Lecture-performance et exposition
Les intégrales d’Ardenne : Lydia Flem
jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 janvier 2011,
Abbaye d’Ardenne, Grange aux Dîmes
La littérature, c’est d’abord une voix.
Dans le cadre d’un nouveau cycle à l’abbaye d’Ardenne, l’IMEC, La Règle du Jeu et Le Fresnoy invitent des auteurs à lire une de leurs œuvres in extenso. Là est l’originalité de la formule, et sa difficulté : tenir son texte de bout en bout, sur la longueur, face au public, devant la caméra, composer avec l’imprévu, l’épuisement, retrouver la voix de l’écrit…
© photo Hugues Vas
Programme
Lecture de La Reine Alice par Lydia Flem
La performance sera filmée par Alain Fleischer.
- Jeudi 27 janvier 2011, lectures à 16h (17′), 17h (46′) et 20h (56′)
- Vendredi 28 janvier 2011, lectures à 16h (22′), 17h (46′) et 20h (58′)
- Samedi 29 janvier 2011, lecture à 16h (80′)
La Reine Alice de Lydia Flem
Hommage discret à Lewis Carroll, l’héroïne traverse réellement le miroir lorsqu’elle se découvre un cancer. Dans le laboratoire du Grand Chimiste ou chez Lady Cobalt, elle converse avec des objets magiques et des personnages extravagants : la Licorne, Cherubino Balbozar, le Grincheux, le docteur H., les Contrôleurs, la Plume, l’Attrape-Lumière… Persécutée par les uns, protégée par les autres, la dame aux turbans se joue des épreuves et devient la Reine Alice.
Lydia Flem a l’élégance de parler de choses graves avec tendresse, humour et malice. D’une grande intensité, ce roman invente une langue pour dire le désarroi qui peut nous mordre à certains moments de l’existence : entre rires et larmes.
La Reine Alice, Lydia Flem, Seuil 2011, coll. La Librairie du XXIe siècle.
Vernissage de l’exposition Lady Cobalt
Photographies de Lydia Flem dans un accrochage d’Alain Fleischer
- Samedi 29 janvier 2011 à 18h30
Exposition présentée du 30 janvier au 13 février 2011
tous les jours sauf le lundi de 14h00 à 18h00
Lady Cobalt, Journal photographique
« Au commencement il y eut des images. La conversation des couleurs et des objets, leur mystère et leur allégresse. Still life, natures mortes, rêves éveillés, offrandes de survie. Autoportraits tragi-comiques, en photobooth, entre humour et impuissance assumée. Pour transfigurer l’expérience, accueillir l’éphémère beauté du quotidien.
Survivre, simplement vouloir survivre, de l’autre côté de soi.
Photographier permet de se réapproprier le monde quand on s’en trouve éjecté. Alchimie du trouvé ; ni cherché, ni voulu. Plus tard, bien plus tard, des mots sont nés de ces images. Comme un conte qui épouserait la danse fragile de l’existence.
Mais d’abord bondit l’instantané. »
Lydia Flem
Restauration légère sur place
Entrée libre dans la limite des places disponibles
IMEC, Abbaye d’Ardenne, grange aux dîmes, renseignements et réservations au 02 31 29 37 37 ou reservations@imec-archives.com