Les premières réactions
Parmi les premiers à réagir, le porte-parole du PS Benoît Hamon a exprimé son « très grand bonheur » à l’annonce de la victoire qui « met fin à 17 ans de règne de la droite à l’Elysée ».Harlem Désir a jugé dimanche qu’avec François Hollande, « c’est la République qui était de retour ». Pour le numéro deux du PS, « la France a refusé la dérive sarkozyste et a choisi de reprendre son destin en main. C’est la fin de l’arrogance: ce 6 mai est un jour de victoire pour tous les Républicains ». »Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie », a déclaré Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts.
Une présidence modeste et ambitieuse
François Hollande devient le deuxième président socialiste de la Ve République après François Mitterrand, et Nicolas Sarkozy le deuxième président battu à l’issue de son mandat, après Valéry Giscard d’Estaing en 1981.Le socialiste a bâti son succès à la force du poignet, balayant par son travail et sa détermination une image d’outsider, d’homme de parti n’ayant jamais siégé au gouvernement. « Une présidence modeste pour celui qui l’exerce et ambitieuse pour le pays »: c’est ainsi que celui qui dirigea 11 ans le PS a résumé sa conception de la fonction suprême.Sa stature présidentielle, le successeur de François Mitterrand, dont il fut conseiller à l’Elysée, l’a forgée en se préparant à la fonction depuis plus de trois ans. Comme ses prédécesseurs de Gaulle, Mitterrand, Chirac ou Sarkozy, Hollande a connu sa traversée du désert. En novembre 2008, au congrès de Reims, il quittait par la toute petite porte la direction d’un PS balkanisé jugé moribond par certains à gauche.Des mois hors des radars des sondages. Et puis le 16 octobre 2011, il remporte haut la main (56,57%) une primaire ouverte aux sympathisants de gauche, processus inédit en France, face notamment à son ex-compagne.
« J’aime les gens »
Entre-temps, ce député et président du conseil général de la Corrèze, a travaillé, lu, réfléchi. Il a aussi maigri d’une quinzaine de kilos.Né le 12 août 1954 à Rouen dans une « famille où l’on a toujours parlé politique », il est le fils d’un médecin ORL d’une droite dure, pro-Algérie française, et d’une assistante sociale à « l’âme généreuse ».Au fil d’une campagne électorale dessinée par lui seul, il a montré une détermination sans faille. Au Bourget, fin janvier, il proclame: « J’aime les gens ». Une phrase de Mitterrand l’habite: « Pour être aimé, il faut être aimable ».
monsieur le president il faut que sa change en france il ny a plus de travaille que faire jai deux enfants jai pas le droit au rsa rmi ont vie avec 800euro quand jai payer mes facture mon loyer il me reste plus rienmais par contre les etranger eu il sont tous rsa rmi resto du coeur mais nous les francais que dale jen ai mare faite quelque chose
Bonjour,
» Alors que la compagne du Président Hollande par deux fois déjà lui aura demandé sa main à désirer changer son statut de Première Dame chacun espère du Président d’inviter les Françaises et les Français à lui faire savoir si la ou les cérémonies religieuses et républicaines doivent demeurer d’ordre privé ou bien apparaître au grand public, ils choisissent, c’est la démocratie « .
JPWK
Felicitation et bonne chance pour votre mandat, qui va pas etre facile.
La fete a ete gacher pour beaucoup de personnes par les drapeaux marocain et algerien.
Nous sommes en France et il s’agit de votre election à vous Monsieur Hollande.
J’espére que vous allez faire en sorte que la haine ne monte pas et j’espére que nous allons pas avoir un jour les extremes comme en Grece actuellement, par manque de courage politique.
Chance à vous et Bon courage
Je salue les Français pour s’être montrés capables de réitérer un tête-à-queue sur la même voie où le complice du Führer Adolf Hitler avait profité d’un plongeon momentané de la France dans l’obscurité pour conduire leurs ancêtres à la perte de leur âme. Une âme qu’ils ont rachetée en se montrant hermétiques au réflexe de rejet qu’eût autrefois produit sur eux la découverte du patronyme de la mère du candidat de l’UMP dont la mention sur son livret de famille aurait pu, soixante-dix ans plus tôt, décider à elle seule de sa déportation vers une chambre à gaz d’Auschwitz. Je suis né vingt ans après l’amorce d’une bombe à retardement baptisée par (concilia)tion avec ses contournements en (volu)te : «Réconciliation nationale», mais ce sont les Français d’une autre écorce qui sachant la désamorcer pour en avoir décelé le mécanisme, du moins par intuition, m’auront réconcilié avec la France.
La crise mondiale que nous traversons est une crise du système libéral. Il était juste qu’un président de droite fût sanctionné après avoir échoué à reconstruire ce qu’il avait nommé il y a moins de quatre ans, devant une assemblée générale de l’ONU stupéfaite : «un capitalisme régulier et régulé».
Je salue le nouveau François de la Ve République pour s’être montré capable de réitérer le changement de voie sur la même autoroute républicaine où chacun, quelle que soit sa provenance, évitera de se conduire qui trop pan-pan, qui trop plan-plan, les deux types de conduite pouvant en percuter quelques uns et les pousser au demi-tour sans attendre la prochaine bretelle, chose qui leur serait à tous fatale. Hollande fut trop souvent moqué pour un sens de l’humour qui est un satellite de la présence d’esprit. À chacune de ses prises de bec, il était cependant évident qu’il dominait son camp d’un phrasé libre et vif doublé d’un à-propos, d’une capacité à sortir de son propre discours tout en poursuivant sa course qui est la marque d’une intelligence supérieure. Hollande n’est donc en aucune manière un Président par défaut, et nous avons dorénavant tous les éléments en mains pour rétrociper les primaires de 2012 qui si elles s’étaient déroulées comme il se devait, eussent probablement fini pour Dominique exactement comme celles de 2006, mais cette fois-ci, derrière l’Ex de la Dame de pique.
La crise mondiale que nous traversons est une crise du système libéral. Il est non seulement juste, mais aussi exaltant qu’un président de gauche vienne à présent lui régler ses comptes. «Que la force soit avec Hollande!» comme dirait un grand Maître Jedi à la peau de mousse de latex.
La ruralité du vote frontiste nous renvoie au Fouquet’s. Là où Sarko avait voulu actoriser de simples spectateurs de films américains, François va devoir refabriquer du mythe avec du Hollande pur. Un Hollande symbolique sera un Hollande parabolique. Il sera sommé par la gauche et la droite de s’inventer sa propre Roche de Solutré. Une ascension entraînant toutes les parties de la France derrière un effort communément consenti par affection et admiration pour l’enfant amoureux du pays, qui aura su communiquer à tous par le truchement d’un faisceau d’aspects aussi attirants que convergents ce qui le liait à ce pays.