Un sonnet à l’anglaise, nous avons ça en magasin. « A l’anglaise » : au lieu des deux quatrains et des deux tercets, un huitain et un sizain. Parce qu’il n’y a que deux choses, finalement. D’un côté, l’ennui et le néant du figement postmoderne, que je voudrais regarder ici dans un couple installé dans un café ; et de l’autre, eh bien… ce que nous attendons désespérément, sans trop savoir où regarder pour le voir poindre à l’horizon. Moi, cette chose, je l’appelle la neige. Souvenez-vous : avant même de rendre le monde blanc et comme neuf, souvenez-vous de ce que vous voyez quand vous regardez vers le ciel, le jour où il neige : l’immense tremblement qui saisit le ciel et la terre !
(Vous avez vu ? Je vous ai fait tout le boulot ? C’est parce que je me méfie des commentaires…)