«Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien» : c’est en ces termes que Pascal Boniface introduisait son mémorable ouvrage «Est-il permis de critiquer Israël ?», usant jusqu’à la corde le vieux truc de la victimisation qui deviendra sa marque de fabrique.
Pascal Boniface a pris l’habitude, depuis près de vingt ans, de tenter de se faire passer pour une victime – voire même la victime de ce qu’il appelle «l’ultra-droite sioniste pro-Netanyahu» et «les intellectuels faussaires». Un groupe dans lequel il mêle, au gré de ses écrits, de ses interventions dans les médias, de ses vidéos ou de ses livres, Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Julien Dray, Pierre Moscovici, Serge Weinberg, Richard Malka, Frédéric Encel, Patrick Kkugman, Pierre Schapira, Laurent Azoulai et moi-même.
Sans oublier les personnalités non juives coupables d’être les compagnons de route de cette «ultra-droite sioniste» : Mohamed Sifaoui, Philippe Val, Caroline Fourest, Jean-Marie Le Guen, Gilles Clavreul ou encore Manuel Valls.
Une manière, pour Boniface, d’assurer ses passages dans les médias –notamment sur France 5 – ainsi que d’interdire toute critique de sa personne et de sa prose. Et en premier lieu de sa fameuse note intitulée : «Le Proche-Orient, les socialistes, l’équité internationale, l’efficacité électorale». Une note qu’il avait envoyée en avril 2001 à François Hollande et à Henri Nallet dans la perspective de l’élection présidentielle de 2002.
Boniface allant jusqu’à déposer, 15 ans plus tard, une plainte pour diffamation contre moi pour avoir fait allusion à cette note dans le cadre du «Forum Radio J» du 26 janvier 2017 face à Manuel Valls, à deux jours du second tour de la primaire présidentielle du PS qui l’opposait à Benoît Hamon.
Crime absolu, j’allais dire crime de lèse-majesté : car, selon Boniface, je m’étais permis de faire un parallèle entre ladite note et la campagne «communautariste» de Hamon. Je partais de ce constat : «Il y a un certain nombre de dirigeants du Parti Socialiste qui disent : Ce qui se passe aujourd’hui lors de ces primaires et notamment par la voie de certains concurrents, éventuellement Benoît Hamon, nous rappelle une note qui avait été publiée par Pascal Boniface en avril 2001». Et je poursuivais ainsi ma question à Valls : «[Boniface] développait à l’époque l’idée que les musulmans en France étant bien plus nombreux que les juifs, le PS devait critiquer davantage Israël, non parce que la cause était juste, mais faute de quoi les élections à venir risquaient d’être compromises… Qu’est-ce que vous pensez de ce rapprochement, de ce parallèle fait par vos amis ?». Acquiescement de Valls qui, deux jours plus tard, échoua face à Hamon. Mais surtout : cette question posée donc à l’antenne de Radio J’ a été à l’origine de la plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile déposée par Boniface contre moi le 13 février 2017 pour avoir, selon lui, dénaturé sa note.
Trois ans ont passé depuis le dépôt de cette plainte stratosphérique : de ma mise en examen automatique du 25 octobre 2017 au procès du 17 octobre 2017 devant la 17ème Chambre du TGI de Paris. Une audience de 9 heures, ce jour-là, conduisant la représentante du ministère public à répondre «3 fois non» aux accusations de Boniface contre moi. Premier non : ma question ne «portait pas atteinte» selon elle, «à l’honneur de la partie civile», à savoir Pascal Boniface. Deuxième non : la Procureure considérait que je n’avais pas fait «preuve de malhonnêteté intellectuelle» en formulant ma question. Enfin, troisième non : contrairement aux accusations de Boniface, je ne l’avais en aucun cas accusé d’être antisémite. La Procureure considérant que je m’étais contenté d’exercer mon «droit d’interprétation… lié à la liberté d’expression».
