« Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. » prophétisait Churchill au lendemain des accords de Munich qui laissaient les mains libres à Hitler pour, après l’Autriche, annexer la Tchécoslovaquie.
Face au nouvel Anchluss par le feu et le sang que vient de subir l’Ukraine sous les bombes de la Russie poutinienne, qu’avons-nous fait, nous, Occidentaux, nous Européens, nous Français, pour éviter la répétition, aux portes de l’Europe, du désastre qui préluda à la seconde guerre mondiale ?
Après la stupeur, quel lâche soulagement va-t-il, si Poutine l’emporte, s’emparer à nouveau de nous ?
Comme alors, tout était écrit d’avance par l’auteur en chef du forfait.
Il suffisait de lire la chronique quotidienne de son invasion et de son crime annoncés.
Bernard-Henri Lévy était sur le Maïdan, à Kiev, il y a huit ans jour pour jour.
C’était le nouveau cœur battant de l’Europe, disait-il. C’est là que brillent au plus haut les valeurs européennes. Et Poutine ne rêve que de faire boire ses chevaux cuirassés dans les fontaines de cette place souillée du sang de ses premiers martyrs fusillée.
« No Pasaran ! » disaient les républicains espagnols et les internationalistes défendant Madrid en 1936 face au fascisme franquiste.
Les Russes, eux, sont passés.
Nous les avons laissé passer.
De Washington à Berlin et Bruxelles, nos dirigeants, nos diplomates, les ont laissé passer.
En hommes de peu de caractère et, parfois, de bonne volonté, ils ont discuté avec Vladimir le Terrible.
Savaient-ils qu’ils parlaient de gastronomie avec un anthropophage ?
Nous le savons tous désormais.
Alors demain ?
De nouveau, les demi-mesures, les accommodements avec le diable, la « solution diplomatique » ?
Ou, au contraire, un réveil, un sursaut, une aide réelle et substantielle à l’Ukraine héroïque et debout ?
C’est la question qui sera lancée, mardi au Théâtre Antoine.
C’est l’appel qui sera lancé, car on ne peut plus accepter l’inacceptable.
Kiev résiste magnifiquement.
Le président Zelensky a refusé le taxi d’exfiltration de Joe Biden le défaitiste.
Nous nous devons d’être à leur côté.

SOS Ukraine : Meeting de solidarité avec les résistants de Kiev et le président-courage Volodymyr Zelensky

Mardi 1er mars 2022 au Théâtre Antoine (14 boulevard Strasbourg 75010 Paris)

À l’invitation de La Règle du Jeu et de Bernard-Henri Lévy, 
Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, 
Christophe Castaner,  
le Président François Hollande, 
le général américain David Petraeus, 
des dissidents russes anti-Poutine,
Svetlana Tikhanovskaïa, l’âme de la révolution biélorusse,  
le Président Petro Porochenko,
Caroline Fourest, Haim Korsia, Bernard Cazeneuve, Bernard Kouchner, Patrick Klugman, Marc Lambron, Simon Liberati, Denis Olivennes, Frédéric Beigbeder, Dominique Sopo, Galia Ackerman, Samuel Lejoyeux, Pascal Bruckner, Mike Waltz, Inna Shevchenko, Marina Abramovic, Sean Penn, Patti Smith, Bono, Vitali Klitschko, d’autres,
appelleront à soutenir l’héroïque résistance du peuple de Kiev. 

5 Commentaires

  1. Le président Volodymyr Zelensky a officiellement présenté demande d’adhésion  immédiate à l’Union européenne par procédure accélérée.
    Il a appelé les Européens à s’unir à son peuple qui combat et meurt pour l’indépendance du pays mais également pour toute l’Europe.
    Ils combattent et meurent pour la liberté et pour l’espoir de paix pour tous.

    « Notre objectif est d’être ensemble avec tous les Européens et, surtout, d’être sur un pied d’égalité. Je suis sûr que c’est juste. Je suis sûr que nous le méritons », a ajouté le président ukrainien.

    Tous les pays de l’Est ont immédiatement exprimé un soutien fort pour accueillir leur demande.

    Nous ne devons pas nous retrancher derrière des vagues promesses en offrant à ce courageux peuple seulement les miettes de l’argent qui coule à flot pour nous tirer de la pandémie,
    nous ne devons pas livrer que quelque fusil aux ukrainiens pour qu’ils se battent seuls contre l’ogre russe de Poutine,
    nous ne devons pas trahir l’espoir de qui va mourir en lui fermant la porte,
    nous ne devons pas soulager notre conscience par des promesses qu’on sait ne verront jamais le jour.

