«A 14 ans, je croyais être adulte… mais je suis tombée entre les griffes d’hommes plus âgés que moi et j’ai failli gâcher ma vie». La belle actrice de cinéma Charlotte Lewis raconte sa terrible histoire, dont toutes les jeunes filles devraient tirer des leçons.
Pendant plus de vingt ans, la star britannique de cinéma Charlotte Lewis a été hantée par son passé, qu’elle gardait secret. Elle savait que tôt ou tard, il la rattraperait. Aujourd’hui, elle se soulage d’un poids. A 14 ans, elle a couché avec des hommes pour de l’argent. En résumé, cette femme, qui a connu la gloire et la fortune aux côtés d’Eddie Murphy dans le film L’Enfant sacré du Tibet, a été un jour call girl.
Alors que nous sommes assis dans le hall raffiné de l’hôtel Mondrian à Los Angeles, il paraît impossible de croire que cette superbe rose anglaise ait pu tomber si bas.
Pourtant, elle ne veut rien cacher sur la manière dont elle est passée de la prostitution à Hollywood. Et si, comme elle l’espère, son témoignage peut servir de leçon à d’autres, il est surtout un soulagement pour elle.
Sa triste histoire commence alors qu’elle n’a que 14 ans. Adolescente rebelle, elle fréquentait la Bishop Douglas Catholic Secondary School de Finchley, au nord de Londres, quand traversant une crise d’adolescence, elle se mit à faire l’école buissonnière et à fréquenter les night-clubs du West End.
Aujourd’hui encore, elle a du mal à regarder la vérité en face. Il est donc facile d’imaginer quelle se soit menti à elle-même pour se protéger.
Charlotte a maintenant 31 ans et avoue que le LSD et la marijuana ne l’ont pas aidée. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Et pourtant, elle ne parvenait pas à s’arrêter.
« Un matin, je me suis réveillée, et j’ai trouvé un tas de billets de 50 livres près du lit », dit-elle. « Je ne me souvenais pas de ce qui s’était passé, mais dès que j’ai vu l’argent, j’ai su de quoi il retournait et ça m’a rendue malade ». L’homme plus âgé qui venait de quitter son lit avait considéré qu’elle était une femme aux mœurs dissolues. Charlotte insiste sur le fait qu’une femme plus âgée, qu’elle considérait comme une amie, avait versé de la drogue dans ses boissons. Sur le coup, elle n’avait pas compris qu’il s’agissait d’une maquerelle qui approvisionnait des pervers pour satisfaire sa propre dépendance à la drogue.
Ce qui n’a pas empêché Charlotte de continuer à « divertir » beaucoup d’hommes pendant cet été fatidique de 1982.
« Je ne sais pas avec combien d’hommes j’ai pu coucher pour de l’argent », finit-elle par admettre. « J’étais tout le temps dans les vapes. J’avais 14 ans et j’étais à la recherche d’émotions fortes. Mais j’étais si naïve. Je sortais le soir dans les boîtes de nuit puis tout devenait flou. Je me voyais parlant avec un homme dans un brouillard, et de mon amie qui disait : « Il faut que tu sois très gentille avec lui ».
« Il était évident qu’elle faisait affaire avec ces gens et qu’elle se faisait payer pour leur permettre d’avoir des rapports sexuels avec une mineure. »
Charlotte avait bien demandé des explications à son « amie », mais la jeune femme de 22 ans s’était contentée de répondre qu’elle se trompait, que l’argent qu’on lui donnait était juste un cadeau.
Comment avait-elle pu être aussi crédule ? Car maintenant, l’expérience la plus terrifiante de sa vie l’attendait. Après une soirée passée au club Stringfellows à Londres, son « amie » et elles s’étaient rendues dans un appartement au bord de la Tamise. Il y avait beaucoup d’Arabes.
Des milliers de livres sterling étaient posés sur une table et on lui dit qu’elle pourrait tout empocher si elle acceptait de partir en Arabie Saoudite avec eux. « Je n’arrêtais pas de demander pourquoi. Pourquoi me donneraient-ils de l’argent pour aller en Arabie Saoudite ? Ils m’assurèrent que j’y recevrais une très bonne éducation et vivrais dans le luxe. Puis ma soi-disant amie intervint : « Bien sûr, si tu pars, tu devras grandir vraiment TRES vite », lança-t-elle en lui lançant un regard lourd de sous-entendus.
Même pour une adolescente rebelle, la coupe était pleine. Elle frissonna. « Je revois encore ces hommes qui me regardaient avec avidité, comme si j’étais de la viande. J’ai pensé, mon Dieu, il faut que je me sorte de là. Ils vont me kidnapper et me faire sortir du pays ».
C’était une maison du genre Alice aux pays des merveilles, avec de grands couloirs et des successions de portes. J’ai balbutié quelques mots d’excuses et me suis mise à courir.
« Les hommes se sont lancés à ma poursuite mais j’ai réussi à leur échapper. Je persiste à croire que si ce jour-là je ne m’étais pas enfuie, ils m’auraient kidnappée pour me faire quitter clandestinement le pays et j’aurais fini comme esclave sexuelle.»
« Je suis rentrée chez moi et j’ai tout raconté à ma mère. Elle a été formidable. »
Cela faisait un certain temps que sa mère était morte d’inquiétude. Charlotte passait tellement de temps hors de chez elle que les services sociaux s’étaient déjà penchés sur son cas.
