Aujourd’hui encore et pour des décennies, l’amiante cause plus de cent morts par jour en moyenne dans le monde. Cette fibre minérale d’origine naturelle, utilisée massivement depuis la révolution industrielle jusqu’à la fin du XXème siècle pour l’isolation thermique et phonique déclenche des pathologies mortelles qui se déclarent des décennies plus tard. Interdit en France le 1er janvier 1997, sa toxicité était connue dès 1906.

Mon père, Paul Dupeyroux, est décédé d’un mésothéliome, cancer de la plèvre spécifique d’une exposition à l’amiante, pour le simple fait d’avoir été riverain du CMMP (Comptoir des minéraux et matières premières) d’Aulnay-sous-Bois (93) dans son enfance. Cette usine de broyage et défibrage d’amiante a broyé le minéral cancérigène de 1938 à 1975[1] en plein centre-ville, au milieu de trois écoles.

Le nombre de victimes de cette usine, recensé par les associations[2], s’élève à ce jour à 358 sur 40 000 personnes possiblement impactées, d’après une étude de 2012 du Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle (GISCOP)[3]. L’Agence Régionale de Santé Paris Ile-de-France a mis en place un dispositif minimal de recherches des anciens élèves des écoles contaminées de 2014 à 2016, après une promesse faite aux associations en 2001. La liste des riverains et des travailleurs exposés, qu’elles réclament depuis l’alerte lancée en 1996 par Nicole et Gérard Voide, n’a à ce jour pas été obtenue.

Dans mon livre, « Amiante et mensonge : notre perpétuité – Journal de Paul et Virginie »[4], je témoigne auprès de mon père, Paul, et retrace notre parcours – un calendrier autobiographique sur quinze mois dans le monde médical à Nevers, dans la Nièvre, de la stupéfaction de la découverte de sa maladie à la compréhension de l’origine de l’empoisonnement familial. Y sont dénoncés l’irrespect médical et la maltraitance dont sont trop souvent victimes les patients atteints de pathologies uniquement imputables à cette fibre, et le mensonge médical qui complète et couvre encore parfois ce crime social qui perdure.

Oublier le mésothéliome : une volonté politique

Partout, l’histoire se répète. Que les contaminations soient environnementales comme pour ma famille (5% environ) ou professionnelles (95%), quel que soit le secteur professionnel (EDF, voirie, dockers, ouvriers des usines en ayant manipulé – Eternit, Saint-Gobain, Everite, Latty…) – SNCF, aciéries, bâtiment…), le constat est le même : aucun traitement curatif pour le mésothéliome, le « cancer des ouvriers ».

« Une seule fibre et, dans vingt ans, vous êtes mort » écrit mon ami Alberto Prunetti dans  Amianto, une histoire ouvrière[5].

Paul l’appelait « la toile d’araignée ». Éric Jonckheere[6] l’appelle « la pieuvre »[7], cette chape de plomb qui vous enserre les poumons, les réduit, les détruit, et dévore l’oxygène, pour vous asphyxier, définitivement.

Le mésothéliome a été identifié en Afrique du Sud dans les années 1950 par les Docteurs Sleggs et Wagner. En France, le Professeur Turiaf le diagnostique pour la première fois en 1965. Ce cancer a été reconnu maladie professionnelle par le décret n°57-1176 du 17 octobre 1957 il y a bientôt soixante-cinq ans !

Où en est la recherche médicale ? Le protocole actuel a été validé en 2006, alors que Jean-Louis Borloo était ministre de la santé.

De trop rares médecins, tels que le Professeur Arnaud Scherpereel à Lille[8], tentent d’autres thérapies pour venir en aide aux victimes de cette terrible atteinte.

Henri Pézerat, toxicologue, chercheur au CNRS, lanceur d’alerte sur le scandale de l’amiante dès les années 1970, mentionne dans un article datant de 2008[9] un protocole de soins qui n’a jamais été validé mais qui a guéri des patients atteints au grade 1 à la fin des années 1990. Cet essai clinique était en phase quatre, la dernière avant la mise sur le marché. Il a été pratiqué à Marseille par le Professeur Boutin, qui n’exerce plus aujourd’hui, ainsi qu’à Créteil. De rares patients français ainsi que des victimes de l’usine Eternit de Casale Monferrato[10] en Italie en ont bénéficié et sont considérés guéris. Un livre de Danielle de March-Ronco y fait référence : Clara et les poussières bleues[11].

