Des amis kabyles nous ont demandé de relayer l’appel du « Gouvernement provisoire kabyle » à manifester à Paris ce dimanche 17 avril. Nous le faisons d’autant plus volontiers que les  thèmes de la manifestation, tels qu’ils sont précisés dans le bref texte qu’ils nous ont adressé, nous paraissent légitimes. Quant à leur exigence d’une « société libre, ouverte, démocratique et laïque », malheureusement trop rare au Maghreb, elle ne peut que recevoir notre plein soutien.
Nous reviendrons sur le combat que mènent les Kabyles, ce peuple sans Etat comme le sont les Kurdes, contre ce qu’ils nomment le « colonialisme algérien ». Pour se faire une idée de leurs mobilisations, en Algérie même ou en France, on peut regarder cette vidéo, qui, entre autres, montre la place des femmes dans les manifestations. La Rédaction

Les Kabyles de France appellent tous les Kabyles, leurs frères et sœurs amazighs ainsi que les amis de la Kabylie, à marcher pacifiquement ce dimanche 17 avril à partir de 14h, depuis la place de la Bastille à la place de la République, pour : 
 
– se souvenir et rendre hommage aux civils kabyles tués lors du printemps berbère de 1980, 
– se souvenir et rendre hommage aux 128 civils kabyles tués lors du printemps noir de 2001, 
– réclamer la fin des exactions commises par l’Etat algérien et ses relais à l’encontre de la population kabyle,
– réclamer la libération des prisonniers politiques mozabites enfermés dans les geôles algériennes depuis 9 mois dans l’indifférence internationale générale…
– réclamer une société libre, ouverte, démocratique et laïque, 
– appeler les organisations de défense des droits humains à s’intéresser à la question kabyle et plus généralement aux revendications des peuples amazighs d’Afrique du Nord, pris en étau entre des pouvoirs policiers répressifs et l’intégrisme islamiste. 
kabyle-affiche-marche-a-Paris

49 Commentaires

  1. SIWEL
    27/04/20163:04

    Christianophobe, l’Etat algérien menace de fermeture l’église de Maâtkas
    25/04/2016 – 02:25

    MAATKAS (SIWEL) — Les chrétiens de Kabylie sont sous la pression de l’État algérien qui ne cesse pourtant de pérorer sur sa prétendue liberté de culte, soi-disant  » garantie  » par la constitution algérienne. Mais comme pour toutes les déclarations de bonne foi algériennes, et comme dirait De Gaule qui savait bien de quoi il parlait, » les promesses n’engagent que ceux qui y croient « .

    Après la mise en demeure reçue en février dernier par l’église d’At Djima la sommant de cesser toute activité cultuelle, c’est au tour de l’église de Maâtkas de subir le même sort: l’église est en effet sommée à son tour de cesser toute activité cultuelle.

    A At Djima comme à Maâtkas, les mises en demeures sont signées des chefs de circonscription (daira); celui d’Iwadiyen (Ouadhias) pour At Djima et celui de Maâtkas pour l’église de Maâtkas.

    Christianophobe, l’Etat algérien menace de fermeture l’église de Maâtkas
    Le motif invoqué serait, selon la mise en demeure en question, « la non-conformité à l’ordonnance n° 06-3 du 28/02/2006, régissant le culte autre que musulman ».

    « Il m’a été donné de prendre connaissance de l’exercice de culte autre que musulman à l’intérieur de l’habitation que vous avez érigée, et ce en contradiction avec les dispositions de l’ordonnance n° 06-03 du 28/02/2006, fixant les conditions d’exercice des cultes autres que musulman», écrit le chef de circonscription de Maâtkas.

    Le chef de circonscription (daïra) de Maâtkas menace même les responsables de l’église de poursuites judiciaires en cas du non-respect de sa mise en demeure:

    «J’ai le regret de vous mettre en demeure collectivement de cesser toute activité dans l’édifice précité dès réception de la présente de rompre le bail de location qui est conclu en violation de la réglementation régissant l’activité et de remettre les lieux à leur destination initiale d’habitation sous peine de poursuites judiciaires conformément à la réglementation en vigueur», écrit-il.

