Qu’est-ce qui, au fond, rend l’œuvre de Bernard-Henri Lévy soit radicalement insupportable à lire soit absolument fascinante, selon que l’on appartienne à l’un ou l’autre des deux partis qui, donc, se font face? Il y a de la philosophie audacieuse, de l’esthétique polémique, de l’ontologie intempestive, mais je crois qu’il ne se trouve à peu près nulle part ailleurs une pensée qui soit à ce point intransitive, aussi définitive, et donc, potentiellement irritante puisque absolue. C’est un système qui vous disqualifie par avance en prenant soin de vous dépeindre, de vous décrire ; ce n’est pas un système philosophique «à l’ancienne», une cosmogonie old school, qui dirait à ses contempteurs qu’ils ne savent pas voir, qu’ils verront mieux un jour, que leurs positions sont des moments ou des prête-noms au sein d’un ordre plus vrai ou une d’histoire à rebondissements ; c’est un système qui accepte votre point de vue, mais vous l’explique mieux que vous ne saurez jamais le faire, c’est une voix philosophique, unique, irrésistible, magnétique qui, par les armes de l’érudition, de la prescience, du coup d’œil, discerne vos motifs cachés, vos ancêtres inconnus, vos fratries secrètes, et qui en cela, possède donc, déjà, la petite case prévue pour vous, l’étiquette adéquate et le bocal idoine, dans le pandémonium gigantesque des théories métaphysiques, cette encyclopédie énorme que Bernard-Henri Lévy construit depuis trente ans, en classant les genres prochains et les différences spécifiques de toutes les figures possibles de la pensée. Il n’y a, chez Bernard-Henri Lévy, nulle disqualification de ses adversaires par l’argument de l’aliénation (vous ne savez pas penser, car c’est un autre qui parle à travers vous) ni, non plus, de téléologie où l’on place, par avance, ses contempteurs sur un petit strapontin, au sein du processus glorieux dont on serait, soi-même grand philosophe, le terme ultime et d’où, comme l’alpiniste au sommet, l’on verrait mieux les détails que personne ne perçoit le nez au ras du sol. Il y a seulement cette propension à l’exhaustivité dans la galerie des portraits philosophiques, ce goût pour le baptême à la hussarde, classifiant le contradicteur sans lui demander son reste, ce génie de la généalogie-analogie, cette passion pour, comme certains archivistes de cour royale, trouver à quelle famille appartient une pensée. Et cela donne un ton, un style, une œuvre ; les arbres généalogiques où Bernard-Henri Lévy classe ceux qui pensent et ceux qui luttent n’admettent pas de réplique, mais cette typologie aide à trouver vers où aller, dans le grand chaos des idées et l’impossibilité cacophonique de réfléchir : il ouvre les yeux, non pas en retirant les masques, mais en décelant la vérité profonde inscrite dans le code génétique des idées, en délimitant des maisonnées spirituelles et des familles d’intelligence, assortissant entre eux des cousins dissimulés, rassemblant des lignages pourtant éloignés par les ans et les lieux, mettant à jour des parentèles obscures sur lesquelles pèsent des destinées plus grandes qu’elles mêmes, des histoires qui sont, souvent, des fatalités. Bernard-Henri Lévy, s’en rend-t-il compte ?, est un idéaliste farouche en ce qui concerne les hommes, pour lesquels il ne croit ni aux racines ni au déterminisme du sang, et, en même temps, un sombre esprit tragique dans le domaine des idées : si nous sommes condamnés à être libres, les familles de pensée, elles, sont chacune vouées à leur propre entropie, comme une malédiction dont les preuves se ramassent aux quatre coins de l’Histoire ou de l’art ; les chemins de la liberté pour l’âme et la tragédie des Atrides pour le ciel des idées : le plus triste, sans doute, avec ces deux axiomes principiels, ce n’est pas tellement l’acuité éventuelle de l’un des deux, ou l’un, ou l’autre, c’est bien plutôt qu’ils soient vrais ensemble, dans la force contradictoire de cette philosophie, tantôt rayonnante, tantôt désespérée.