Nous sommes en 2021 et les familles de victimes qui doivent faire face à ce drame se retrouvent, comme ce fut notre cas sept ans auparavant, sans réponses, sans indices, sans aucune aide pour trouver une piste médicale qui pourra leur insuffler un peu d’espoir.

Un groupe Facebook, qui porte le même nom que mon livre, existe depuis 2018. Il se passe rarement quelques jours sans que des victimes ou des membres de leurs familles ne me contactent. Le Programme national de surveillance du mésothéliome[12] (PNSM) publié par Santé Publique France  n’apportant pas d’informations à ce sujet.

Un autre groupe[13], anglais, sur le même réseau social, permet aux personnes confrontées à cette épreuve de libérer leur parole. Chaque jour déverse son lot de souffrance. Et puis, parfois, au milieu de toute cette détresse, un espoir : Michael a 69 ans. Il était ouvrier dans le bâtiment. Il a été diagnostiqué en 2017. Le Professeur Dean Fennell, directeur du programme de recherche sur le mésothéliome au Leicester Cancer Research Center, lui a proposé un essai clinique, de l’immunothérapie : une combinaison de Nivolumab (Opdivo) en association avec l’Ipilimumab (Yervoy). Michael revit, ses tumeurs ont régressé. « Bien que je ne sache pas vraiment ce que l’avenir me réserve, je suis reconnaissant au-delà des mots pour les bienfaits que j’ai obtenus et je chéris chaque jour que je peux passer avec ma famille. »[14]

Contrairement à la France, le Royaume-Uni s’est doté d’un fonds de recherche sur le mésothéliome en 2017.

Dans notre pays, qu’ont fait les ministres de la santé successifs ? Que fait Olivier Véran, actuellement en charge de ce ministère, pour venir en aide aux victimes atteintes de ce cancer au pronostic si sombre ?

En février 2021, le président Macron a annoncé un énième plan cancer. L’accent est mis sur le tabac, sur l’alcool, sur les cancers qu’il dénomme « évitables », c’est-à-dire sur les cancers imputables aux comportements individuels. Qu’en est-il des cancers professionnels et environnementaux provoqués par l’amiante et les autres cancérogènes ?

L’amiante est toujours le premier agent causal des cancers liés au travail. En novembre 2020, Annie Thébaud-Mony[15], chercheure en santé publique, évaluait leur reconnaissance à « 0,5% des nouveaux cas, ce qui est dérisoire par rapport aux estimations, même les plus basses »[16]

Dans La Nouvelle Revue du Travail, Anne Marchand, sociologue, directrice du GISCOP, analyse les racines et les enjeux de la dévaluation des corps des ouvriers[17].

L’impunité des responsables : un véritable « permis de tuer » légalisé

La première plainte visant à l’aboutissement d’un procès pénal des responsables de cette catastrophe sanitaire a été déposée en France en juillet 1996.

Les noms des principaux responsables médicaux ou universitaires membres du Comité permanent amiante (CPA), lobby engagé aux côtés des industriels dans leur entreprise de désinformation, sont désormais connus. Ils se nomment Patrick Brochard, Jean Bignon, Jacques Ameille, Claude Raffaëli ou encore Etienne Fournier, liste non exhaustive. Une mention spéciale à Marcel Valtat, qui fut à l’origine de la création du CPA et de l’utilisation massive des pesticides de synthèse en France.

Le temps passe et les responsables meurent les uns après les autres.

L’État s’est doté d’armes imparables pour les exonérer: une loi de mars 1994 sur la personne morale (Article 121-2 du Code Pénal) accorde systématiquement la prescription aux empoisonneurs. Une autre du 10 juillet 2000, (Loi n° 2000-647) dite loi « Fauchon » considère les crimes d’industrie comme « non-intentionnels ».

Le droit pénal ne prenant pas en compte les caractéristiques structurelles des crimes et les délits industriels, l’inscription de la notion de « consentement meurtrier » dans la loi française, proposée par le cabinet d’avocats TTLA[18] et défendue par Ban Asbestos France et l’association Henri Pézerat, est une impérative nécessité[19].