« J’aurais dû comprendre ce qui m’arrivait, mais je n’y parvenais pas », insiste Charlotte. « J’avais un besoin maladif d’émotions fortes, j’aimais les hommes, et même si je savais que coucher avec eux était illégal du fait que j’étais mineure, je ne le voyais pas comme un crime. »
« Mon aventure devrait servir de leçon aux filles. Il ne faut pas faire l’école buissonnière et croire qu’on est une adulte alors qu’on est qu’une enfant ».
Sa vie sexuelle tourmentée était loin d’être terminée. « Je me suis hissée au sommet du monde mais je me suis aussi trouvée au bord du gouffre », dit-elle. « Et ce n’était pas beau à voir ».
Dans une interview assassine, Charlotte explique comment elle a séduit le réalisateur Roman Polanski alors qu’elle n’avait que 17 ans avant de se glisser dans les draps de Warren Beatty. Plus tard, elle a couché avec Charlie Sheen et Mickey Rourke. Au cours d’une bagarre alcoolisée, elle a même donné un coup de pied dans les parties sensibles de Kiefer Sutherland ! Elle a aussi eu une aventure avec le producteur britannique William Annerley, et quand elle a trouvé le pyjama de Liz Hurley dans son lit, elle l’a envoyé par la poste à Hugh Grant.
Au cours de sa carrière cinématographique ponctuée d’échecs amoureux, elle a aussi eu une aventure avec le fougueux chanteur de rock Michael Hutchence et dragué la superstar Jack Nicholson pendant qu’il se rendait aux toilettes en lui susurrant : « Je peux vous accompagner ? »
Elle a également séduit Dodi Fayed, Mick Jagger et Jim Carrey, et s’est sevrée de la drogue grâce à Eric Clapton.
Songeuse, elle se rappelle : « Un jour, quelqu’un m’a dit : Tu trouveras toujours un ami dans une soirée, mais quelqu’un pour t’aider, c’est plus compliqué ».
Née d’un père irakien absent et d’une mère moitié irlandaise, moitié galloise, Charlotte explique : « Les cours de théâtre que j’ai pris à l’école m’ont donné le goût de la comédie ».
Elle passait tout son temps libre au Finchley Odeon à regarder des films. « Je me souviens avoir vu Brooke Shields dans Le lagon bleu et avoir rêvé être à sa place », soupire-t-elle.
A 15 ans, Charlotte est repérée par un photographe qui lui propose de faire du mannequinat. Elle intègre alors une agence nommée Bookings.
« Je me souviens qu’avec mon premier chèque, j’ai acheté deux steaks, pour moi et ma mère. Nous étions fauchées et elle s’était beaucoup sacrifiée. Une amie mannequin m’a alors demandé si ça me plairait de faire du cinéma. Elle était une amie de Roman Polanski, qui vivait à Paris. Nous avons acheté un billet de train et de ferry bon marché puis nous sommes allées à Paris pour lui rendre visite. Je pense qu’il était ravi de me voir car je ressemblais beaucoup à Nastasia Kinski, qu’il avait dirigée dans Tess. »
« Je savais que Roman avait eu des problèmes aux États-Unis (il était recherché par la police pour avoir couché avec une mineure), mais je ne connaissais pas trop bien l’affaire. Quoiqu’il en soit, il me fascinait et je voulais devenir sa maîtresse. »
«Il m’avait déjà embauchée pour son film, Pirates. Ce n’est pas comme si j’avais dû coucher avec lui pour avoir le rôle. De toute façon, le désir était plus fort de mon côté que du sien. »
Lorsqu’ils ont fait l’amour pour la première fois, elle n’avait que 17 ans. Ils sont restés amants pendant six mois.
« Notre histoire a pris fin lorsque nous sommes allés en Tunisie pour tourner en extérieur. J’étais une des rares femmes. J’étais loin de chez moi, seule et un peu anxieuse. » Et c’est dans cet état d’insécurité que Polanski lui fit une remarque à la fois cruelle et désinvolte qui allait la plonger dans une profonde tristesse. « Tu prends du poids » avait-il dit. C’était ridicule, j’étais une adolescente très mince, mais je l’ai pris au sérieux et ai arrêté de manger. Puis je me suis mise à manger en excès et pendant des années, j’ai souffert de boulimie. C’est parti de là. »
Charlotte a également découvert comment les starlettes inexpérimentées étaient souvent traitées comme des objets sexuels que l’on se repassait. A cette époque, Warren Beatty était de passage en Tunisie pour repérer des extérieurs pour son film Ishtar. Polanski a parié avec lui qu’il n’arriverait pas à mettre Charlotte dans son lit. « Roman ne croyait pas que Warren en était capable », dit Charlotte, « mais au final, c’est moi qui ai séduit Warren et non le contraire. Je n’ai donc pas l’impression d’avoir été maltraitée. Aujourd’hui, Warren est un homme marié. Je préfère oublier cet épisode ».
Lorsque le tournage du film Pirates prend fin, Charlotte a plus d’argent qu’elle n’en a jamais eu de toute sa vie. Elle s’achète alors des vêtements, fait les boutiques, fréquente les boîtes de nuit et gâte sa mère. Le directeur du casting du film Pirates la recommande pour un autre film, L’enfant sacré du Tibet, dont Eddie Murphy est la vedette. La jeune fille de Finchley part alors pour Hollywood ; elle n’a que 19 ans.
