Nous venons d’être informés par une source située dans la ville de Tabriz (nord-ouest de l’Iran), que Sajjad Ghaderzadeh, le fils de Sakineh Mohammadi Ashtiani, et Javid Houtan Kian, son avocat, étaient retenus depuis une semaine dans un centre de détention provisoire de la ville, où ils seraient soumis à des interrogatoires incessants.

La source, proche du dossier, mais qui a préféré garder l’anonymat, nous a également avertis de la possible tenue d’un procès aujourd’hui, mardi 19 octobre, au cours duquel serait jugé l’avocat Javid Houtan Kian. Nous ignorons pour l’instant si Sajjad Ghaderzadeh, ou les deux journalistes allemands arrêtés alors qu’ils l’interviewaient, doivent ou non figurer, eux aussi, sur le banc des accusés.

2 Commentaires

  1. Il me semble qu’il serait bon d’organiser un autre rassemblement des que possible pour continuer a soutenir ces
    personnes activement.Qu’elles ne se sentent pas oubliees ni qu’on croit qu’on les oublie.

  2. Une fois de plus, incompréhensible. Deux Iraniens ont été arrêtés pour avoir été en relation avec deux Allemands que l’on soupçonne d’être associés à un groupe contre-révolutionnaire. Suivant ce raisonnement, soit lesdits contre-révolutionnaires le sont, et il faut commencer par établir leur culpabilité avant de procéder au jugement des prévenus iraniens dont la connaissance des faits qui incrimineraient les condamnés, au moment de leur arrestation collective, resterait encore à prouver, soit les journalistes sont reconnus innocents, et il s’ensuit que la culpabilité de Javid Houtan Kian et de Sajjad Ghaderzadeh est nulle et non avenue.