    Les responsables de l’église ne comprennent pas cette décision car selon eux, il y a un mois de cela, ils ont remis au chef de circonscription de Maâtkas et même à la gendarmerie de Maâtkas tous les documents nécessaires, à savoir l’attestation d’affiliation à l’EPA, l’agrément et le bail de location. Ce qui signifie que, quand bien même la réglementation en vigueur fixant les conditions d’exercice des cultes autres que musulman en Algérie serait injuste et discriminatoire, l’église les à quand même respecté.

    La décision de fermeture de l’église de Maâtkas, comme celle de Djima et sans doute prochainement de toutes les autres, relève tout simplement de l’incompatibilité inhérente à l’idéologie arabo-islamique à cohabiter pacifiquement avec tout ce qui n’est pas arabe et islamique.

    zp,
    SIWEL 250225 AVR 16

  2. La Kabylie martyrisée, une terre civilisée pacifique ,amazigh nord africaine en méditerranée occidentale .

    Durant plus de 40 annees ,la kabylie s est battue contre la dictature du Front de libération nationale (FLN) pour sa liberte et la reconnaisance de son identité territoriale,humaine et civilisationnelle .Le raz de maree islamiste algerien n’a jamais atteint la Kabylie, à la pointe du combat libérateur amazigh(berbére). Au niveau électoral les partis islamistes algeriens essuient des echecs cinglants en kabylie.Aucun parti de cette mouvance islamointegriste n’a jamais reussi à s implanter en kabylie ,cette terre amazigh ,africaine du nord ,qui a tant donné aux civilisations de cette région de méditerrannée occidentale ,à 100kms d ibiza,des baleares ,de la sardaigne..et à 10000kms de l’asiate péninsule étrangere arabique!

    La laicité de la kabylie est ancestrale.Elle ne procéde d aucune violence instaurée par les armes ,comme dans certaines dictatures militarolaique,ni d une loi jacobine et contraignante. Elle est le fruit essentiellement de son identité culturelle ,sociale et humaine qui veille à ce que la liberté de chacun puisse s exprimer au sein d un ensemble que l on appelle AGRAW-tajmaath(terme identique à l’agora forum grec) pour que les diférentes composantes villageoises kabyles s harmonisent démocratiquement.La solidarité ancestrale villageoise kabyle est basée sur cette liberté du dialogue,de la concertation et de la reflexion.

    Les doctrines intégristes du terrorisme salafo-arabo- islamistes,malgré des tentatives d introduction par certaines officines flno- panarabistes ,ont toujours demeuré étrangeres à la société civilisée kabyle. Le terrorisme islamiste n’a été transféré en Kabylie qu’à partir de 1997, lorsque le pouvoir algérien conclut un accord de paix avec l’Armée islamique du salut (AIS). Pendant cinq ans, alors que le terrorisme ravageait Alger et ses environs (1992-1997), la Kabylie faisait figure de pays paisible et sûr. C’était la Suisse locale. le terrorisme islamiste sévissait plutôt ailleurs. Dès 1995, les Kabyles furent les premiers à s’organiser et à prendre les armes contre le terrorisme arabo-islamiste.

    L’accord signé entre le pouvoir et l’AIS(armee islamique du salut) en 1997 avait besoin d’un bouc émissaire : la Kabylie, qui refusait d’accepter un Etat flno-arabo-islamique. La fin du terrorisme posait problème au régime algérien. En son absence, comment justifier la présence de l’armée en Kabylie ? Il y eut donc conspiration contre elle. Les terroristes sont autorisés à se venger contre les Kabyles ,circulant “librement” et dressant des faux barrages à deux pas des barrages de l’armée !!!Une impunité et une liberté de circulation de ces “pseudo-terroristes” qui amenaient les citoyens kabyles et ailleurs à se poser des questions quant aux donneurs d ordre ,et à leurs methodes enseignaient ,jadis,dans les écoles du KGB au chapitre du TERRORISME PEDAGOGIQUE.
    M. Bouteflika est arrivé au pouvoir avec la ferme intention de détruire la Kabylie économiquement(en limitant drastiquement les investissements)et socialement . Dès sa première campagne électorale (1999), il déclara à Tizi Ouzou : « Je suis venu dégonfler votre ballon de baudruche ! » Lors de sa deuxième campagne (2004), il cria à Vgayet (Bougie), où il fut accueilli avec des jets de pierres : « Kabyles ! De loin je vous voyais des géants, mais de près vous n’êtes que des nains ! »