Le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) est alimenté par les entreprises. Toutes paient pour les marchands de poison. Les actions récursoires pour obtenir le remboursement des sommes versées auprès des responsables sont trop rares.  Mon père est officiellement reconnu victime du CMMP, mais cet acte est impossible : Paul est une victime environnementale, et non professionnelle. À quand le terme de victime « industrielle » inscrit dans la loi ? Riverains et salariés seront-ils un jour considérés comme victimes de la même pollution ? Ce serait juste, tout simplement.

Pire encore, le FIVA, acquis de haute lutte et envié par de nombreux pays  européens,  est aujourd’hui menacé de disparaître puisque le gouvernement actuel entend le fusionner avec l’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, des Affections Iatrogènes et des Infections Nosocomiales)[20].

Amiante en place : qu’en est-il en 2021 ?

Dans les écoles, une véritable « bombe à retardement »

La France compte encore 73 kg d’amiante par habitant.

Professeure d’anglais, exposée avec mes élèves et mes collègues à mon insu puisque non informée du danger, je suis particulièrement sensible à ce sujet, sur lequel je travaille avec l’Adeva Centre[21], association membre du réseau Andeva (Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante).

À titre personnel, j’accuse l’Etat de mise en danger de la vie d’autrui.

Aujourd’hui encore, un nombre saisissant d’établissements scolaires contiennent de l’amiante.

Avec le vieillissement du bâti, la menace grandit. Parents, personnels d’éducation, enseignants et agents d’entretien se heurtent à l’inaction des pouvoirs publics.

Il serait nécessaire de commander un recensement des établissements scolaires. « On ne comprend même pas que cela n’existe pas ». « Ou alors on a peur de comprendre pourquoi, s’il existe, il n’est pas rendu public », écrit la journaliste Alexandra Schwartzbrod dans Libération, le 20 mars 2019[22].

La loi impose que les dossiers techniques amiante (DTA) soient mis à disposition de tous les usagers des établissements scolaires. Ils sont souvent indisponibles. Lorsque des parents d’élèves s’inquiètent, ils sont généralement renvoyés vers les instances qui gèrent les établissements : les mairies pour les écoles, les conseils départementaux pour les collèges, les conseils régionaux pour les lycées.

Les autorités apportent souvent des réponses supposées rassurer : on mentionne généralement des « traces (d’amiante) très sectorisées », « très parcellaires ».

Il arrive que des travaux de désamiantage soient effectués… en présence des élèves ! Des parents commencent à porter plainte. D’autres s’offusquent à juste titre que des sommes considérables (atteignant parfois jusqu’à 350 000€) soient allouées pour l’installation d’équipements de sécurité (portiques, etc.), alors que des travaux pour remplacer, par exemple, des dalles amiantées, ou retirer l’amiante des faux-plafonds, ne sont pas effectués.

Une seconde épidémie se prépare à cause de la passivité des pouvoirs publics. Jean-Michel Blanquer, l’actuel ministre de l’Éducation Nationale, s’en inquiète-t-il ?

Consciente de la bombe à retardement qu’est ce second scandale de l’amiante, Aline Archimbaud, ancienne sénatrice écologiste, a écrit en 2014 un rapport[23] très détaillé sur le sujet.

En contiennent :

– 80 % des lycées professionnels
– 77 % des lycées généraux et technologiques
– 73 % des collèges
– 38 % des écoles

À quand une « class action » des personnels d’éducation ?

Un plan aurait dû être établi afin que les écoles soient désamiantées petit à petit. C’est le cas en Espagne, grâce à des parents d’élèves et à des associations qui se sont mobilisés. Au Royaume-Uni, la prise de conscience a eu lieu au début des années 2000, avec le premier décès de mésothéliome d’une enseignante, Gina Lees.

En France, « chaque année, entre 20 et 60 enseignants – ou personnes ayant exercé au moins une fois – développent un mésothéliome » (programme national de surveillance du mésothéliome pleural sur 20 ans, entre 1998 et 2017, avec un chapitre inédit consacré aux enseignants)[24]. Les agents d’entretien et les élèves ne sont évidemment pas recensés. Quelles sont les données officielles pour les autres maladies de l’amiante : cancers broncho-pulmonaires, asbestoses (fibroses pulmonaires), plaques pleurales ? Si elles existent pourquoi, une fois encore, ne sont-elles pas rendues publiques ?

La méconnaissance des acteurs et de leurs responsabilités est inquiétante.

En 2014, Aline Archimbaud dit avoir eu l’impression, en ressortant du bureau du premier ministre de l’époque, Manuel Valls, de « rencontrer des responsables politiques qui ne mesuraient pas les enjeux ».