« Je me serai crue dans un rêve », dit-elle en souriant. « Je n’étais jamais allée aux États-Unis et soudain, voilà que je voyage en première classe dans un Boeing 747 en route pour Los Angeles, avec une limousine pour venir me chercher et m’amener au Beverly Wilshire Hotel ».
« L’intrigue du film L’enfant sacré du Tibet se situait au Tibet et je croyais que j’allais y aller. Pour la première fois, je comprenais à quel point Hollywood était un monde rempli d’illusions. En guise de Tibet, nous tournions dans un décor des studios Paramount. Quelques prises eurent lieu dans un domaine skiable à cinq heures de Los Angeles, nommé Mammoth Mountain. »« Ils ont dépensé tellement d’argent pour re-créer le Tibet en Californie que cela aurait coûté moins cher d’aller là-bas ».
Soudain, Charlotte avait « réussi ». Tout le monde voulait la connaître et se lier d’amitié avec elle. Quand elle rencontra Charlie Sheen, un des plus grands séducteurs d’Hollywood, elle n’avait que 19 ans. « Tout a commencé par une incroyable coïncidence. Dans l’avion qui me ramenait à Los Angeles, j’ai lu dans US Magazine que Charlie figurait dans le top 20 des célibataires les plus fortunés d’Hollywood. J’ai alors dit au stewart : « Arrivée là bas, je crois bien que je sortirai avec lui ».
Trois jours plus tard, elle le croisait à une fête où elle était invitée. « Je lui ai dit : Je n’ai jamais vu la mer », se souvient-elle. « J’ai cru comprendre que vous viviez au bord de la mer, cela vous ennuierait-il de m’y emmener ? » C’est ce qu’il a fait et on est devenus amants.
Lorsqu’il faisait l’amour, Charlie était comme un enfant. Il était doux, délicat et soucieux de faire plaisir. Mais au bout de quelques temps, il a commencé à rentrer tard le soir. Son frère m’avait dit que Charlie était alcoolique mais je ne l’avais pas cru.
Un jour que Charlie et moi étions ivres – il tournait alors dans Young Guns – on s’est battu violemment et quand on nous a séparés, j’ai donné accidentellement un coup de pied dans les parties sensibles de Kiefer Sutherland, qui jouait aussi dans ce film. Je lui ai fait très mal et il a mis plusieurs années à me pardonner ». Un jour, Charlotte téléphone chez Charlie Sheen et est accueillie par une voix de femme. « J’ai compris qu’il me trompait », dit-elle simplement. « Cela m’a brisé le cœur car je l’aimais vraiment ».
Charlotte avait reçu 150 000 dollars (un peu moins de 100 000 £) pour son rôle dans l’Enfant sacré du Tibet. Avec les impôts et son mode de vie un peu extravagant, elle se retrouva bientôt à sec. Et comme la chance lui avait tourné le dos, elle revint sans un sou à Londres. C’est alors qu’Eddie Murphy vint à son secours.
« Il m’a proposé de venir le rejoindre aux États-Unis pour rendre visite à sa famille dans le New Jersey », explique-t-elle, « et j’ai fondu en larmes au téléphone. Je lui ai dit : Eddie, je suis complètement fauchée, je n’ai même plus de quoi m’acheter à manger ».
« Il m’a répondu que je devais revenir à Los Angeles et reprendre ma carrière en main. Il m’a envoyé un billet simple en première classe pour Los Angeles. A l’aéroport, une voiture m’attendait pour me conduire jusqu’à un appartement qu’il avait loué pour moi ».
« Eddie m’avait ouvert un compte où il m’avait laissé quelques 50 000 dollars, soit 30 000 £ environ. Je tiens à préciser que lui et moi n’avons jamais été amants. Il a agi par pure générosité. » Charlotte rebondit grâce au film Dial Help. Ensuite, elle tourne dans Excessive Force, L’homme de guerre, The Glass Cage, Mutual Needs, Navajo Blues et Légion. Elle jouera également dans plusieurs séries télévisées, dont la comédie à succès Seinfeld.
Cette succession de films avait entraîné une succession d’amants.
Elle connut une nuit de passion avec Mickey Rourke, qui eut la goujaterie de ne plus jamais l’appeler. Elle coupa toute relation avec lui.
« Parfois, lorsqu’il me voyait manger au restaurant avec quelqu’un, il venait vers nous et disait : J’ai couché avec Charlotte lorsqu’elle était très jeune, vous savez. »
Puis il y eut le producteur anglais William Annesley.
« William a été l’amour de ma vie et aujourd’hui, c’est mon meilleur ami », dit-elle en souriant, « même si un jour il s’est comporté de façon bizarre, et m’a tendu une cravache en suggérant que je l’essaye sur lui. Mais je ne suis pas sadomasochiste ». Même si Hollywood avait endurci Charlotte, elle fut furieuse de découvrir que la petite-amie de Hugh Grant, Liz Hurley, avait couché avec William.
Elle sourit. « Quand j’ai trouvé son pyjama en soie, je l’ai envoyé par la poste à Hugh Grant, accompagné d’un petit message : « Voilà le pyjama de ta petite-amie. Je l’ai trouvé dans le lit de mon petit-ami. » Je voulais que Hugh sache que Liz le trompait.
Ce qui était un peu injuste, car Charlotte n’était pas d’une fidélité exemplaire. Au cours d’une fête, elle se retrouva nez à nez avec Jack Nicholson qui se rendait aux toilettes.
