Samedi 7 juillet, à partir de 20h30, et jusqu’à l’aube du lendemain, dimanche, ARTE rediffusera le film de Claude Lanzmann, Shoah.
C’est le moindre des hommages que notre chaîne pouvait rendre au très grand cinéaste qu’il était.
Ce sera notre contribution au travail de transmission qui doit commencer dès aujourd’hui si l’on veut que vive l’œuvre de celui qui fut, lui-même, un bâtisseur et passeur de mémoire exemplaire.
Claude Lanzmann était, de surcroît, un Européen de cœur, de croyance et d’art.
La Shoah était, à ses yeux, ce qui rendait l’Europe à la fois presque impossible et absolument nécessaire.
Shoah, le film, était ce qui, par voie de conséquence, disait la blessure inguérissable et l’obligation catégorique de bâtir et de continuer l’Europe.
Pour cela aussi, ARTE était, et demeure, sa maison.
Pour cela aussi, ARTE s’honore de consacrer ces neuf heures et demi d’antenne au deuil, au recueillement et au travail du souvenir.

Un commentaire

  1. Qui écrira le martyr des centaines de milliers de civils allemands innocents pilonnés depuis le ciel par les avions des américains/anglais et massacrés au sol par les soldats de l’armée rouge en même temps, cherchons troubadours !