Il en est ainsi du nouveau livre de Bernard-Henri Lévy, «Les Aventures de la Vérité», et, dans celui-ci, de sa «Lettre à Olivier Kaeppelin», qui constitue la première partie de l’ouvrage. L’auteur, sommé d’exposer ses intentions aux prolégomènes de l’exposition qu’il doit diriger à la Fondation Maeght, ne nous présente absolument pas son esthétique. Là où tout autre penseur aurait, spontanément, dicté ses principes, petit un et alinéa trois, plutôt Delacroix que Cézanne, deux ou trois choses que je sais de Hegel, de quoi l’art moderne est-il le nom, Lévy, lui, par son tempérament d’entomologiste philosophique, va commencer par classifier. Par définir. Portraiturer. Généalogiser. Détailler, étiqueter. Faire des bocaux, et des lignages. Dresser un Gotha de l’esthétique. Ce n’est pas un traité : c’est un livre de famille. Une théogonie, plutôt qu’une cosmogonie. Des Salons? Non : un rallye. Car le problème est simple : quels sont tous les rapports possibles entre la philosophie et la peinture? Amour? Haine? Mépris? D’autres que Bernard-Henri Lévy auraient attaqué la fleur au fusil, trouvé des dialectiques, sabordé des théories. Lui, procède par une phénoménologie de l’esprit artistique, qui, comme il le faut, commence au matin du monde : d’abord, la philosophie condamne la peinture (iconoclastie). Puis, la peinture ruse, et parvient à exister, notamment dans la tradition chrétienne, en inventant (à malin, malin et demi) comme Lévy nous le rappelle précieusement, une sainte Véronique, qui, chargée de recueillir l’image du Christ sur un linceul, permet de réhabiliter l’impression, les figures, les visages, et donc, l’art. C’est le deuxième «moment» de cette dialectique sans nécessité. Ensuite, les peintres s’inventent une fonction, celle de connaissance du second genre, c’est-à-dire de saisie, au plus près de la chair du monde, de toute la densité de la création divine : troisième acte de cette histoire du spirituel dans l’art. Et après ? L’inévitable se produit : l’art s’émancipe. Il n’est plus ni condamné pour cause de dévoiement de la Vérité, ni toléré comme voie de second rang vers le ciel des nuées, mais, violemment, indépendant, solitaire, lunatique, magnifique citadelle retranchée, méprisant les clercs et célébrant la vie. Il va même, en une nouvelle étape, détruire, et humilier, les penseurs de l’Académie. Il reste encore deux autres « séquences » de cette romance en images, entre philosophie et peinture : d’abord, la philosophie reprend le dessus et se moque des artistes (iconoclastie nouveau genre, ou «revanche de Platon»), et, enfin, les deux se toisent, discutent, se prolongent, l’une pense en peignant, l’autre réfléchit au fil du pinceau. Les voilà, les aventures de la Vérité, cette Vérité disputée entre ses deux filles chéries : peinture et philosophie. Et nous voici donc avec sept familles, sept «moments» de l’esprit (car s’il y en a six dans la Lettre à Kaeppelin, Lévy en ajoute finalement un, au cours de l’ouvrage). Est-ce une dialectique ? Non, car pour Bernard-Henri Lévy, il n’y a aucune téléologie, nul progrès, pas de dépassement, et ce sont moins des «aventures», diachroniques, que des «possibilités de l’être», anhistoriques ; la contradiction des rapports entre philosophie et peinture, héliotropes autour du soleil Vérité, ne se résout jamais, n’est mue par aucun germe déjà-là bourgeonnant peu à peu, de Platon à Hegel, de Giotto à Mondrian, et jamais l’Esprit ne se déploie dans son objectivité enfin affirmée en un stade supérieur de l’esthétique. Ce sont, simplement, toutes les configurations, les combinaisons possibles de la vie des idées que Lévy présente ici, et il y a quelque chose de presque mathématique dans ce résultat tranchant, limpide, non-contradictoire, cette liste exhaustive et définitive des sept bijections, dont on ne peut, comme dans les théories des ensembles finis, ni retrancher ni ajouter quoi que ce soit sans se répéter, ou se dédire. D’où la nécessité, pour Bernard-Henri Lévy d’explorer toutes les pistes, de n’oublier personne, de ne manquer aucun lignage, aucun rameau, sur le grand arbre généalogique des excroissances fructifères, sur le grand tronc de la vie des idées : il faut, à chaque théoricien, à