Elle se souvient lui avoir demandé « Puis-je venir avec vous ? » d’un air effronté. Les yeux de Jack avaient scintillé et il avait répondu : « Bien sûr ». Une fois dans les toilettes, je lui ai dit : « J’ai toujours voulu vous embrasser ».
« D’accord », a-t-il répondu. Et nous nous sommes embrassés passionnément. Il embrassait merveilleusement bien et cela a duré longtemps. Nous aurions pu aller plus loin, mais malheureusement, William était de l’autre côté de la porte.
Charlotte entame une liaison avec Michael Hutchence, l’ancien chanteur du groupe INXS aujourd’hui disparu. Elle l’avait rencontré dans un bar en compagnie de Patsy Kensit, un acteur qui avait joué dans le film Titanic, et sa femme. « Michael était un merveilleux amant, très doux », soupire-t-elle. « Le nom de son groupe, INXS, était très bien trouvé car il adorait les excès. Il aurait aimé que nous fassions l’amour à plusieurs, avec deux autres femmes ou alors un autre couple. Mais ce n’est pas mon genre. »
Ensuite, Charlotte a été courtisée par Dodi Fayed qui l’a emmenée sur la Côte d’Azur, puis sur son yacht privé, comme il devait le faire plus tard avec la Princesse Diana.
« Je vivais dans le plus grand luxe », dit Charlotte, « mais je n’ai pas couché avec Dodi. Sexuellement, il ne m’attirait pas. Ses gardes du corps anglais me plaisaient beaucoup plus ».
Mick Jagger lui a également fait des avances, intrigué qu’elle ne veuille pas coucher avec lui à cause de sa célébrité. Elle n’a jamais cédé, même si elle avoue : « J’ai revu Mick récemment. Il est quand même incroyablement sexy ».
Puis sont arrivées les drogues. Dans une ville où vos hôtes placent la cocaïne à côté des cocktails et des petits fours, tout est trop facile. « Je n’ai jamais été une toxicomane », affirme Charlotte. « Je n’ai jamais sombré et j’ai toujours fait mon travail».« Mais bien sûr, j’ai touché à la cocaïne, à l’Ecstasy et à la marijuana. Et puis un jour, j’ai compris que je devais prendre ma vie en main, régler mes problèmes alimentaires, arrêter le tabac et les drogues.»
« Eric Clapton, un très bon ami, m’a conseillé d’aller la clinique Priory en Angleterre, et je l’ai écouté. Je suis sobre depuis plus de deux ans et demi. »
En janvier, Charlotte est retournée à Los Angeles et a tout de suite commencé à fréquenter Jim Carrey. « Il était gentil, il avait du charisme, il était drôle et incroyablement beau », dit-elle en riant. « Mais je ne pouvais pas coucher avec lui ».
Aujourd’hui, Charlotte conduit une vieille Volvo et partage un petit pavillon avec une costumière, mère d’un jeune enfant.
« Maintenant je vis mieux », dit-elle. « Bien entendu, ce n’est pas la vie dont je rêve. Il me manque un mari que j’aime, et qui m’aime, et des enfants, beaucoup d’enfants ».
[Intégralité de l’interview choc accordée par Charlotte Lewis au News of the World le 8 août 1998.]
Si on comprend bien l’article, et si ce que la jeune femme raconte est vrai, M. Polanski n’est pas le seul dans son monde à être un taré et à aimer les très jeunes femmes, voire les très jeunes filles. Il a quand-même l’air d’avoir un problème, non ? Vous ne croyez pas qu’il ferait mieux de se faire soigner, si ce n’est déjà fait (et si ce qu’on lui reproche est bien vrai) ?
Et même si c’était elle qui l’a séduit,elle avait 16 ou 17 ans !! Faut quand-même avoir un problème pour coucher avec une nana de 17 ans quand on en a 51, si j’ai bien compté !!! Je ne sais pas si c’est un délit ou pas dans ce cas (la majorité sexuelle, en France, est à 15 ans, je crois, mais si l’adolescent a entre 15 et 18 ans, selon les conditions, cela peut encore être considéré comme un délit), mais même si ce n’en est pas un, faut quand-même reconnaître qu’il faut bien être un peu taré !
Free Polanski now on open Schengen territory !!!: US with torture, property theft and ethnic expulsion forces
to the highest US academic degree, the PhD to legalization in much worse
post-Soviet Polish universities without technology. US attacks private nuclear research in Utah
violating constitution. freedom of speech and freedom scientfic research for Polish passport
found while traveling: http://mkken.blox.pl
Il semble que pour certains, il serait injuste d’interroger la crédibilité de Charlotte Lewis. On la compare souvent à une victime ou une plaignante pour laquelle il est difficile de dire ce qu’elle a vécu. A cet égard, il faut peut-être rappeler quelques principes : une personne qui lance une accusation n’est pas de ce seul fait une victime, mais d’abord une accusatrice qui doit apporter la preuve de ses dires. Mettre en doute une accusation lancée à grand fracas médiatique ne signifie pas de jeter l’opprobre sur les victimes qui ont subi des injustices avérées.
