collage de Jordi Soler

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Le poète latin  Perse  (Aulus Persius Flaccus, 34-62,  Volterra, Toscana), a dit de Martial  (Marcus Valerius Martialis, 40-104,  Bilbilis, Zaragoza, Espagne):

« Ses poèmes leur entrent dans les  fesses , ils sont comme une main qui les chatouille   au plus intime »:

« Pensando en tu novia, Andrés,
te depilas pecho, axilas,
minga, huevos, piernas, pies.
¿En quién pensarás, Andrés,
Cuando el culo te depilas? »      (Version espagnole de Pollux*)

« Qvod pectvs, qvod crvra tibi, qvod bracchia vellis,

qvod cincta est brevibvs mentvla tonsa pilis

hoc praestas, Labiene, tvae —qvid nescit?—

amicae.Cvi praestas, cvlvm qvod, Labiene, pilas?  »    de Martial (Marcus Valerius Martialis 40-104) né  a Bilbilis, Zaragoza, Espagne

« Le fait que tu t’épiles la poitrine, les jambes, les bras ; le fait que ta verge tondue n’est entourée que de fins poils, tu le fais, Labienus – qui ne le sait pas ? – pour ta maîtresse.  Mais quel est ton but, Labienus, quand tu t’épiles le cul ? » :  Traduction française … non rimé,  elle perd beaucoup  de sel.