A quelques semaines des municipales, La Règle du jeu présente, chaque jour, un candidat FN (haineux, raciste, antisémite, violent, corrompu ou, simplement, incompétent ou saugrenu).
Thibaut Brière-Saunier est candidat FN à la mairie de Chartres. Il est surtout membre de l’Alliance royale, et a conclu un accord avec le Front national pour cette élection. Il explique reprocher à la majorité sortante «l’endettement de la Ville», mais «ne conna[ît] pas le chiffre exact ». Il s’était aussi présenté aux législatives de 2012, auxquelles il avait obtenu 39 voix.
Elie Hatem, candidat FN dans le quatrième arrondissement de Paris, est lui membre de l’Action Française. Il affirme à Streetpress «ne pas être du tout républicain».
Frédéric Boccaletti, candidat à Six-Fours, a d’ailleurs réédité un livre de Charles Maurras, référence de l’Action Française. D’autres candidats le citent, comme Jérémie Boulet. Charles Perrot, conseiller régional FN, cite lui Maurras contre «la démocratie française» et «l’État républicain».
Paul-Marie Coûteaux, candidat à la mairie du 6ème arrondissement de Paris et «tête chercheuse » de Marine Le Pen, se revendique de la «politique capétienne ». Le parti qu’il dirige, le SIEL, a invité le principal animateur de l’Action Française, Oliver Perceval, à un colloque.

Alexandre Simmonot, qui se présente à la mairie de Taverny, a écrit une tribune dans la revue de Louis Aliot dans laquelle il qualifie Louis XVI de «très grand saint».
Edouard Ferrand, candidat à Sens, se réjouit, lui, de recevoir son «Altesse Royale» le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, descendant de la famille royale, pour la galette traditionnelle du parti
La présence de royalistes, monarchistes ou maurrassiens au sein du Front national n’est pas nouvelle. Jean-François Chiappe, ancien vice-président du Front national, est surtout connu comme historien royaliste.

Georges-Paul Wagner, ancien député et avocat du Front national (au cabinet duquel Marine Le Pen a travaillé), était monarchisteJean Bourdier, qui a participé à la fondation du parti et dirigé le journal du FN, et Gérard de Gubernatis, ancien conseiller régional du Front, partagent les mêmes idées.
Guillaume Luyt, président du Front national jeunesse en 1999 et 2000, était avant cela un militant de l’Action française.
Nous vous présenterons demain un candidat qui dénonce « la racaille dont nous connaissons l’origine commune ».

Un commentaire

  1. Je dis l ‘antisemitisme est latent rampant et l hydre est de retour on le retrouve parmi tous les corps sociaux confondus de la haute administration aux illetres chroniques et ils sont nombreux et parmi tous les laissés pour compte de la societe. Chomeurs, artisans et autres.

    je dis l’antisemitisme a pour corollaire le racisme .

    Merci à vous au nom de tous les miens.