Madame Lewis et son avocate se livrent à une double opération médiatique et juridique qui ressemble à une manipulation. Lors de la conférence de presse, Charlotte Lewis lit une déclaration soigneusement rédigé en des termes suggestifs qui accusent Roman Polanski d’avoir commis le pire des abus, mais ne répond pas aux questions des médias. Quand un journaliste demande des précisions sur la nature exacte des événements, son avocate esquive. Elle prétend détenir une « preuve » mais celle-ci n’est pas révélée publiquement. Voilà par quelles méthodes on s’attaque à un homme qui a déjà du mal à se défendre contre deux systèmes judiciaires dont les véritables motivations sont sujettes à caution.
Le même côté douteux caractérise le comportement judiciaire de l’actrice et de son avocate : Madame Lewis, qui est citoyenne britannique et qui dit avoir subi un abus en France il y a plus d’un quart de siècle, ne se tourne ni vers la justice britannique ou française mais voyage vers Los Angeles. Et on comprend cette démarche : en Europe, le délit reproché (selon Madame Lewis, un chantage sexe contre l’obtention d’un rôle dans un film, chantage auquel elle aurait cédé après réflexion ; voir son interview dans le Daily Mail) serait probablement frappé de prescription. Et quel juge français ou britannique accepterait d’ouvrir une enquête sur la base de simples allégations formulées si longtemps après ? On comprend le choix de la Californie : là-bas, un procureur en quête de mandat politique fait campagne électorale en attaquant Polanski tandis qu’il est beaucoup moins sévère sur d’autres dossiers sensibles, là-bas une grande partie des médias et de l’opinion publique sont hostiles à Roman Polanski qui fait figure de coupable idéal qui doit être puni coûte que coûte. Là-bas, espère l’actrice, Roman Polanski « aura ce qu’il mérite », c’est son idée de la justice. Et dans cette affaire, elle ne prend pas beaucoup de risques : contrairement à ce que disent certains, elle ne dépose pas plainte mais se présente comme simple témoin à la justice californienne auprès de laquelle elle peut espérer un accueil favorable.
On est en droit de douter d’une telle démarche dont les véritables motifs paraissent troubles.
Si c’est l’intégral de l’interview de Charlotte Lewis on peut se poser des questions quand à la véricié de ses accusations.
Avec la vie qu’elle a mené, ce n’était vraiment pas une sainte et comme par hazard c’est Polanski qui l’a violée , les autres avec qui elle a couché avant lui ne sont pas inquiétés.
C’est vraiment comme elle le dit pour faire pression sur la justice Susse concernant son extradition.
Attendons le suite ses amants doivent se tenir à carreau.
Courage Mr Polanski, nous sommes avec vous
Free Polanski
I love this word « Pschitt » !!!
It rolls off the tongue wonderfully.
I am from Australia. Can you tell me what this word means?
Janey
That’s the sound when you open a bottle of beer,…I mean, Foster’s.
Ms Lewis confesses that abuse against her started BEFORE she met Mr Polanski.
Ms Lewis confesses she travelled to Paris at 16 years with a friend to meet Mr Polanski.
Ms Lewis confesses she wanted to be Mr Polanski’s mistress but was rejected.
Mr Polanski did not force Ms Lewis to travel to Paris.
Mr Polanski did not kidnap Ms Lewis from the street and hold her prisoner.
Why does Ms Lewis accuse and name Mr Polanski alone?
Why does Ms Lewis also not accuse and NAME the Arabs in London when she was 14, the men in Clubs when she was 15, the woman who acted as Madame Pimp, and all the other Men with $50 notes that she slept with when a young girl?
If he is an evil svengali and abuser, why are there not 100’s of women accusing Mr Polanski? All I can hear is the sound of silence.
Is Ms Lewis « Mimi »???!!!!
This is like the witchcraft trials in the Middle Ages!
A simple word, a rumour, an inference and Mr Polanski is tied to the funeral pyre ready to burn without the ability or human right to defend himself.
How quickly the mob gathers ready to punish based on the words of a woman pyschologically damaged by many events in her life, not just one.
Bah! The entire matter is as crazy as a cut snake.
Youth
Your comments about Abused People Have Truth.
Howeve, let us all remember That, with HER OWN WORDS, Ms Lewis Explained That the abuses Against Her Began BEFORE she put Mr. Polanski.
She Has Travelled 16, with Her Friend, specifically to Meet Him.
Mr Polanski Did Not Force Her to go to Paris. He Did Not Her grab from the street and imprison him or.
It Is Clear That Ms Lewis IS pyschlogically damaged object name and why only blame Mr Polanski For Her abuse?
Why not the Arabs in London When She Was 14?
Why Not The Other Men In London When She Was 15?
Why nor Mr « X », « Y » and « Z » in London, the USA, Europe and everywhere else That Ms Lewis slept with?
Why not the dealer Who sold cocaine and LSD Her When She Was a Child?
If Mr. Polanski IS SUCH’ve svengali, a manipulator, a mesmersist Then why not Are There 10, 100 or 1000’s of women accused Him of Who SUCH Behaviour?
This matter Is a trial by media and hysterical popularism am and is about politics and money and NOT about truth or justice.
Mr Polanski Can not defend Himself Against SUCH charges.
Also It Now Appears to Be a Class War.
Reading the comments about Mr. Polanski’s detention in His holiday home in Gstadd, the inference by the media Is That ET is « Charmed, Being Treated Differently, happy ».
The use of home detention and electronic monitoring Is very common in the USA and Australia and It Is to keep people CHEAPER Detained In Their Homes Than to keep ’em in jail. It Is Not That something only the « rich » are Granted. It Is Used, in the USA, for all types of people (color, race, religion, Wealth) including immigrants, Because It Costs about $ US17 per day of over $ US100 INSTEAD per day for jail.