chaque mouvement, Parnasse ou dada, relever, par une érudition extraordinaire, les pensées de derrière et les programmes souterrains, dénicher, par une lecture encyclopédique, les références parlantes, les citations-lapsus qui trahissent les cousins dissimulés, les fraternités d’intelligence et les maçonneries philosophiques. Il faut, donc, une science énorme et un esprit bien vif, pour, au moyen des généalogies-analogies, distinguer au premier coup d’œil, comme les mondains lors d’un bal des débutantes, qui vient d’où, et de quelle famille ; il faut deviner, par un esprit de géométrie bien malin, si Platon pense comme Duchamp, ou si Michel-Ange applique le programme de Merleau-Ponty, d’où, chez Bernard-Henri Lévy, l’érudition non comme apparat, mais comme outil de travail ; l’analogie comme méthode de distinction parmi les clans et les blasons ; le béachélisme est une science héraldique ; son résultat, après avoir concassé, broyé mille livres et tableaux, ce sont, donc, ce jeu des sept familles, auquel, désormais, vous n’échapperez pas.
Car, prenez désormais un peintre, ou un théoricien de l’art : il a, forcément, sa place quelque part dans la typologie achevée des figures, il fait, fatalement, partie de ces sept parentèles. Si vous professez un point de vue que vous pensez nouveau, original, sur la peinture et les idées, une nouvelle critique de la raison pratique, eh bien, vous vous retrouverez rangé, malgré vous, sous les armoiries d’une maison, à laquelle, en effet, sans que vous ne l’aviez réalisé, vous apparteniez. Il faut comprendre l’énervement des ennemis de Bernard-Henri Lévy : ce dernier ne vous combat pas, il vous baptise ; son arme, ce n’est pas le marteau, mais l’acte de naissance ; il ne vous trouve pas des failles, mais des frères de pensée. Quel traumatisme que de se découvrir rejeton d’une lignée aux contours jusqu’alors inconnus : depuis Œdipe, on s’en crève les yeux, et pour moins que cela.
Oh ! Ce n’est pas que Bernard-Henri Lévy imagine qu’il soit un penseur si absolu que son tableau universel des confréries de la pensée artistique soit totalement clos, et définitif. Peut-être, qu’en effet, il y aura des nouveaux venus et des phénomènes radicalement neufs, des événements d’une clarté d’aurore. Mais, justement, comme des branches cousines, ce seront, certes, des tribus exotiques ou des fils prodigues, mais alors, on ne pourra les définir qu’avec, ou contre, les clans déjà en place. Il y aura des «nouveaux» (les nouveaux maurrassiens, les nouveaux jeffersonniens, les nouveaux iconoclastes). Il y aura des avatars, et des imitateurs. S’enfanteront des Golems horribles, et des apostats perdus. Prendront place des «contre» et des «anti», succédant aux «néo». S’agit-il d’une preuve de prétention à la perfection, ou d’une volonté, réductrice, de clôture ad vitam eternam ? Je crois plutôt qu’il s’agit, chez Bernard-Henri Lévy, d’une croyance, dans la droite ligne d’un XVIIème glorieux, en une humanité qui, au fond, si elle meurt, s’écoule, se ressource, de génération en génération, ne change vraiment jamais, c’est, chez lui, cette croyance qu’il y a, certes, bien des exemplaires, mais assez peu de moules, dans cette grande forge de l’âme humaine. On a souvent dit Lévy classique, pour son maniement, en effet plein de panache, de l’asyndète et de l’apodose ; je le crois, c’est certain, classique, mais dans cette vision de la polyphonie philosophique réduite à quelques figures essentielles, à une poignée de caractères. Bernard-Henri Lévy, depuis trente ans, nous décrit les caractères, au sens de La Bruyère, de la pensée, dans la métaphysique ou l’esthétique ; des caractères, c’est-à-dire ce petit nombre d’idéaux-types de l’âme, l’avare, le vaniteux, le Grand, le distrait, le concupiscent, qui sont là, pour toujours, et depuis si longtemps, parce qu’il en est ainsi de la nature des hommes que l’on est fatalement l’un d’entre eux, du coin de la rue jusqu’au pourpre de la cour ; seulement voilà, ses caractères à lui s’appliquent aux créations de l’esprit, ses Théophraste s’appellent «souverainistes», et les vices et vertus qui divisaient les figures psychologiques prennent les couleurs, lumineuses ou noirâtres, du bien et du mal.