    M. Bouteflika décréta une « concorde nationale » et prit le parti des jeunes terroristes en disant que, « s’il avait leur âge, il serait l’un des leurs et serait monté au maquis islamiste» ! En 2001 et 2002, la gendarmerie de bouteflika organisa la tuerie du « printemps noir » dans laquelle on dénombra près de 150 morts et des milliers de blessés, dont 1 200 handicapés à vie,L’armée tirait les manifestants de la liberté avec des balles reelles,parceque selon un criminel de la junte des généraux algeriens,l’armée n’a pas de balles en caoutchouc,comme en israel,et était obligé de tirer sur des civils désarmés avec des vrais balles!!!! .Les victimes sont toutes des civils kabyles sans armes. Il commença à envoyer des renforts en surnombre, plus de 100 000 hommes y sont stationnés depuis 2004.
    L’ASTUCE EST DIABOLIQUE:Le terrorisme pédagogique qui instaure un état de terreur résiduel pour casser toutes velleités kabyles de liberté

    Les terroristes islamistes amnistiés sont envoyés en tant qu’imams en Kabylie. Nombre d’entre eux ont été chassés par les comités de village pour avoir incité à la haine et au meurtre. Le maintien du terrorisme en Kabylie permet de faire passer, auprès des médias internationaux et des chancelleries, la thèse suivante :« Le pouvoir algérien se bat contre le terrorisme islamiste. Il fait de son mieux, mérite le soutien de l’Occident. Mais le terrorisme ne subsiste qu’en Kabylie, qui se bat contre ce même pouvoir. Les Kabyles sont donc, sinon les complices des terroristes, du moins leurs alliés objectifs ! » Par conséquent, le pouvoir algérien serait à encourager dans sa lutte contre les Kabyles qui l’empêchent d’éradiquer les terroristes. L’astuce est diabolique, mais elle fait mouche ! Ainsi, on donne de la Kabylie l’image du « bastion du terrorisme islamiste » et du « fief de l’AQMI ».

    On oublie de dire que les militaires algériens ne sont nullement entravés dans leur action par les populations kabyles. Ils se déploient en toute liberté. Les Kabyles, s’ils ne sont pas d’accord avec le régime fasciste algérien, sont encore davantage opposés aux islamistes.

    La Kabylie est livrée à elle même. Les militaires et les terroristes islamistes sont armés, les Kabyles non et sont toujours pacifiques.

    Les pays à travers le monde retiennent ,de plus en plus, que le régime algérien qui maintient à sa tête un “pauvre handicapé ” n’est digne d’aucune confiance. Ils savent qu une sorte de cartel clanique tire les ficelles en se cachant derriere cet “indu president malade”.Une institution maffieuse qui est entrain de mener l algerie vers sa destruction et ses peuples vers des lendemains incertains et un état de déliquescence tout azimuth.

    Le tweet de manuel vals, ,le premier ministre français ,montrant la réalité de ce pouvoir indu algerien,est il le prélude à ce virement de politique de la france,qui commence à comprendre,désormais que le régime indu algerien est un danger et pour l’algerie , ses peuples et pour la stabilité en méditerranée occidentale?
    Il est temps de ne plus soutenir ces tyrans et leur systéme maffieux qui depuis l independance de l’algerie sévissent en toute impunité

    Alkapeca

  3. Ferhat Mehenni est un hurluberlu que personne ici en Algérie ne prend vraiment au sérieux à part des « militants » en mal d’exotisme qui prennent leurs désirs pour des réalités. Tout le monde sait que l’on ne défend pas une cause qu’on juge juste et légitime, en l’occurrence l’indépendance de la Kabylie, en reniant son patriotisme et le sacrifice consenti par son père.
    Au plus c’est un néo-harki que l’histoire oubliera rapidement…

    • Les amazighes ne rêvent pas, ils entendent exercer leurs droits à redonner à leur pays son vrai visage sur les plans historique, linguistique, identitaire. l’apartheid qui nous a été imposé par la force des armes ne peut plus durer encore longtemps et l’entêtement de quelques parties et individus ne fait que renforcer la détermination de ses partisans.la langue et identité amazighe n’est pas arrivée sur le de chameaux ou dans les soutes de quelques navires égarés sur les cotre algériennes, elles y sont nées depuis des siècles immémoriaux. Alors ne continuez pas à rêver, amicalement.

