…quelle euphorie, quelle réussite dans la soirée du 16-2-2022, avec Maria de França, Brigitte Macron, Claire Chazal, Bernard-Henri Lévy (hissé… sur un baril ?… « le sang païen revient ») , Jérôme Clément, LA RÈGLE DU JEU, la modernité des merveilles du cadavre  exquis… au café Flore. 

[Se souvenir d’oublier… il y a plusieurs dizaines d’années un 14 juillet j’ai été convié (après le défilé) au Palais de l’Élysée par une invitation signée du Président de la République. Mes amis, de Topor à Ionesco, et même Beckett, n’y revenaient pas, ils étaient abasourdis, moins que moi. Dalí immédiatement m’a suggéré d’honorer l’urinoir républicain du Palais par une « miction » généreuse, royale et monarchiste (« puisque vous êtes espagnol »). Une fois entré au très beau Palais je me suis trouvé au milieu d’une foule d’une centaine (de milliers ?) de personnalités (malheureusement inconnues de moi) distinguées et ravies une flûte à la main. Étais-je le seul poète ? Angoissé, au bord d’une attaque de claustrophobie j’essayé de partir, mais toutes les portes étaient interdites par des gardiens chamarrés. Dans le jardin, au milieu de tous, je me suis assis par terre, effondré. Soudain un invité m’a dit « mais qu’est-ce qu’il vous arrive ? vous êtes malade ? vous pleurez ? ». « Je veux sortir d’ici ! ». « Ne vous inquiétez pas, je connais bien le bâtiment, je suis Moustaki ». Je l’ai suivi. Au fond de la cour il y avait une petite porte. Je l’ai traversée. Enfin la rue.] 


…que júbilo, qué alborozo la noche del 16-2-2022, con Maria de França, Brigitte Macron, Claire Chazal, Bernard-Henry Lévy (¿desde un barril? … »cuando la sangre pagana vuelve »), Jerôme Clément, LA RÈGLE DU JEU, la modernidad de las maravillas del cadáver exquisito… en el café Flore de París.

[Recordar: olvidemos …hace varias décadas un 14 de julio fui invitado (después del desfile) al Palacio del Elíseo por un mensaje firmada por el Presidente de la República. Mis amigos de Topor a Ionesco y hasta Beckett sorprendidos, estaban atónitos, menos que yo. Dalí inmediatamente me sugirió que honrara el urinario republicano del Palacio con una « micción » generosa, real y monárquica (« ya que usted es español »). Después de penetrar en el hermosísimo Palacio, me encontré en medio de una multitud de cien (¿mil?) personalidades (lamentablemente desconocidas para mí) muy elegantes y felices con una « flûte » en mano.¿Era yo el único poeta? Ansioso, al borde de un ataque de claustrofobia, traté de irme pero todas las puertas estaban prohibidas por ‘gastadores’ armados. En el jardín, en medio de todos, me senté en el suelo desplomado. De repente un invitado me dijo « pero ¿qué le pasa? ¿está usted enfermo? está llorando? ». « ¡Quiero salir de aquí! ». No se preocupe, conozco bien este bodegón, soy Moustaki. Le seguí. Al fondo del patio había una pequeña puerta. La crucé. Por fin la calle.]

Fernando Arrabal avec Brigitte Macron, Claire Chazal et Bernard-Henri Lévy.
Fernando Arrabal avec Brigitte Macron, Claire Chazal et Bernard-Henri Lévy.
Le grand écrivain Fernando Arrabal
Fernando Arrabal et Maria de França.
Fernando Arrabal et Jérôme Clément
Fernando Arrabal et Jérôme Clément.
Brigitte Macron et Fernando Arraba
Brigitte Macron et Fernando Arrabal. Au fond, Claire Chazal.