Mais, le plaisir immense que l’on ressent à la lecture de ses livres vient certes d’une part, de la jouissance intellectuelle à se savoir si bien guidé dans le grand capharnaüm de la vie des idées, mais aussi, d’autre part, dans la façon, absolument géniale, dont Bernard-Henri Lévy présente cet herbier des philosophèmes, épinglés, marouflés, dans le grand livre de l’esthétique. Car l’auteur, tout au long des «Aventures de la Vérité», ne se contente pas de vous exposer, un à un, ces sept moments, ces sept caractères, ces sept métamorphoses de l’être. Bernard-Henri Lévy, romancier, vient au secours de BHL philosophe : il va faire vivre, parler, s’expliquer, ces sept personnages de son album de famille. Je ne connais nul autre intellectuel qui use de ce procédé, que je trouve, personnellement, extraordinaire, et qui le distingue, lui, entre tous : la prosopopée philosophique. Bernard-Henri Lévy fait parler les iconoclastes, ou les artistes révoltés, comme un auteur de roman prête sa plume aux sentiments d’un personnage : or, il est déjà difficile, dans le cadre d’une intrigue, de trouver le ton juste, les paroles spontanées, les vocabulaires naturels de son Emma Bovary ou de son Anna Karénine, mais, lorsqu’il s’agit de faire de la ventriloquie philosophique, en insufflant la vie et en donnant la parole à des choses aussi abstraites qu’une vague personnification résumant la pensée des Pères de l’Eglise, cela devient véritablement délicat. Pourtant, Bernard-Henri Lévy s’en sort avec une drôlerie irrésistible, un sens de l’humour, mais oui, qui est l’exact corollaire, dans le texte philosophique, de ce que d’autres, dans le roman, ont appelé l’ironie. Pourquoi, lorsqu’il use de la prosopopée philosophique, Bernard-Henri Lévy ne sombre pas dans la caricature ? Eh bien car le Bernard-Henri Lévy romancier se souvient de ce pli de l’auteur qui consiste à respecter les personnages, vus comme des êtres indépendants, à ne pas chercher à plaquer sur eux des schémas et leur tordre le bras au moment où leur liberté de papier s’élance, à prendre en compte cette éternelle différance du personnage, qui pose sans cesse son mouvement un peu plus loin que là où le romancier l’avait prévu. Et je trouve cela très beau, la façon dont le romancier vient au secours du philosophe, lui apportant son esprit de finesse, son sens de la psychologie, comme (au hasard), à ce moment du livre, ce passage où tout autre aurait pris un ton sentencieux pour exposer un indigeste point historique, mais où lui s’amuse à cette ventriloquie absurde des théologiens «inventant» un nouveau saint, ce saint Luc, ancien patron des médecins et dont on va faire le nouveau protecteur des peintres : «Option stratégique : saint Luc ; oui, l’Eglise a un saint en magasin qui a déjà la charge des médecins, mais est-ce une telle affaire, après tout, est-ce un emploi à plein temps, que d’avoir la responsabilité des médecins?». Bernard-Henri Lévy : de l’usage de l’esprit romanesque pour nous faire vivre les caves du Vatican.