    • Monsieur ou Madame verru amazigh, vous avez raison, prenez les armes et récupérer vos droits, libertés et terres contre cet état puisqu’il vous les ont pris par les armes (faites en autant…)

  4. Apres le succes des manifestations du peuple kabyle en kabylie ,malgré la répression du pouvoir illégitime colonial araboislamiste d alger

    http://www.lematindz.net/news/20526-images-des-dizaines-de-milliers-de-marcheurs-pour-le-printemps-amazigh-a-bejaia-et-tizi-ouzou.html

    Les kabyles se sont battus pour LA LIBERTE ,les arabomusulmans pour l’algerie panarabiste colonial:

    Ferhat Mehenni interviewé par la chaîne Al Magharibia : « L’Algérie a été créé en 1839 par la France et aucun Kabyle n’avait signé un traité annexant la Kabylie à l’Algérie française

    http://www.siwel.info/Ferhat-Mehenni-interviewe-par-la-chaine-Al-Magharibia-L-Algerie-a-ete-cree-en-1839-par-la-France-et-aucun-Kabyle-n-avait_a8985.html

    • Normal puisque l’Algérie est un pays à dominance arabophone depuis le 6ème siècle (en réalité par vagues successives entre le 6è et 10è siècle) et de façon plus générale sous domination arabe ou turc (sur le territoire Kabylie également même si ils n’ont jamais accepter leur soumissions aux uns et aus autres) de ce fait avaient seuls la légitimité face aux colonisateurs français (La kabylie n’avait aucune existence légale en 1839, n’essayaient donc pas de ré-écrire l’histoire)

  5. Qui aurait pu deviner un jour que le débat sur l’indépendance de la Kabylie pourait atteindre ce niveau ? Si le mensonge peut marchander un jour, la vérité marchandera tous les jours comme disait le dicton kabyle. Vive le MAK, vive la Kabylie indépendante et que dieu bénisse et protège Ferhat.

    • Oui qu’il chante c’est peut être la seule chose qu’il sait faire.
      En effet, ce Mehnni est un farfelu.
      En Kabylie personne n’a oublié sa lâcheté lors du détournement de l’avion d’Air France en 1994 dans lequel ce prétendu leader se trouvait.
      Il était tout content d’être sorti indemne en se cachant comme un mouton dans la foule des passagers.
      Si c’était un dargaz il serait intervenu pour chercher une solution ou de proposer à la négociation.
      Non il a préféré se terrer et se dissimuler par mis les femmes et les enfants.
      Mesquine…

