L’Ecole Normale Supérieure organise
La rentrée des revues
Une manifestation coordonnée par
Donatien Grau
Première semaine :
Mardi 21 septembre, à 18 heures, en salle Actes,
« Pourquoi des revues ?»
Conférence de Bernard-Henri Lévy
(directeur de La Règle du jeu)
Mercredi 22 septembre, à 18 heures, en salles des Actes,
« A quoi pense l’art contemporain ? »
Conférence de Elie During
(membre du comité de rédaction de Critique)
Vendredi 24 septembre, à 18 heures, en salle des Actes,
« Philosophie de la littérature française »
Michel Crépu
(rédacteur en chef de la Revue des Deux Mondes)
précédée d’une présentation de Gravitations, revue d’élèves, par Stéphane Eustache.
École Normale Supérieure
45 rue d’ Ulm 75005 Paris
Dans un petit calendrier biblique j’ai trouvé un commentaire interessant sur Jean-Paul Sartre, que je considère très vrai pas seulement au sujet de Jean-Paul Sartre, mais pour tous les philosophes et penseurs de ce siècle.
Ce commentaire faisait référence au verset biblique du Psaume 33:13-15.
« L’Eternel regarde des cieux ; il voit tous les fils des hommes
Du lieu de sa demeure il considère tous les habitants de la terre
C’est lui qui forme leur coeur à tous, qui prend connaissance de toutes leurs oeuvres. »
Le titre du commentaire « Ne me regarde pas »
Jean-Paul Sartre raconte quelque part un souvenir de sa petite enfance. Il avait fait un grosse bêtise et s’était enfermé dans la salle de bains. Mais se sentant transpercé par l’oeil de Dieu, il tournait en rond en répétant à haute voix avec colère : »Ne me regarde pas, ne me regarde pas »
En évoquant ce incident l’écrivain se moquait un peu de sa naïveté enfantine. Le péché, la conscience, l’existence de Dieu étaient des notions qui n’avaient pas place dans sa philosophie existentialiste. Et pourtant dans sa propre histoire, il n’en oubliait pas le témoignage.
Que cela nous plaise où non, Dieu regarde attentivement chacun de nous, même quand il se croit seul. L’homme ne peut, s’il a un esprit droit, méconnaître son état d’égarement devant Dieu. Le sentiment de la sainteté de Dieu et de l’impossibilité de se dérober à son oeil scrutateur agira sur lui bien plus puissamment que les pincipes de la morale la plus stricte, ou la censure la plus sévére.
Il réalisera le besoin d’être en paix avec Dieu, d’être délivré de ses péchés, de connaître la justice parfaite et sûre de Christ mort et réssuscité pour le pardon de nos fautes, déversant l’amour de Dieu dans nos coeurs.
Il ne craindra plus alors le regard de son Dieu. Bien au contraire, il pourra paisiblement lui demander comme David
: »Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon coeur : éprouve moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle. » (Psaume 139:23.24)
Ce souvenir de Jean-Paul Sartre me fait aussi penser à un poème de Victor Hugo « La conscience » où Caîen après le meurtre de son frère Abel, fuit, puis se cache dans une tombe, mais « l’oeil était dans la tombe et regardait Caïen. »
Pour se construire nous avons besoin de Dieu, une nation pour se construire a elle aussi besoin de Dieu.
« Si l’Eternel ne bâtit la maison
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain. (Psaume 127:1)
La conférence de Bernard Henri Lévy du mardi 21 septembre a été annulée. Savez-vous si elle re-programmée ?