En salle des Actes, à 18h, Elie During interviendra dans le cadre de la « rentrée des revues », afin de présenter le dernier numéro de « Critique » qu’il a co-dirigé, intitulé « A quoi pense l’art contemporain? ».
Elie During est maître de conférences à l’Université Paris-Ouest et chargé de séminaire à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Il est notamment l’auteur de Bergson et Einstein : la querelle de la relativité, (Presses Universitaires de France, 2010) et a co-édité In Actu, De l’expérimental dans l’art (Presses du réel, 2009). Collaborateur régulier d’Art Press, il va publier prochainement un dialogue sur le métier de commissaire d’exposition avec Hans Ulrich Obrist et Dominique Gonzalez-Foerster.
Il évoquera les relations entre l’art et les sciences humaines, entre la pratique et la pensée. Ce sera aussi pour lui une occasion de présenter les options de la revue au comité de laquelle il appartient.
l’art contemporain pense a détruire l’art en permanence; c’est dans la destruction qu’il s’exprime, mais il a échouer dans son entreprise, car il ne pensait pas devenir un décorateur de mauvais théâtre, où toutes les symboliques grossières trônes afin d’appâter le chaland; quand je parle de chaland, je parle de la subjectivité de celui qui regarde ou de celui qui critique. L’art contemporain , avec tous ses décorateurs ont détruit l’artiste, qui lui évitait le décor pour fixer la ligne, l’invisible. L’art contemporain éclaire tellement le tout que l’on n’y voit plus rien. Alors, il pense a quoi l’art contemporain? Ou a quoi pense l’art contemporain ? A faire du fric en peignant au rouleau.