Des réquisitions confirmées par le jugement de la 17ème Chambre le 23 janvier dernier. Boniface était ce jour-là débouté de sa plainte en diffamation. Ce qui en conséquence débouchait sur ma relaxe.
En clair, une victoire. Oui, ma victoire mais surtout la victoire de la liberté d’expression, d’interprétation et de critiquer.
Il est désormais permis de nommer un chat un chat, et d’analyser sa note d’avril 2001, consacrée à «l’efficacité électorale des positions du parti», comme la préconisation «de faire dépendre du seul poids numérique d’une communauté les orientations de la politique de la France au Moyen-Orient» selon la formule reprise par le Tribunal, ceci sans commettre la moindre diffamation.
Mes quatre témoins présents à l’audience (Jean-Marie Le Guen, Julien Dray, Pierre Schapira, Laurent Azoulai) et mon avocat Stéphane Lilti avaient pu brillamment démontrer que Pascal Boniface prônait à travers sa note une vision communautariste de la vie et du débat politiques.
Au-delà de ma personne, l’épilogue de cette affaire est doublement essentiel.
D’une part, il est heureux qu’un journaliste puisse en 2020 poser les questions de son choix à un ancien Premier Ministre sans risque de condamnation et qu’il puisse librement citer ou interpréter, sans encourir les foudres de la loi, tels ou tels ouvrages en librairie. Les monarchies du Golfe qui font habituellement appel aux services de l’IRIS, organisme présidé par Boniface, seront étonnées de découvrir cette curieuse spécificité démocratique bien française.
D’autre part, il serait impensable d’interdire un débat aussi important que celui du communautarisme en politique, dont Boniface a été le pionnier. C’est le premier membre des instances d’un parti politique de gouvernement, en l’occurrence le Parti socialiste, à avoir franchi ce pas. Boniface considérait que, compte tenu du poids électoral des deux communautés ou supposées telles, juive et musulmane, le PS se devait de réorienter sa ligne au Proche Orient en critiquant davantage Israël.
Ce qui était nouveau dans cette note, c’est une vision électoraliste des rapports entre le PS et les communautés.
Une vision dangereuse dans la mesure où elle a conduit à antagoniser les juifs et les arabes, et dans la mesure aussi où cela importe le conflit israélo-palestinien en France, dans les quartiers, dans les écoles sur les lieux de travail, et dans les urnes.
D’où ce constat fait par Manuel Valls au Figaro Magazine du 6 octobre 2017 :
«Le Parti socialiste a toujours souffert d’une incapacité à mettre des mots sur la réalité, par peur de fâcher, de s’aliéner une prétendue « communauté ». La France n’est ni une addition de communautés, ni une mosaïque multiculturelle». Et il ajoutait «Pascal Boniface, dont les dérives sont connues – il s’est affiché dans le passé aux cotés d’individus comme Alain Soral – raisonnait en parts de marché électorales. Il conseillait de flatter un soi-disant « électorat musulman », bien plus « rentable » qu’un soi-disant « électorat juif »».
Une vision communautariste du débat politique dont François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste en 2001, se souvient très précisément 19 ans plus tard. «C’est pour cette raison, m’a-t-il confié le 10 octobre, que j’ai mis fin aux fonctions de Boniface au sein du PS. Il a fait des dégâts».
A travers sa note de 2001, Pascal Boniface a ouvert la boîte de Pandore du communautarisme en contribuant à importer le conflit israélo-palestinien sur la scène politique jusque dans les urnes.
Boniface s’est comporté en «pompier pyromane».
Une constante disposition d’esprit qui lui fait s’interroger sans vomir au sujet de l’assassinat antisémite d’Ilan Halimi :
«De nombreux parents se demandent : en aurait-on parlé si la victime avait été mon fils». («La France malade du conflit israélo-palestinien» 2014).
Avec de tels défenseurs, les palestiniens n’ont pas besoin d’ennemis.
A moins que ce ne soit encore un coup du Mossad…
La France rance est rageuse, mais pas courageuse.