Au début des années 1990, déjà, la question du recensement avait été posée bien avant l’interdiction de l’amiante. Question vite enterrée.

À l’interdiction en 1997, Claude Got, chercheur spécialiste en accidentologie et membre de plusieurs cabinets ministériels, proposait d’utiliser les fiches du cadastre qui servent pour les impôts locaux car tout le bâti est recensé.

Vingt-cinq ans plus tard, les choses n’ont pas évolué.

Si le recensement était effectué, cela voudrait dire agir ensuite, et bien-sûr le désamiantage coûte très cher. Comme le dit Annie Thébaud-Mony : « On s’est donné les moyens de ne pas savoir ».

Le Collectif Urgence Amiante Écoles[25] a, quant à lui, commencé ce travail de recensement.

Libération a créé un site[26] qui permet de savoir si un Dossier Technique Amiante (DTA) a été effectué dans l’établissement scolaire qui vous concerne.

Que faire de cet héritage toxique ?

Si l’Etat prenait enfin en considération cette situation catastrophique, que faire ensuite de ces millions de tonnes d’amiante ? Les stocker, les enfouir comme à Kerlaz (Finistère), à Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin) ou à Mont-Saint-Vincent (Saône-et-Loire) ? Des collectifs se sont créés, et souvent ces hérésies environnementales ont été abandonnées.

Il reste la possibilité de vitrifier les fibres à la torche à plasma. Une seule société, Inertam[27], a actuellement recours à ce procédé.

Les navires de guerre français

En 2005, l’Etat avait autorisé le départ du porte-avions Clémenceau et de sa quantité d’amiante, estimée entre 250 et 500 tonnes, pour l’Inde[28]. Une décision juridique, celle du Conseil d’Etat, avait ordonné la suspension de son transfert. Des associations, dont Ban Asbestos France et Greenpeace, avaient obtenu son rapatriement en Europe.

En Asie du sud-est, des enfants continuent à démanteler des navires marchands et de guerre européens à mains nues et sans protection sur la plage d’Alang et ailleurs, bourrés d’hydrocarbures, d’amiante et d’autres polluants[29].

En 2020, l’histoire s’est répétée : l’ancien porte-avions Foch, rebaptisé São Paulo, vendu en 2000 par la Marine nationale au Brésil, et désormais en fin de vie, pourrait être déconstruit en Inde, alertent les associations du réseau Ban Asbestos qui demandent à la France « d’assumer sa responsabilité ». Le fera-t-elle en cette année 2021 ?

L’État français face à ses responsabilités

Quand l’État français se décidera-t-il à affronter les conséquences présentes et futures d’un scandale sanitaire et environnemental mondial, certes, mais dont il fut l’un des acteurs majeurs ? Se décidera-t-il un jour à « promettre la vérité et la transparence » comme Emmanuel Macron s’y est engagé à Papeete le 28 juillet 2021 sur les essais nucléaires pratiqués en Polynésie française (et auparavant au Sahara) entre 1966 et 1974  sur les atolls de Mururoa et Fangataufa[30] ? Tiendra-t-il cette promesse ?

L’État doit un procès pénal aux milliers de familles de victimes de l’amiante qui attendent maintenant depuis vingt-cinq ans.

Il doit prendre conscience de son devoir, via le ministère de la santé, de mettre en place impérativement un fonds de recherche sur les maladies de l’amiante. Le « cancer des ouvriers » doit devenir une priorité médicale.

Le ministère des armées doit lui aussi assumer le démantèlement de ses navires dans des conditions optimales et poursuivre la mise en place de filières de déconstruction sur le territoire français.

Enfin, le devoir premier de l’État est de placer la prévention au centre des enjeux sanitaires pour les décennies à venir.

Je profite de cette tribune qui m’est offerte pour demander un entretien, filmé, avec le responsable amiante du ministère de l’Education Nationale visible dans l’émission « Amiante, un espoir de justice – Le monde en face »[31], diffusée le 18 février 2021, émission au cours de laquelle son identité n’a pas été précisée et dont les explications semblent très approximatives. Quant à son implication et son action, elles semblent sinon inexistantes, pour le moins inefficaces.


