graduelle, de l’aggravation par la durée, de la souffrance par l’accroissement quantitatif, c’est-à-dire par exemple le supplice de la réunion, l’interminable réunion de la section, qui par sa durée de huit heures vous abruti et le corps et l’esprit, et ne vous laisse d’intelligence et d’entendement que le nécessaire pour rentrer chez vous vous coucher et dormir en position insoumise.

    Dernière catégorie d’appareil, ceux qu’on pourrait appeler les instruments orthopédiques, j’entends par là des instruments qui ont pour fonction non pas donc le marquage du pouvoir, non pas l’arrachage de la vérité, non pas la garantie, mais le redressement et le dressage. Par exemple la manifestation publique permanente, qui en faisant passer de Nation à Bastille les milliers d’insoumis, assure la discipline militaire du défilement, l’enfance du marcher au pas, en la conjuguant avec le pouvoir du lever de drapeau.

    Toute une technologie du corps et de l’esprit, donc, par laquelle le pouvoir disciplinaire est assuré au sein de l’asile insoumis.

  21. Si Darmanin n’était pas sur le pont pour veiller à soulever le tapis où l’on a mis les intérêts vitaux d’une entreprise civilisationnelle qui chaque jour voit s’accroître et s’étendre le rayon d’inaction de son arche de NAO, si l’esprit de nos lois ne se débattait pas avec les vagues de haine que son universalité provoque sur plusieurs fronts dévoyeurs du droit humanitarisant et ce au profit d’un nouveau paradigme, fourbe et déshumaniste, on pourrait se laisser engourdir les synapses par la drague virevoltante et non moins révoltante de saint Jean-Luc sans prendre en compte une forme de continuité allègre dans les sorties de route irrépublicaines de l’Associé du diable qui se voyait déjà pédaler en tandem avec le Kadyrov de l’OTAN, oubliant qu’aujourd’hui, le pacte législatif que nous propose la Droite républicaine représente le seul antidote efficace contre une libanisation de l’exécutif français, j’entends par là la propulsion fatale au conseil des ministres d’un parti politique non seulement pro-islamiste, pro-djihadiste et pro-terroriste à l’ancienne, mais pro-impérialiste, donc pro-colonialiste envers et contre feus les empires post-romains d’Occident, ou encore impatient de se pavaner en tête de cortège aux côtés de Charlie quand il s’agit de se bastonner avec le grand cadavre à la renverse du même establishment dont il souhaiterait accélérer la vitesse du déclin cognitif, et, subitement, attaché au totem des valeurs traditionnelles face au mirage intimidant du Sud global.

    • P(er)-S(ée) : On ne voudrait pas se retrouver un jour dans la situation scabreuse où, médusées par nos propres dérives, des forces d’infiltration israéliennes seraient confrontées à un cas de force majeure, en l’occurrence la nécessité de procéder à l’élimination du prochain n° 1 du Hamas à Paris, où cette icône hideuse de la Djihaderie diplomatique au secours de laquelle revient toujours voler le Truand osloïste, aurait été conviée pour assister à l’investiture d’un président de la Cinquième République.