OK, déchargeons tout de go le fusil à concon et relaxons, avant même qu’elles n’aient eu le temps de se crisper, nos névroses en peloton : une âcreté puante nous rendrait allergique au plus indispensable de nos corps gras dès lors que ces derniers se prélasseraient imprudemment au contact de l’oxygène pur ; leur forte saveur ne résumerait pas pour autant à elle seule la Fièvre créatrice érotiquement éveillée par les Flagrants délices ruisselant à Flots depuis cette Fabuleuse Fontaine de jouvence, ni ces trésors de Finesse et de Flexibilité pour lesquels nous avons un Faible, et qui traversent les Forces vives de notre Fantastique, Faramineuse et si Fragile nation.
Revenons-en donc à celle de nos France que l’on ne vit pas s’illustrer par l’équité ou la vaillance du sens que pouvaient conférer à quelques-unes de ses multiples Faces les altitudes sérénissimes de leur noblesse d’âme.
Cette F(rance) dont nous tentâmes d’anticiper les affinités électoralistes derrière leurs arrangements a minima, saura toujours ouvrir ses portes, ou ses fenêtres, à un allié interjectif mieux outillé qu’elle ne l’est pour organiser la purification étatique de son foyer mérovingien sournoisement réidolifié.
Sans elle, l’éditeur officiel des manuels scolaires saoudiens se heurterait à l’impossibilité de répandre, à l’École publique ou privée d’une République éclairée, la Propaganda-Abteilung Frankreich wahhabite selon laquelle un gouvernement transnational-sioniste serait parvenu à piller les richesses de tous les pays en devenant leur proxénète et narcotrafiquant attitré.
Sans elle ne pourrait s’opérer, sous la Férule Frigorifique d’un Douguine ou Fielleuse d’un Bannon, la réduction honteusement illogique du système capitaliste au très drastique rayon d’action des bouillonnantes sphères d’influence de la famille Rothschild, cheffe de file fantasmée de la globalisation économique et financière, jugée en grande partie responsable des injustices sociales, sociétales et civilisationnelles, et donc, de l’instabilité géopolitique d’un nombre croissant de crypto-provinces d’Empire — oui, mais duquel ? — dont il serait bien compréhensible qu’elles cherchent par tous les moyens à briser les chaînes dans lesquelles nous, le meilleur des mondes aux dépens de tous les autres, les retiendrions.
Courage, la France !
Tordons le cou aux gargouilles stridentes de notre Cathédrale ultra-tombale.
Endiguons notre rage de vivre.
Empêchons-la de se répandre en luttes faussement finalistes ne laissant augurer que des retombées à plat.
L’Institut de relations internationales et stratégiques, fondé et dirigé par Pascal Boniface, créa, en 2002, son école de géopolitique : IRIS Sup’.
Reconnu d’utilité publique, ce laboratoire d’idées rances fait des petits, de qui l’on sollicite régulièrement les ténèbres face aux séismes géopolitiques que cherchent à provoquer des États vers les frontières desquels furent exfiltrés, suite à la capitulation allemande, un bon paquet de dignitaires nazis qui, à l’abri des regards, allaient pouvoir participer du grand mouvement de décolonisation des empires responsables de leur cuisante défaite, — ceci n’est pas une apologie de la colonisation, — puis au redressement pan-nationaliste d’une alliance archaïque de dictatures d’apparence juvénile, en mêlant au venin impérialiste de la Reconquista islamica, leur propre poison.
Il est paradoxal que l’antiestablishment institutionnel que forment ces réseaux d’influence cryptovichystes reconnaissables à leur épouvantail américano-sioniste, soit devenu un État dans l’État.
Le fait que l’IRIS n’ait jamais été discrédité par le mur du réel contre lequel iront inéluctablement se fracasser les postulats théoriques masquant ses minuscules manœuvres, est un indicateur, précieux dans une certaine mesure, de l’état de décomposition dans lequel se trouve cette France en voie de recomposition, dont on nous expliqua, pour mieux nous la faire avaler, que le premier président socialiste de sa Cinquième République en avait été la plus impeccable incarnation, dès lors que son cœur — celui de la France — ne cesserait jamais de balancer entre Jean Moulin et René Bousquet.
