Admirateur d’Otis Redding, Robert Cray fait de sa guitare une fusée mélancolique. Il est là pour pleurer, faire pleurer, parler des choses qui trouent le coeur des amoureux qui s’aiment, ne s’aiment plus, ne se sont jamais aimés, ne s’aimeront jamais plus. Eric Clapton l’aime beaucoup. Robert a vécu en Allemagne en 68, sur une base militaire. Puis rentre aux Etats-Unis acheter la panoplie d’Hendrix (qu’il aurait pu trouver moins chère en Angleterre). Un jour, à la fête de son lycée, Albert Collins se produit. C’est le coup de foudre, c’est le coup de blues. Il sera bluesman ou rien. Il passe des années à bosser son blues à mort, notamment à Eugene, où je suis allé sur ses traces en 1987, pour mes 19 ans. Mais il n’était plus à Eugene depuis la fin des années 70. J’ai visité l’Oregon. Et j’écoute ses disques en boucle.

 

2 Commentaires

  1. Ah! Là vous me faites plaisir ! Cependant comment parler de R. Cray sans avoir parlé plus longuement de tout les bluesmen précèdent comme BB king, Muddy Waters, Howlin’ Wolf, Lightnin’ Hopkins, Mr Eric Clapton et tant d’autres. je serai curieux de savoir ce que vous en pensez…