[1] L’usine était encore recensée dans l’annuaire de la chimie en 1986 en tant que revendeur d’amiante. Elle a fermé ses portes en 1991. Le site a été laissé à l’abandon, truffé d’amiante et ouvert aux quatre vents jusqu’à sa dépollution puis déconstruction, grâce aux associations, en 2010-2011. L’intégralité de l’historique se trouve sur http://www.ban-asbestos-france.com/aulnay.htm

[2] Ban Asbestos France, Addeva 93 et Aulnay Environnement.

[3] https://giscop93.univ-paris13.fr/

[4] Editions Valmont – 9 rue Molière – 18100 Vierzon, prix public 23€ reversés aux associations dont je suis membre. Contact : valmontbambier@gmail.com. Site internet du livre : http://amiante-et-mensonge-notre-perpetuite.com/

[5] Alberto Prunetti, Amianto, une histoire ouvrière. Marseille, Agone, 2019.

[6] Eric Jonckheere est président de l’Abeva, Association Belge des Victimes de l’Amiante (http://www.abeva.eu/index.php?lang=fr)

[7] Eric Jonckheere, Ma guerre contre l’amiante. Paris, La Boîte à Pandore, 2013.

[8] Professeur Arnaud Scherpereel, Spécialiste du mésothéliome pleural malin
Service de pneumologie – Hôpital Calmette – CHRU Lille Nord
Boulevard du Professeur J. Leclerc- 59037 Lille Cedex
Tel : 03 20 44 56 12/ https://www.chu-lille.fr/

[9] http://www.ban-asbestos-france.com/temoignage.htm

[10] https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/11/casale-monferrato-la-ville-empoisonnee_1642106_3244.html

[11] Danielle de March-Ronco, Clara et les poussières bleues. Hyères, Sudarènes, 2011.

[12] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/mesotheliomes/documents/rapport-synthese/programme-national-de-surveillance-du-mesotheliome-pleural-pnsm-vingt-annees-de-surveillance-1998-2017-des-cas-de-mesotheliome-de-leurs-expo

[13] Mesothelioma and Peritoneal Carers Group MNF : https://www.facebook.com/groups/Mesocarers

[14] https://www.mkfm.com/news/local-news/milton-keynes-builder-has-welcomed-new-drug-for-asbestos-related-cancer/

[15] Annie Thébaud-Mony est également porte-parole de Ban Asbestos France http://www.ban-asbestos-france.com/ et présidente de l’association Henri Pézerat (https://www.asso-henri-pezerat.org/)

[16] https://charliehebdo.fr/2020/11/societe/ces-cancers-douvriers-quon-ne-veut-surtout-pas-voir-letat-refuse-de-reconnaitre-quil-y-a-une-veritable-epidemie-de-cancers-professionnels/

[17] https://journals.openedition.org/nrt/4832

[18] https://www.ttla-avocats.com/

[19] http://iris.ehess.fr/index.php?3764

[20] https://www.miroirsocial.com/participatif/un-curieux-projet-de-fusion-du-fonds-dindemnisation-des-victimes-de-lamiante-et-de

[21] https://archives.andeva.fr/?-Adeva-centre-

[22] Les données sont tirées de la tribune publiée dans Libération en lien avec l’enquête de Marie Piquemal : https://www.liberation.fr/france/2019/03/19/amiante-dans-les-ecoles-lancons-une-enquete-citoyenne_1716180
https://www.liberation.fr/france/2019/03/19/amiante-a-l-ecole-une-bombe-sanitaire-a-retardement_1716225/

[23] https://www.senat.fr/rapports-senateur/archimbaud_aline11055m.html

[24] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/mesotheliomes/documents/rapport-synthese/programme-national-de-surveillance-du-mesotheliome-pleural-pnsm-vingt-annees-de-surveillance-1998-2017-des-cas-de-mesotheliome-de-leurs-expo

[25] https://urgence-amiante-ecoles.fr/

[26] https://www.liberation.fr/apps/2020/02/amiante-ecoles/

[27] https://www.inertam.com/

[28] https://www.lemonde.fr/planete/article/2005/12/31/la-justice-autorise-le-depart-pour-l-inde-du-clemenceau-et-de-son-amiante_726061_3244.html

[29] https://shipbreakingplatform.org/

[30] https://www.france24.com/fr/france/20210728-emmanuel-macron-promet-la-v%C3%A9rit%C3%A9-et-la-transparence-sur-les-essais-nucl%C3%A9aires-en-polyn%C3%A9sie

[31] https://www.youtube.com/watch?v=B675T9Ile_w