Il faut, donc, lire «Les Aventures de la Vérité», pour avoir les idées claires en matière d’esthétique. La démonstration ne se contente pas de convaincre, elle vous enferme, puisque, désormais, vous êtes justiciable d’une adoption, contraint, et forcé, par l’un ou l’autre de ces sept grandes familles d’intelligence de la pensée esthétique (ces sept tribus que l’on infère des sept « séquences » présentées par Bernard-Henri Lévy). Qu’en dire de plus ? Cet exposé n’avait pour seule volonté que d’éclairer les techniques de la guerre en esthétique menée par son auteur ; pour ce qui est du fond, on serait bien en peine de contester les théories de Lévy (simplement, mais c’est un détail, dans la station «Contre-Être», est-ce que la peinture, prétendant se libérer de la philosophie ne va pas aussitôt se jeter dans les chaînes de la musique? Est-ce que Nietzsche, loin d’affranchir les peintres, ne les asservit pas aux musiciens? Et est-ce qu’il n’y a pas une incapacité à se penser, pour la peinture, autrement que comme contre-vérité subjective, harmonique, et donc, musicale?). Il faudrait, aussi, parler de la deuxième partie du livre, ce Journal, dont le ton, entre ombre portée des deuils et mondains ridicules, mélancolie vénitienne et comique des portraits, semble si, décidément, proustien ; Bernard-Henri Lévy s’y met en scène avec une fragilité étonnante, et une obstination improbable, que, seule, apparemment, confère la flamme de la passion picturale : parcourant le monde à la recherche du chef d’œuvre absolu, convaincant ses interlocuteurs par la fougue solitaire d’un acharné, il ressemble à s’y méprendre à Bartlebooth, ce personnage de Perec dans «La vie mode d’emploi», grand collectionneur esseulé, formant une entreprise qui n’a pas d’exemple et qui n’aura jamais d’imitateurs, à savoir peindre pendant dix ans des paysages aux quatre coins du globe, en faire des puzzles, passer les dix autres années à reconstituer ces puzzles, puis venir, un à un, au soir de sa vie, les brûler sur les lieux lointains à partir desquels ils ont été faits (car le projet de BHL, réussir une exposition sur les liens entre peinture et philosophie, est a priori, aussi splendidement absurde). Il faudrait enfin évoquer le catalogue, prolongement de la «Lettre à Kaeppelin», qui permet à l’intelligence de l’auteur d’exploser à chaque commentaire des œuvres, de jouer avec une langue dont il semble un démiurge amusé, prolongeant indéfiniment le plaisir avec ses multiples prosopopées philosophiques. Il faudrait faire tout cela. Simplement, je voulais avant tout saluer la clarté et la grande force du raisonnement à propos du spirituel dans l’art, et souligner les moyens, et à l’arrivée, la puissance, de ce tableau généalogique de l’esthétique. Car en vérité, qui est Bernard-Henri Lévy ? Un philosophe ? Bien évidemment. Un moraliste ? Dans le fond, c’est cela. Un éducateur ? Oui : le meilleur.
Bernard-Henri Lévy, Les aventures de la vérité, Grasset, Fondation Maeght, 5 juin 2013, 392 pages, 30 euros
Je suis admiratif d’une telle maîtrise de la langue à votre âge, cher Baptiste. Et je ne parle pas de vocabulaire !
Qu’est-ce qui est insupportable? L’écriture de cet article!!! Comment peut-on écrire un texte (non une critique littéraire) en commençant par « qu’est-ce qui »? Quels sont vos lecteurs en utilisant par la suite les mots suivants :cosmogonie, contempteurs, idoine, pandémonium, atrides, théogonie, héliotropes…. Je me suis arrêtée de lire au milieu du second paragraphe, tellement je me suis ennuyée!!!
« Comme Levy nous le rappelle précieusement »(…) « une sainte » Véronique vous suggère une écriture plus adéquate et moins élitiste. Le monde des arts, de la littérature, de la philosophie, de la science ont toujours été intimement liés. Cela doit être accessible à tous et à toutes : C’est la Règle du Jeu !!!
Véronique Lacombe épouse de JF Lacombe (Diplômée de Paris I en Histoire des arts et d’Archéologie)