  6. Liens et affinités judéo-kabyles
    par Maxime Aït Kaki

    Extrait de L’Arche n° 569, septembre 2005

    Le vent d’antisémitisme qui souffle sur l’Hexagone depuis quelques mois a quelque chose d’atypique, au point où il
    brouille les grilles d’analyse des experts les plus avisés sur le sujet. Qui aurait pu imaginer un jour que politologues et
    autres spécialistes du décryptage textuel auraient eu à se pencher avec autant de tonicité sur le cas d’un humoriste ? Les
    imprécations judéophobes de Dieudonné, mu depuis peu en chantre autoproclamé d’un « prolétariat ethnique français »
    imaginaire, inaugurent une ère de violence verbale inédite, à faire pâlir l’humour noir des ultras de l’extrême droite.
    Que le comique fasse sienne la lutte anti-esclavagiste, c’est une chose. Mais qu’il utilise insidieusement cette cause pour
    stigmatiser le judaïsme et rallier ainsi, pêle-mêle, à son combat petits caïds de banlieue en mal d’identité, propalestiniens
    de circonstance et antisémites de tous bords, c’en est une autre. Les « Noirs », que les schèmes
    monomaniaques de Dieudonné ont réduits à un groupe humain apatride dont la seule particularité est la couleur, n’ont
    pas attendu celui-ci pour arracher leurs droits à la liberté et à la souveraineté quand il l’a fallu. Frantz Fanon doit se
    retourner dans sa tombe. Les Palestiniens, qui viennent d’élire démocratiquement un successeur à Yasser Arafat, sont
    en passe de pacifier leurs relations avec Israël et réaliser leur destin national. Amalgamante, simpliste et teintée de
    préjugés racistes, la pensée de l’humoriste dénote une méconnaissance historique patente qui ne doit pas laisser
    indifférent.
    Les déclarations judéophobes de Dieudonné faites récemment à Alger me choquent profondément. Elles m’interpellent
    en ma qualité de citoyen français et européen, originaire de Kabylie. L’humoriste français ignorait sans doute qu’il
    foulait la terre d’un judaïsme millénaire, plongeant ses racines dans le socle punico-berbère antéislamique de cette
    région. Pétri de clichés orientalistes marinés à la sauce Al-Qaïda « branche humoristique », il ne pouvait pas se douter
    un instant que cette vieille terre de pluralisme et de syncrétisme religieux abrite la plus ancienne synagogue du monde et
    l’une des pages d’histoire les plus glorieuses du christianisme : saint Augustin et son école de pensée.
    Dieudonné doit savoir que ses anathèmes ne font pas l’unanimité en terre de ceux qu’il identifie à l’emporte-pièce
    comme des « frères bougnoules », y compris dans la mouvance arabiste.
    La réalité empirique offre parfois d’agréables surprises, qui ont le louable mérite de tailler en brèche les thèses
    dogmatiques développées ici et là dans de nombreuses chapelles « bien-pensantes » de la République. L’Afrique du
    Nord n’est ni la « banlieue » de la France, ni ce « monde arabe » enturbanné de Delacroix et autres orientalistes de tout
    poil avides d’exotisme.
    Au terme de séjours que j’ai entrepris ces dernières années dans cette partie du globe, notamment en Algérie, j’ai eu
    l’occasion de me rendre compte qu’il n’existait pas d’animosité avérée à l’égard des Juifs, sauf dans la mouvance araboislamiste
    pure et dure. En Kabylie, une région berbérophone contestataire, j’ai plutôt décelé un surprenant courant
    philosioniste.
    C’est précisément sur cette aire géographique, que j’ai sillonnée dans le cadre de recherches universitaires, que va
    porter ici mon propos. Il ne prétend ni à l’exhaustivité ni à la vérité ultime. Il apporte toutefois un certain nombre de
    pistes de réflexion utiles à la compréhension des recompositions multiformes plus globales qui affectent le monde.
    La formule « philosionisme kabyle » n’est pas mienne. Je l’ai empruntée à un ami journaliste, lequel, à l’issue d’une
    passionnante enquête menée auprès d’un éventail représentatif de citoyens français originaires de Kabylie, a établi qu’il
    existait un véritable élan de sympathie des Kabyles à l’égard des Juifs en général et du sionisme en particulier. Un
    constat que je partage en grande partie, même s’il y a lieu d’y apporter quelques nuances ici et là.
    Depuis l’indépendance algérienne acquise en 1962, la Kabylie est en proie à des soulèvements chroniques contre le
    pouvoir central. Sa lutte acharnée pour son identité kabyle et l’instauration d’un État démocratique ouvert à la diversité
    culturelle et cultuelle a conduit à l’émergence d’une élite politique moderniste et laïque mettant en cause
    l’hégémonisme culturel arabo-musulman dans lequel s’est façonné l’État algérien. En Kabylie, on voue une méfiance
    notable à l’égard de toutes les influences du « monde arabe ».
    Si, à l’instar de tous les peuples, les Kabyles sont travaillés par différentes cultures (berbère, française, algérienne…) et
    différents courants politiques (socialisme, trotskisme, anarchie, capitalisme, démocratisme), religieux (islam
    maraboutique, catholicisme, protestantisme évangéliste, laïcisme, athéisme, agnosticisme, paganisme…), en revanche ils
    présentent une homogénéité identitaire forte, articulée autour de la langue kabyle et de taqvaylit (philosophie de vie
    kabyle), qui les démarque du reste de l’ensemble algérien. Parce qu’ils ont été le fer de lance de l’opposition à la
    dictature et à l’islamisme, les Kabyles n’ont cessé d’être taxés par la propagande des régimes successifs de l’ère du parti