La France n’a pas besoin qu’on la déprime alors qu’elle peine déjà tellement à réparer les ressorts d’un Âge dormant dont l’étincelante potentialité des strates de rayonnements lui procure, c’est heureux, des troubles du sommeil.
J’entends distinctement son appel en détresse et il n’est pas impossible que j’y aie répondu — mille excuses ! — plus souvent qu’à mon tour.
Nul n’est forcé d’accepter un héritage dans sa globalité ; suite à un crash qui vous arrache tout un rameau de votre généalogie, vous apprenez que deux grands-oncles vous ont respectivement légué, l’un un gilet de sauvetage, l’autre une ceinture d’explosifs ; rien ne vous oblige à faire fructifier successivement et équitablement vos parts d’héritage en vue d’honorer la mémoire de vos aïeux.
Inversement, il serait injuste qu’une dette fût jetée aux oubliettes avec la mort de celui ou celle qui l’avaient contractée ; nous comprenons qu’il soit tentant de nazifier l’ADN d’un État dont le devoir de réparation qu’il (n’)inspire (pas) au Grand Exterminateur est proportionnel au remords historique qu’éprouve à son égard une civilisation ayant survécu au suicide de ses propres valeurs : un renversement identitaire d’autant plus fourbe qu’il contribue à écarter de toute possibilité de sortir de la misère organisée des pans entiers de la population mondiale qu’il feint de secourir en appuyant la politique SS-grossmuftiste complicitement décomplexée de leur ignoble leadership.
Nous avons attendu longtemps avant que la France des résistants de la dernière heure ne se saisisse de l’évidence selon laquelle une plaie solidement suturée n’a aucune chance de cicatriser aussi longtemps qu’on ne l’a pas désinfectée ; accepter de débattre avec des compatriotes d’ascendance juive ne fait pas nécessairement de vous un dreyfusard irréprochable dès lors que vous les écoutez en les dévisageant avant de leur servir un plat de quenelles argutiques.
Dans la famille Boniface, il y a également le fils aussi antisémite que le père.
C’est paraît-il un « humoriste ».
ROSA
BRAVO , Ce Boniface était souvent invité à C ds l’air que j’aimais bien , mais c’est une émission qu’avec des intervenants gauchistes et haineux envers ISRAEL !! J’évite de la regarder !! Boniface comme les autres sont des dhimmis , peut-être même convertis !!
En quoi Boniface est-il un « Expert » ? Je vous avoue être un tant soit peu circonspect sur l’emploi de ce vocable pour le désigner. Qu’est-ce qu’un « Expert » ? Est-ce une personne qui « réfléchit » ou fait fonctionner son intelligence et ses connaissances pour analyser une situation, de manière objective, impartiale, et honnête, ou bien est-ce une personne qui, devant une situation donnée, met en œuvre ses propres filtres idéologiques dans le but de faire coller une réalité à sa pensée ou bien encore, pour démontrer la pertinence de l’avis de celui qui le rémunère ? Dans le cas de Boniface, il me semble qu’on est plus dans la deuxième définition que dans la première. Pour cette personne, la réalité, les faits, tout ce qui est tangible et démontrable n’a pas valeur. Seul compte ce qui peut alimenter son moulin idéologique, au mépris de toute vérité, quitte à occulter, déformer ou même inventer des événements pour les faire aller dans le sens de sa vision pervertie par la plus infâme des médecines : l’idéologie. Et comme il se pose en « Expert », personne ne conteste son roman. Avant la Shoah, il y a eu également beaucoup « d’experts » pour monter les peuples contre les Juifs…le poids des mots. On connait la suite…