From far away Australia, It Seems to Me That Has Mr Polanski WORKED hard all of the Life and Loved, That from hard work, Fortunate Enough to purchase a holiday home. Many people around the world Who are not rich or famous Also do this. Somehow turn to the story and make it APPEAR That Mr Polanski privileged IS IS BOTH stupid and ignorant.
As a sole mother, Even If I Were Jailed at Home, To Be isolated from my children and would Be Unbearable Painful.
This matter Has Become smoke and mirrors trick to divert attention away from the original act Unjust.
I can only hope the Swiss Authorities Have Realised That CF firefighters after this witch hunt and Is a How They Have Been Manipulated By The LA District Attorney.
Janey
Reprocher la « Meute » et ses excès de haine populaire et populiste contre Polanski… et faire exactement la même chose envers une plaignante est au mieux étonnant.
Ce « crachat » contre une plaignante est écoeurant et ne vous fait pas honneur.
Mais jusqu’où êtes vous prêt pour défendre Polanski… jusqu’à la diffamation la plus sordide et abjecte de ses opposants !
Je ne m’attendais pas à cela de votre part. Parcourant ce blog depuis quelqes temps, j’ai été habitué à plus de hauteur de vue et d’analyse.
Sincèrement, honte à vous d’imiter la « meute »… comme quoi…
Pour moi, si un homme qui viole une femme est passible de X annees de prison, une femme qui fait une fausse declaration de viol doit etre passible de X annees de prison. Cela me parait une bonne definition de « justice ».
Mais peut etre pensez vous qu’il faille faire preuve de galanterie a l’egard du sexe faible?
Quand bien même, on peut avoir été ou être une « salope » comme vous le laissez entendre et avoir été abusé sexuellement , le reste n’est pas objectif, la photo, les regards tout ça, c’est bidon, le pouvoir du gourou est immense. Les faits juste les faits.
BHL,
Cette Charlotte Lewis, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, a laissé passer sans s’en rendre compte quelques attitudes entièrement normales pour une victime de viol (ayant, raconte t elle, subit l’agression à un âge mineur).
Je ne pense pas que ce soit se faire de la pub que d’affirmer qu’on s’est fait violée. vous croyez sincèrement que c’est drôle ? Non. C’est humiliant, rabaissant, éprouvant, et inhumain, puisqu’en en reparlant, les faits remontent à la surface violemment.
Mais bon, encore une pute, n’est ce pas?
Le Syndrome de Stockolm, ça vous parle? Et bien, sachez qu’une personne qui est violée peut aussi continuer à entretenir des relations ‘normales’ avec celui qui l’a abusée. La culpabilité et la honte peuvent même, poussées à leur apogée, provoquer un sentiment d’affection de la victime pour son agresseur.
Est ce que, dans le milieu du cinéma, de la politique ou des médias, il y a encore des gens qui sont capables de réfléchir un tout petit peu ? Je ne dis pas calculer, je dis réfléchir. Et avec leur coeur si possible!
La télé réalité et les films aussi bêtes que mauvais qu’on évite ou qu’on se farcit semblent aujourd’hui aussi toucher les gens qui les produisent et qui les subventionnent.
A quand une bataille de tartes à la crème pour délibérer???Sans compter ceux qui n’oseront jamais bouger un petit doigt dans la réalité mais qui, par contre, s’impliquent dans des films à tendance humanistes pour se rassurer.
Sachez qu’un déni de ce genre de souffrance peut être lourd de conséquences, pour la personne qui le vit dans sa chair et pour ceux qui, victimes d’agressions sexuelles eux aussi, assistent à tout ça, impuissants.
Pour rebondir sur un argumentaire imagé : « Imaginons-nous quelqu’un qui voudrait entreprendre une randonnée et se foulerait le pied dès le début de sa course. Même s’il essaye de ne pas tenir compte de sa souffrance et de poursuivre sa randonnée parce qu’il s’en fait une joie, les autres vont se rendre compte tôt ou tard qu’il boite. Ils vont lui demander ce qui lui est arrivé. Il leur racontera alors son histoire, ils comprendront pourquoi il boite et lui conseilleront de se faire soigner. »
Il en va autrement quand il s’agit des blessures psychiques liées à un viol et au camouflage qu’aura utilisé la victime pour dissimuler celui ci. Personne n’accordera de réelle attention à ses blessures. Si la victime passe toute sa vie parmi des gens qui prennent à la légère le traumatisme subi, elle jouera elle aussi le jeu, sa vie se déroulera donc à peu près comme la randonnée d’une femme qui s’est foulé le pied juste au début, mais ne veut pas l’admettre et fait comme si en fait rien ne lui était arrivé, pour continuer à être acceptée par les autres. Mais, si d’aventure elle rencontre des gens qui lui apporte l’opportunité de rompre avec son déni, elle ouvrira ainsi la voie à la guérison des blessures qu’elle a subi autrefois. »
C’est ce qui résulte , je pense, de la rencontre entre Charlotte Lewis et son avocate.
Il est exact d’affirmer que chaque victime de viol possède des ressources pour survivre à leurs blessures. Mais pour se débarrasser de leurs séquelles, elles ont besoin de trouver des témoins lucides dans la société. Cependant, on fait le constat de leur inexistence dans la plupart des cas (On le voit par l’attitude de tout un milieu suite à l’explosion de l’affaire Polanski).
