Catherine Pederzoli, l’enseignante nancéienne qui avait été suspendue en septembre dernier notamment pour avoir consacré trop de temps à l’enseignement de la Shoah, a été réintégrée dans une nouvelle affectation, a-t-on appris lundi du rectorat de Nancy-Metz.
Dans un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale dont l’AFP avait eu copie, il était également reproché à l’enseignante l’emploi du terme « Shoah » plutôt que celui de « génocide » dans ses cours, ou le temps trop important consacré à la préparation du voyage en Pologne et à l’enseignement de la Shoah en général. L’affaire avait déclenché une vive polémique et avait conduit en septembre le ministre de l’Éducation Nationale, Luc Chatel, à reconnaître que certains passages de ce rapport étaient « particulièrement inappropriés ». (Source AFP Nancy)
La décision du recteur est une première victoire : toutes les calomnies sur l’enseignement de Catherine Pederzoli, sur ses voyages ont été écartées.
Elle est cependant sanctionnée pour s’être opposée à l’administration du lycée, qui avait réduit ses voyages et lancé contre elle une campagne nauséabonde. Sanction formelle puisque Catherine est nommée dans le meilleur lycée de Nancy, où elle retrouve d’ailleurs d’anciens élèves passés en classes préparatoire…
Il faut maintenant répéter que toutes les assertions sur le caractère sectaire de Catherine dans l’enseignement de l’histoire sont fausses, que les prétendus incidents lors des voyages n’ont pas été évoqués parce qu’ils n’ont jamais existé et qu’il s’agissait de faux témoignages.
Le rapport d’inspection générale mettant en cause l’usage du mot Shoah a été enterré, retiré de la procédure.
Catherine Pederzoli se réserve de poursuivre en correctionnelle ceux qui reprendraient les accusations diffamatoires. Et avec elle, nous continuons le combat jusqu’à sa réhabilitation totale !