Non, décidément, j’ai beaucoup de mal à supporter ce Boniface, qui sévit depuis bien longtemps (trop) dans le microcosme des idéologues qui ont fait de l’anti-« sionisme » leur fond de commerce et leur métier. Comme je l’avais déjà écrit une fois, ça paye, et bien, en plus ! Qui connaîtrait Boniface si ses positions étaient un peu moins pathologiquement « antisionistes » ? Quel journal ou quelle TV en ferait son consultant « Expert » sur les questions du PO ? Il est un des principaux vecteurs de cette pensée nauséabonde, reprise en chœur par tous les médias, qui tend à faire de chaque citoyen israélien (Juif bien sûr, les autres ne comptent pas ou sont des victimes de « l’apartheid israélien » qui n’existe que dans son pauvre cerveau malade), voir, par extension de chaque Juif ne désirant pas la mort d’Israël, un émule d’Hitler, et bien entendu, coupable par essence de tous les malheurs du monde. Sous couvert, évidemment, de la « légitime critique de la politique fasciste, raciste et colonialiste du gouvernement », et ce, quel que soit le dit gouvernement ou ses initiatives. Et pour se faire, il utilise sa soi-disant « pertinence » d’analyse, se retranchant derrière son statut « d’Expert » sur les questions géopolitiques. Mais n’importe quelle personne un tant soit peu honnête, et qui cherche vraiment à comprendre la situation a infiniment plus de connaissances sur ce conflit, et en a une vision plus juste, que cet individu. Alors, utiliser ses « capacités » intellectuelles pour ânonner sans cesse les mêmes conneries, ou pire, se conduire sciemment comme un imposteur dont le but n’est pas une analyse objective des faits, mais une infâme bouillie rédigée sous l’emprise de la drogue dure idéologique, n’est pas à mes yeux une preuve « d’intelligence ». Boniface est un imposteur, un faussaire, quelqu’un qui a certainement de sa personne et de ses « idées » une très haute opinion qu’il ose présenter comme « vérité » absolue et non contestable. Mais dans le fond, il n’est rien d’autre qu’un individu qui a trouvé dans cette voie une manière d’assurer grassement ses fins de mois sans trop user ses neurones. Si n’importe quel « expert » se permettait de reprendre ses analyses en y remplaçant le terme « palestinien » par « israélien » et réciproquement, ce même Boniface et toutes les cohortes anti-« sionistes » hurleraient au racisme, et avec raison, vu la teneur de ses « analyses ». Essayez, je l’ai déjà fait plusieurs fois, un traitement de textes et « replace all », vous verrez le résultat, c’est édifiant et…monstrueux de bêtise et de racisme. Mais qui se souviendra de Boniface ? Sa carcasse sera depuis longtemps digérée par les vers qu’Israël continuera à exister… pauvre de lui, je comprends son ressentiment !
Bravo Monsieur Haziza pour votre victoire.
Ce triste sire de Boniface est irrelevant. Le seul fait de traiter Klugman de membre de l’ultra droite sioniste suffit à le décrédibiliser en totalité.
« N’est pas Machiavel qui veut.
— Cela va sans dire.
— Machiavélique non plus.
— Cela va mieux en le disant.
— Un idiot utile n’est pas plus malin qu’un allié objectif n’est subjectif.
— Euh… vous pouvez répéter…
— L’un et l’autre n’en nouent pas moins des alliances utilitaires.
— Ah ! Vous voyez, ça vous reprend.
— Pour ce qui est de M. Boniface, je dirais que l’individu n’est pas ce que l’on pourrait appeler un imbécile et que ses fixations obsessives ne me paraissent pas frappées du sceau de l’objectivité.
— Qu’insinuez-vous ? Nous aurions affaire à une personnalité machiavélique ?
— Eh bien, je crois qu’à ce sujet, il y aurait beaucoup à dire, sinon à faire. »
Un article très biaisé, et dans aucun cas neutre. Je suis ébahie de ce niveau émanant d’un journaliste. Un article qui reflète une vision étroite des dossiers.