    unique de comploteurs à la solde de la France – « hisb Fransa » (parti de la France) – et du « sionisme ». Au lendemain
    du raz-de-marée électoral du Front islamique du salut (FIS) au premier tour des législatives de décembre 1991, Saïd
    Sadi, le laïque leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti d’obédience kabyle, eut des
    mots âpres : « Nous nous sommes trompés de société ». Une déclaration lourde de sous-entendus.
    Nourrissant une attitude de rejet viscéral vis-à-vis de l’« arabo-islamisme », des franges significatives du militantisme
    kabyle ont développé, très tôt, une sympathie vis-à-vis du sionisme. S’adressant au président algérien de l’époque,
    Houari Boumediene, dans un courrier rédigé en pleine Guerre des Six jours, Mohand Arav Bessaoud, le leader kabyle
    de l’Académie berbère, une organisation berbériste pionnière très agissante dans les milieux ouvriers kabyles de la
    région parisienne, affirmait en substance : « En voulant aider de nombreux pays arabes contre le petit et vaillant peuple
    d’Israël, vous portez un rude coup au prestige international de l’Algérie, d’autant que ces derniers n’envoyèrent aucun
    de leurs soldats aux côtés des Berbères durant la guerre de libération qui ne dura pas sept jours, mais sept ans (1) ».
    Pour de nombreux Kabyles, travaillés par le berbérisme, le sionisme et Israël tiennent lieu d’idéal de résistance à
    l’« arabo-islamisme » qu’il convient de suivre. Au-delà de leur aspect identificatoire de lutte contre une même idéologie
    « ennemie », ils incarnent aussi des modèles réussis de luttes minoritaires pour l’universalité, contre l’oubli et
    l’extinction d’une partie du patrimoine de l’humanité. À ce titre, L’État des Juifs de Theodor Herzl fut longtemps et
    demeure un livre de référence dans les cercles avertis.
    Objet méconnu des sciences sociales, le philosionisme kabyle a longtemps été un phénomène diffus, difficilement
    objectivable compte tenu du poids de la censure et de l’autocensure dont ont fait l’objet les Kabyles tout au long des
    années de plomb du parti unique. Palpable dans la mouvance berbériste, il s’inscrivait dans une posture d’opposition à
    l’arabo-islamisme. Avec l’ouver ture politique survenue en Algérie à la fin des années 1980 et la montée concomitante
    de l’islamisme, le philosionisme kabyle s’est insinué dans le discours anti-islamiste propagé par les franges
    « éradicatrices » kabyles comme le RCD et ses relais berbéristes du Mouvement culturel berbère (MCB).
    Plus qu’aucun autre parti kabyle, le RCD s’est attiré la sympathie de segments importants de la communauté juive en
    France, dont certaines personnalités influentes ont même fini par relayer le discours éradicateur. Une posture, au
    demeurant, soutenue par certains cercles dirigeants algériens (particulièrement l’armée), en guerre contre le terrorisme
    islamiste. Pourfendant l’islamisme tout au long des années 1990, le RCD n’a pas hésité à condamner à maintes reprises
    les attentats qui ont endeuillé Israël à cette époque. Proche de ce parti, le chanteur kabyle engagé Lounès Matoub,
    assassiné en 1998 après avoir été l’otage miraculé du GIA en 1994, connu pour sa ferveur kabyle, a exprimé à maintes
    reprises sa judéophilie, arguant que « le peuple kabyle est frère de tous les peuples opprimés, notamment le peuple juif
    victime de la Shoah ». Membre de l’Internationale socialiste, le Front des forces socialistes (FFS) d’Hocine Ait Ahmed,
    une vieille formation politique kabyle, qui a pris les armes contre le pouvoir central algérien en 1963, a publiquement
    condamné la Shoah, au milieu des années 1990, la qualifiant de « séquence apocalyptique de l’histoire ».
    Aucun regroupement politique en Algérie n’a eu le courage d’adopter de telles positions politiques. Au sein d’un État
    algérien se définissant comme exclusivement arabo-musulman, elles sont passibles d’excommunication.
    Avec le « Printemps noir » de 2001, un soulèvement kabyle pacifique violemment réprimé par les autorités algériennes
    faisant 125 morts et des milliers de blessés, le philosionisme kabyle prend un tournant beaucoup plus net. Victimes
    d’insultes racistes proférées à coups de haut-parleurs par les brigades de CNS (équivalent des CRS), des jeunes
    manifestants se lancent dans un jeu de provocation en scandant des slogans favorables à Ariel Sharon. J’ai pu lire de
    mes propres yeux, sur des murs, dans des villages reculés de Haute-Kabylie, des inscriptions pour le moins édifiantes :
    « Ici Tel-Aviv », « Tizi-Ouzou, Tel-Aviv »… Cette évolution générale est également très palpable dans les débats parfois
    virulents qui ont cours sur les forums des sites internet kabyles.
    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les jeunes Kabyles de Kabylie sont nettement plus philosionistes que les
    Kabyles de France, dont un bon nombre sont façonnés par les discours – ambivalents à l’égard du sionisme et d’Israël –
    des organisations politiques, syndicales et associatives françaises. Les discours des premiers sont moins policés que
    ceux des seconds, dont un certain nombre n’ont pas consommé la rupture avec l’identité « beure » dans laquelle
    l’idéologie des pouvoirs publics et politiques les a confinés (leaders d’organisations antiracistes, artistes, sportifs…).