Charlotte Lewis ayant subit une maltraitance s’est retrouvée adulte ‘sans témoins’, restant de ce fait isolée, non seulement des autres, mais aussi d’ elle-même, parce qu’elle a refoulé la vérité, et que personne ne l’a aidée à appréhender la réalité de ce qu’elle affirme avoir vécu à seize ans.
Chaque victime sait qu’il en est ainsi…du coup, à quoi bon oser s’approcher de sa vérité ?
Mais si cette victime arrive à ressentir et à exprimer sa colère un jour, elle doit savoir qu’elle se trouvera confrontée à l’hostilité de tout un environnement (voir Mme Lewis), qui va l’attaquer parce qu’elle a transgressé un tabou et que cette transgression fait également peur aux autres. Des gens peuvent aller jusqu’à employer tous les moyens contre cette personne de façon à pouvoir garder intact leur propre refoulement.
Parmi ceux qui ont survécu à des mauvais traitements à l’âge mineur, il y en a peu qui sont en état de supporter ces agressions et qui sont capables d’accepter de se retrouver isolés plutôt que de trahir leur vérité.
Cher milieu du cinéma, de la politique et des médias, faites attention à vos prises de positions hâtives en ce qui concerne cette affaire. Derrière il y a des femmes qui ont vécu l’immonde et qui ne peuvent même plus vous lire (en référence à des articles publiés sur internet).
Merci pour elles!!!!!
On a envie de la plaindre quand même, pas vraiment une vie facile ni souhaitable à une autre personne. Un doute subsiste « Pendant plus de vingt ans, la star britannique de cinéma Charlotte Lewis a été hantée par son passé, qu’elle gardait secret. Elle savait que tôt ou tard, il la rattraperait. » On peut aussi imaginer (cela resterait à prouver) qu’elle n’a pas tout dit à ce moment là. Quelqu’un qui peut garder autant de secret pendant vingt ans peut bien en garder un plus et le sortir cinq années plus tard. Pourquoi cherche-t-elle aujourd’hui à se venger de Polanski ? Quels sont ses intérêts, réclame-t-elle autre chose que la vérité ? Si oui, elle a peut-être besoin d’argent et peut mentir. C’est louche !
Est-ce que la regle du jeu pourrait organiser une oeuvre caritative, le « Roman Polanski Victims Relief Fund » ?
Comme ca chacun pourrait contribuer 1 ou 2 euros pour aider les victimes de cette catastrophe.
Je désire simplement vous faire remarquer que le lien vers la version originale anglaise de l’article au haut de cette page ne fonctionne présentement pas. Il amène à une erreur de type (page introuvable). Ce même lien était fonctionnel hier.
Une autre petite chose. Je peux déjà vous dire que sur certains forums de discussion anglophones, il y a des intervenants qui ne croient pas que ce soit réellement l’article original de « News of the World »; à tout le moins sont-ils sceptiques et insinuent que « La règle du jeu » aurait pu tout simplement concocter cette version de l’article ou encore s’être fait avoir par quelqu’un leur ayant refilé un « faux article ».
Pour résumer: une actrice à toute fin pratique inconnue peut porter des accusations contre Polanski 25 ans plus tard sans preuves à l’appui et certaines personnes la croient sur parole. Par contre, une revue à la réputation impeccable comme La règle du jeu publie la copie d’un article et ces mêmes personnes restent d’un scepticisme confondant.
Des fois, je me sens vraiment, vraiment découragé…
De quel lien parlez-vous?
D’un lien vers « la règle du jeu »???
Et alors? Quelle crédibilité peut-on accorder à ces insinuations?
Pourquoi ne pas faire une « photocopie » , en .jpg, de cet article parue dans « news of the world »??
Bizarre, bizarre.
Comme l’a dit un des internautes précédents, cette polémique, crée par les avocats de Polanski, fait pschitttt …
Bonjour,
Aujourd’hui, j’ai lu une tribune dans le temps
« Non, Polanski n’a pas payé sa dette » d’Alice Schwarzer (une féministe allemande).
L’article est très orienté et accusatoire tout en étant extrêmement peu rigoureux dans la reprise des faits et très insinuant. J’aimerai savoir si vous allez faire un droit de réponse ?
Le Temps n’est pas réputé pour être un journal « torchon » tel le « News Of The World », dès lors, cet article d’Alice Schwazer, me semble bien plus rigoureux concernant des faits établis que celui que vous êtes sensé commenter.
Je vous rapelle, à toute fin utile, que M. Polanski plaider coupable et que la présemption d’innocence n’est plus applicable dans son cas. Je ne comprend dés lors pas bien comment un article peut être « insinuant alors qu’il concerne des faits avérés et reconnus… Bonne journée
@Mucki
La réputation du Temps est effectivement excellente, et pour cause. Il n’en demeure pas moins que l’article de Madame Schwarzer (qui a d’abord paru en langue allemande dans la NZZ) est publié dans sa traduction par Le Temps comme opinion, ce qui signifie qu’il n’engage pas la rédaction, et c’est certainement là une bonne chose. Il me paraît évident que cet écrit ne reflète pas des faits avérés et reconnus mais constitue un ensemble d’erreurs, d’approximations et d’insinuations.
