« Chère Sakineh,
Si vous êtes libérée demain, ou tuée, je ne voudrais pas avoir sur la conscience le fait de ne pas avoir apporté ma pierre, moi aussi, sous la forme d’une signature dans une liste, à la demande, à l’exigence, que vous soyez libérée et que le châtiment que certains croient pouvoir vous réserver, soit aboli. J’aurais tous les jours sur la conscience la honte de ne pas l’avoir fait. »
À ceux qui ont l’outrecuidance de donner une leçon de littérature à l’écrivain, que vous, ma reine, me laissiez vous courir après, je voulais dire, voler à votre secours, putain de lapsus! pour leur dire que le mot comme la femme à laquelle il se donne, possède une portée symbolique. En cela, c’est en conscience que l’assembleuse choisit d’apporter en guise de soutien à la femme adultère, une pierre de même nature que la pierre sous laquelle on voudrait l’écraser, car elle compte sur l’intelligence du lecteur voyant apparaître l’homme derrière la pierre, cet homme sans la main duquel une pierre conserverait sa neutralité impeccable, un homme dont elle espère que la main qui le fait homme, la même main vouant une double inclination au mal et au bien, transformera son geste de cruauté en geste de bonté.
Cette pauvre demoiselle a toujours été le symbole même de la pensée bobo toute faite. Ne lui demandez pas de formuler quelque chose, donnez-lui un truc à répéter!
C’est ça la beauté de l’intellectualisme à la française. Lapidation verbale à chaque mauvaise occasion. Le mot avant le sens, prétexte à toutes les dérives psychanalytiques et à toutes les interprétation. Dans un pays aussi malade dans ses fondations, il y a vraiment des psychothérapies qui se perdent….
apporter sa « pierre » -> bien mal formulé !
Se mettre à la place de Sakineh qui découvre les problèmes de conscience de Christine Angot du fond de sa geôle, pour qui le problème n’est pas qu’elle soit « libérée demain, ou tuée », mais que grâce à la « signature sur une liste » elle libère sa conscience. Obscène.
Ça suffit les enfants! On a tous compris le véritable sens de la pensée de Christine!!!
Angot angoisse avec … les pierres et la lapidation –
on dirait un lapsus qui … peut en dire long –
Christine Angott faites pas la sotte, venez nous dire ce que vous avez voulu faire en choisissant ce terme de « pierre » pour …lapider les lapideurs !! ???
Les chiens aboient .. et la caravane passe, Bernard.
l’expression « apporter sa pierre » peut aussi signifier qu’on élève un mur contre les lapideurs
on ne la lance pas.
On construit.
jp amoyel
» Apporter mon soutien « , ça veut dire qu’on maintient, soutient, ce qui devrait normalement exister, et c’est mieux que la pierre, car sans véritables vraies et justes fondations, la pierre ne tient pas!
Enfin bref, libérez Sakineh !
disons-le clairement : la formulation est crétine. C’est ce qui arrive quand au lieu de penser profondément un discours on le parle superficiellement. Rien d’autre à faire que supprimer cette pierre qui ne peut exprimer notre angoisse, notre solidarité, notre lien avec Sakineh.
Le terme « apporter sa pierre » est il vraiment bien choisi?
En effet… c’est un peu ironique… mais j’espère que ce n’est pas fait exprès !