    Vecteur d’une vision géopolitique inédite, la jeunesse de Kabylie n’a éprouvé aucun scrupule à exprimer son soutien à
    l’intervention américaine contre la dictature baassiste irakienne, identifiée au génocide kurde. Quelques mois
    auparavant, lors des attentats du 11-Septembre, le mouvement des archs de Kabylie avait organisé une imposante
    manifestation de soutien au peuple américain à Vgayet (Bougie). Les manifestants étaient bardés de drapeaux kabyles
    (bleu, vert, jaune) et américains.
    L’ensemble de ces gestes et prises de position auraient somme toute été anodins s’ils n’avaient pas revêtu les contours
    d’un discours politique assumé publiquement par des figures militantes kabyles – il est vrai peu nombreuses – de
    premier plan. Leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabyle (MAK), le chanteur engagé Ferhat Mehenni (exRCD),
    s’exprimant sur la chaîne de télévision communautaire TFJ, a fait sensation en se disant favorable à l’ouverture
    d’une chancellerie israélienne en Kabylie, dans la perspective d’une autonomie politique de cette région.
    Les liens entre Juifs et Kabyles sont innombrables et multiformes. À l’heure actuelle, ils s’expriment notamment dans
    les milieux associatifs et artistiques en France Les chanteurs kabyles comme Idir ou feu Lounès Matoub ont été les
    premiers artistes originaires d’Algérie à s’afficher avec des chanteurs juifs comme Enrico Macias ou d’autres. Projetant
    de retourner sur sa terre natale, Enrico Macias avait prévu de donner une série de concerts en Kabylie et de se recueillir
    sur la tombe de son « ami » feu Lounès Matoub. Les contacts sont également nombreux dans les sphères universitaires
    en France et en Amérique du Nord. Au demeurant, des centres de recherches israéliens suivent de près la problématique
    berbère et kabyle, publiant des travaux fort documentés sur le sujet.
    La laïcité et la francophilie notables de la culture politique kabyle constituent certainement des éléments déterminants
    de ce lien qui trouve ses soubassements dans la période coloniale. Si les Kabyles furent exonérés par le décret Crémieux
    (1870) qui conféra la nationalité française à la plupart des Juifs d’Algérie, en revanche ils furent très tôt francisés par
    l’école de Jules Ferry. Du reste, nombre d’entre eux durent s’installer en métropole dès le début du XXe siècle pour
    trouver du travail. Sensibilisés précocement aux diverses luttes politiques qui avaient cours en France, ils croisèrent et
    fréquentèrent des « camarades » de confession israélite dans les organisations de masse, syndicalistes, socialistes et
    résistantes.
    Ces affinités traversèrent le temps et se manifestèrent de nouveau durant la guerre d’Algérie (1954-1962). Alors que de
    nombreux intellectuels juifs français prirent position contre la torture et la colonisation (Henry Alleg, Pierre VidalNaquet,
    etc.), des chefs kabyles des organisations révolutionnaires algériennes, prophétisant une Algérie multiculturelle
    et multiconfessionnelle, à l’instar de Ramdane Abane, appelaient Juifs d’Algérie et Européens à se fondre dans le
    creuset anticolonial.
    Présidées par des contextes sociohistoriques et politiques propres, ces affinités procèdent, à n’en point douter, d’un
    ciment anthropologique commun plus ancien. Elles plongent leurs racines dans le socle berbère préislamique où de
    nombreux Berbères épousèrent le judaïsme au contact de tribus juives berbérisées. Les traces de ce passé sont encore
    présentes. De nombreux Juifs séfarades portent des noms typiquement berbères dont ils ignorent l’origine : Timsit
    (incendie), Zemmour (olive), Mellul (blancheur), Azeroual (celui qui a les yeux bleus), Azoulay (bon)…
    En Kabylie, la présence juive est attestée jusqu’à une date très récente dans la région côtière de Vgayet (Bougie). Moins
    visible en Haute-Kabylie (Djurdjura), elle est toutefois rapportée par la tradition orale à Ait Yenni et dans ses alentours.
    Administrateur des Services civils de l’Algérie et fin connaisseur de la Kabylie, Jean Morizot soulignait de fortes
    affinités entre Kabyles et Juifs, s’exprimant jusque dans leurs métiers respectifs : « Il est aisé de le constater
    aujourd’hui jusque dans la métropole où les uns et les autres ont volontiers transféré leurs activités. Ainsi, par
    exemple, on voit, côte à côte, Algériens israélites et Algériens kabyles exploiter la plupart des cafés et hôtels ouverts à
    Paris. » Cela le conduisait à se poser cette question cruciale : « Est-ce seulement coïncidence ou est-ce ascendance
    commune ? » (2). Ces proximités frappantes, sur lesquelles l’anthropologie devra se pencher un jour, se retrouvent sur
    le plan linguistique. De nombreux termes hébreux présentent un sens voisin en kabyle : Torah (tura, elle est écrite),
    Israël (izra ilu, il a vu Dieu), talit (talawt, couverture)…
    Les classifications parfois approximatives de certains experts hexagonaux, nostalgiques d’un « royaume arabe »
    napoléonien qui ne vit jamais le jour, ne sauraient enfermer dans des carcans les expériences humaines des peuples
    d’Afrique du Nord. Par-delà leurs proximités historiques lointaines et leurs affinités présentes, Juifs et Kabyles, JudéoBerbères,
    restent liés par une destinée de minorités peu choyées par l’histoire. C’est cette mémoire commune qu’il
    convient maintenant de mettre en lumière pour aller de l’avant.