Il y a notamment dans cet article une petite phrase traître et particulièrement grave : « Rappelons-nous les faits… ». L’auteure traite en effet comme un fait avéré que Roman Polanski aurait commis et avoué un crime grave (le viol). Il n’y pas eu de procès confirmant cette accusation, et si ce crime figurait bien dans les chefs d’accusation initiaux, ces derniers ont été abandonnés à l’époque en faveur d’un plaider coupable sur un délit moindre bien connu. Force est donc de constater que sous couvert de relater les « faits », l’auteure attribue à Polanski un crime qui n’a pas été prouvé et fausse par là-même les bases de son argumentation.
Par ailleurs, les erreurs de Madame Schwarzer sur la chronologie et la nature des événements sont tellement nombreuses qu’on se demande si elle a vraiment pris la peine de se familiariser tant soit peu avec la matière, et la lecture cavalière qu’elle fait de l’article d’Elisabeth Kopp n’améliore pas cette mauvaise impression.
La réputation du Temps est effectivement excellente, et pour cause. Il n’en demeure pas moins que l’article de Madame Schwarzer (qui a d’abord paru en langue allemande dans la NZZ) est publié dans sa traduction par Le Temps comme opinion, ce qui signifie qu’il n’engage pas la rédaction, et c’est certainement là une bonne chose. Il me paraît évident que cet écrit ne reflète pas des faits avérés et reconnus mais constitue un ensemble d’erreurs, d’approximations et d’insinuations.
Il y a notamment dans cet article une petite phrase traître et particulièrement grave : « Rappelons-nous les faits… ». L’auteure traite en effet comme un fait avéré que Roman Polanski aurait commis et avoué un crime grave (le viol). Il n’y pas eu de procès confirmant cette accusation, et si ce crime figurait bien dans les chefs d’accusation initiaux, ces derniers ont été abandonnés à l’époque en faveur d’un plaider coupable sur un délit moindre bien connu. Force est donc de constater que sous couvert de relater les « faits », l’auteure attribue à Polanski un crime qui n’a pas été prouvé et fausse par là-même les bases de son argumentation.
Par ailleurs, les erreurs de Madame Schwarzer sur la chronologie et la nature des événements sont tellement nombreuses qu’on se demande si elle a vraiment pris la peine de se familiariser tant soit peu avec la matière, et la lecture cavalière qu’elle fait de l’article d’Elisabeth Kopp n’améliore pas cette mauvaise impression.
@Mucki
La réputation du Temps est effectivement excellente, et pour cause. Il n’en demeure pas moins que l’article de Madame Schwarzer (qui a d’abord paru en langue allemande dans la NZZ) est publié dans sa traduction par Le Temps comme opinion, ce qui signifie qu’il n’engage pas la rédaction, et c’est certainement là une bonne chose. Il me paraît évident que cet écrit ne reflète pas des faits avérés et reconnus mais constitue un ensemble d’erreurs, d’approximations et d’insinuations.
Il y a notamment dans cet article une petite phrase traître et particulièrement grave : « Rappelons-nous les faits… ». L’auteure traite en effet comme un fait avéré que Roman Polanski aurait commis et avoué un crime grave (le viol). Il n’y pas eu de procès confirmant cette accusation, et si ce crime figurait bien dans les chefs d’accusation initiaux, ces derniers ont été abandonnés à l’époque en faveur d’un plaider coupable sur un délit moindre bien connu. Force est donc de constater que sous couvert de relater les « faits », l’auteure attribue à Polanski un crime qui n’a pas été prouvé et fausse par là-même les bases de son argumentation.
Par ailleurs, les erreurs de Madame Schwarzer sur la chronologie et la nature des événements sont tellement nombreuses qu’on se demande si elle a vraiment pris la peine de se familiariser tant soit peu avec la matière, et la lecture cavalière qu’elle fait de l’article d’Elisabeth Kopp n’améliore pas cette mauvaise impression.
Lisez-le cet article. C’est bien parce qu’il est paru ds le temps, journal usuellement très sérieux que j’ai fait des bonds. Cette personne accuse juste Polanski, Cohn-Bendit et Woody Allen de choses récoltés dans les ordures. Même s’il est dans la rubrique Opinion, je l’ai vraiment trouvé odieux. Je suis une femme mais je ne suis pas obligée d’agréer à un article orienté d’une féministe allemande des années 70 qui a la légèreté et la justesse de pensée d’un Panzer tigre.
Beaucoup de jeunes ont fait la Bambola à l’adolescence et cela continue – chacun est libre de ses choix; mais poursuivre Polanski pour « viol » des décennies plus tard alors que l’homme est au plancher, voilà qui révèle une démission morale et un opportunisme navrants. En cour on lui demanderait : vous disiez la vérité alors ou vous la dites maintenant ?
Cette pseudo-publication est un faux.
Attention aux poursuites judiciaires!!!
Publiez donc l’article en Anglais !!!
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5eee0b1e-683b-11df-9407-53de06d380d1|0
I feel inspired!!!!
there was a young lady named charlotte
who has lived her life as a harlot
she’s bedded many
including polanski
now makes false tears like a zealot
Truth from the Horse’s mouth
Perhaps Ms Lewis has run out of money again.
Non seulement ca fait pschitt, mais en plus ca prend plein de trajectoires suivant de quel cote de l’Atlantique on observe le phenomene. Stephen Hawking a formellement demontre en 1970 que cela n’etait peut etre pas dangereux.