    C’est aujourd’hui qui se décide, après ce sera trop tard et c’est un acte politique qui nous demande l’Ukraine,
    nous ne devons pas les trahir.
    Ce serait abominable, impensable de pouvoir encore vivre dans une telle Europe qui se défausse misérablement du S.O.S. lancé comme la dernière chance ?

    L’occasion nous est donné par ce meeting d’aujourd’hui pour manifester notre soutien :
    nous ne laisserons pas nos frères d’Ukraine, nous les admettrons parmi nous dans la Communauté européenne.

  2. Le lieutenant-colonel Poutine poursuivra sa fuite atomisée tant qu’il n’aura pas l’assurance que ses nom et prénom vont balafrer l’Histéristoire comme ceux du Sovietsarévitch ayant rendu à Matouchka Rossia un accès à la mer de toutes les mères, berceau du christianisme byzantin, via la mer d’Azov, puis la Mer noire, et enfin le Bosphore.
    Mais attention, mon cher Platov ! ces Allemands qui obsèdent votre vue, vous offrent un contre-exemple de progression régressive en direction du temple d’Amnios. Ayant buté sur une vue alléchante, mais hélas imprenable depuis l’Alsace-Lorraine au terme d’une campagne de 1870 qui avait accouché de l’Empire bismarckien et, disons-le au risque de conforter l’ennemi dans ses lubies d’un autre temps, de la nation allemande, l’Allemagne aurait les yeux plus gros que le ventre quand, profitant de l’engrenage funeste de 1914, elle convoiterait l’Empire carolingien du roi des Francs dont le trône vacant et les restes aphones se transposent et transcrivent en de lugubres percussions au travers de la châsse rutilante d’Aix-la-Chapelle.
    Vous aviez la Crimée, vous enviâtes le Donbass, puis l’Ukraine tout entière. Quand nous aurons tourné la dernière page de ce mauvais remake des pires adaptations du chef-d’œuvre de Tolstoï sur la campagne de Russie, sa folle fusion du libre-arbitre avec le nerf artiste de l’économie divine pourrait bien se solder par un équarrissage sans étourdissement du sous-prolétariat mental, embourbant l’Eurasie, pour un siècle de plus, dans une vision tronquée du fatalisme que son propre génie survolera à pas de loup, bondissant d’étable en étable en marge du Très-Haut.
    Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, Monsieur le Dictateur. Ou alors pas longtemps. Le temps que, d’un laisser-aller à la dérive des contenants en surcharge, vos sujets annexés rechargent leurs batteries à ce sommum bonum dont les frontières s’étendent au-delà d’un horizon planétaire et précaire, et restaurent du même coup l’intégrité territoriale d’une nation respectueuse du droit des peuples à disposer du mème hominisant.
    Chaque jour, le monde, en tant qu’émanation vitruvienne, se libère un peu plus de sa tendance à se tyranniser lui-même en vertu d’une imprégnation croissante de l’inscription de Delphes dans l’humus des consciences. Chacun doit composer avec ce qu’il est comme avec ce qu’il a, or nul être ici-bas ne saurait être ou avoir toute chose. Exploitez vos ressources et permettez que d’autres en fassent fructifier d’autres. Cet Autre existe. Accordez-lui une place dans votre perception de l’irréel et du réel. Cela vous épargnera une rétinopathie photique au sortir du tunnel suprématiste.

    • Mais afin de régner sans partage sur la Mer noire, un corridor entre Marioupol et Sébastopol ne suffit pas. Il faut aussi neutraliser la Moldavie, la Roumanie, la Bulgarie par l’ouest, la Géorgie et la Turquie par l’est. C’est Recep l’Insultan qui va être content !

  3. La question migratoire nous contraignit à réfréner nos hauts instincts sous peine de rentrer dans le jeu d’une fourberie frériste. Nous n’étions pas forcés d’arracher à des terres dévastées et rendues invivables pour la Cause, de pauvres hères manipulés en vue d’une islamisation rampante, au prisme d’un mode opératoire placé sous protection humanitaire. Sans pour autant que l’idée de les jeter à la mer nous érode les neurones, ces lambeaux de populations, otages du jihâd par l’hypnose, demandent qu’on les délivre d’un programme souterrain vissé au cœur d’une infraguerre totale, et non pas qu’on les livre à leurs persécuteurs bien implantés dans les mêmes zones de guerre de Religion de basse intensité où ces derniers les ont parachutés.
    Les femmes et enfants ukrainiens dont les époux et pères n’ont pas déserté les frontières d’une nation qu’ils défendent contre un envahisseur les prenant en tenailles avec les pénétrantes du Nord, de l’Est, du Sud, ne donneront pas du fil à retordre au bloc de l’Ouest, qui représente pour le moment leur seule chance de survie.
    Ces pays d’accueil ne se feront pas les complices d’un minable stratège en offrant aux familles de vaillants Alliés, un asile temporaire, qu’elles espèrent le plus bref possible.
    S’emmurer derrière une carapace d’hésitation face à des situations d’urgence qui supposeraient, de la part des Européens, un geste de solidarité immédiat et unanime, disqualifierait le candidat à la présidentielle d’une grande nation, dont la puissance d’anticipation commence déjà de porter ses fruits, et repousserait vers l’abîme d’une histoire distordue ce fossé de malaises prouvant, s’il en était encore besoin, que le candidat Z défend une conception maurrassienne de la souveraineté, antirépublicaine, étrangère aux premiers et derniers principes étayant la charpente surhumaine des droits de l’homme.

  4. L’état dans lequel se retrouvent, au lendemain des promesses de Désastre, une certaine gauche et une droite incertaine, est un état failli. Un conglomérat d’états d’âme défaillants. N’assurant plus correctement les fonctions régaliennes de sa petite Personne diva. N’est pas royal qui veut. Le salut est souhaitable, mais la probabilité est faible qu’on l’accorde aux passions aigres éprises d’un désir d’avènement avorté. Ne serait pas loyal celui qui tirerait sur l’ambulance transférant en urgence la défenderesse d’une social-démocratie dont la victoire pourtant très nette du surmoi canal historique ne laisserait pas d’autre choix à son Œdipus rex que de lui maintenir la tête sous l’eau. Que dire de celle qui, pour la seule raison qu’elle n’aurait pas été désignée candidate pour représenter les couleurs de Dieu le Père, déclarerait morte la seule gauche de gouvernement, alors même que celle-ci serait en train de reprendre conscience après cinq ans d’errance dans le coma ?
    Les mêmes qui avaient reproché à cette France pacifique, chaleureuse et drapée dans la double bannière étoilée, d’avoir offert à Raminagrobine une occasion en or massif pour humilier à travers elle tout le bloc de l’Ouest et son auguste prétention à éluder l’inéluctable, sont à présent scandalisés de la détermination dont fait preuve le chef de l’État en décidant de porter le coup grâce au financement d’une guerre en exorde de laquelle le sociopathe viriliste du Kremlin nous a brandi sa force de dissuasion, en tant que Solution finale au problème Homo liberalis.
    Emmanuel Macron n’aime pas la guerre. Il apporte, aux côtés du Royaume-Uni et de l’Allemagne réunifiée, un soutien non factice à une démocratie violée par une caricature de régime démocratorial. Volodymyr Zelensky n’aime pas la guerre, ce qui n’implique pas qu’il renonce à accomplir cela même qu’il exècre dès lors que le devoir l’appelle : sitôt que le bruit sourd des bottes de la Milice prorusse aura été noyé par un tonnerre de décibels improbables pour nous, Européens bercés d’illusionnisme en noir et blanc et de plus-jamais-ça incantatoires.
    Nous défendons la souveraineté de toute démocratie. Aussi déplorons-nous l’autoritarisme suprême des entristes despotes ayant feint de rallier une Pax Mundialis qui fut et demeurera pour eux une émasculatrice et humiliante Pax Americana. Nous ne sommes pas atteints de souverainisme aveugle. Fussions-nous tenus en respect par un maître de l’anticipation négationniste accusant ses martyrs programmés de perpétrer à son encontre un génocide afin de justifier leur annihilation, il nous appartient de fixer les limites de la bienséance géopolitique à l’appétit charnel et sanguinaire des États vauriens, quelle qu’en soit la topographie orgiaque. Il en va de la pérennité du droit international qui, pour les générations de l’après ou, si vous préférez, de l’avant-guerre, tient lieu de corpus juridique noachide. Laissez quiconque le piétiner, et c’est l’ensemble des Nations qui se condamne à partir en fumée.