    1. Bessaoud Mohand-Arav, « Lettre ouverte au président Boumediene », in L’Observateur du Moyen-Orient et de
    l’Afrique, Paris, 7 juillet 1967, p. 16. 2. Jean Morizot, L’Algérie kabylisée, J. Peyronnet & Cie, Paris, 1962, p. 60.

  7. Encore un coup d’épée dans l’eau. Les berbères algériens sont fondamentalement algériens et fiers de l’être. Les berbères ne sont pas dupes et savent qui est Ferhat Mehenni et pour qui ce phénomène de foire roule ! La sauce ne prendra pas. Vive l’Algérie Libre et souveraine. Vive le peuple algérien et vive la France libre et souveraine.

    • En effet, ce Mehnni est un farfelu.
      En Kabylie personne n’a oublié sa lâcheté lors du détournement de l’avion d’Air France en 1994 dans lequel ce prétendu leader se trouvait.
      Il était tout content d’être sorti indemne en se cachant comme un mouton dans la foule des passagers.
      Si c’était un dargaz il serait intervenu pour chercher une solution ou de proposer à la négociation.
      Non il a préféré se terrer et se dissimuler par mis les femmes et les enfants.
      Mesquine…

    • Élevez un peu le niveau monsieur, Ferhat a combattu tous les tyrans de l’Algérie.
      Il ne s’est pas caché derrière les femmes et il n’a pas vocation à dialoguer avec des lâches
      qui terrorisent des gens sans armes. Des hommes du GIGN ont bien dialogué avec vos champions, et on a
      mesuré toute l’ampleur de leur « courage »!!!

  8. Merci de vous mobiliser aux cotés des peuples qui luttent pour leur indépendance et subissent le colonialisme.
    A ce sujet, j’aimerais attirer votre attention sur le peuple palestinien, qui aurait grand besoin de votre soutien fraternel

    • Hahahaha je suis mort de rire

      – Le PDG de la société national de pétrole SONATRACH est Kabyle .
      – le 1er ministre Sellal est aussi Kabyle
      – le plus grand industriel du pays RABRAB et HADDAD (president du FCE) sont tout les deux kabyle
      – le Criminel chef du renseignement Algerien toufik est aussi KAbyle .

      Au final les Kabyles souhaite se libérer des grand criminel de l’état qui sont aussi KABYLE

      Mort de rire, arrêtez la désinformation

    • Le plus grand mal de l’algérie depuis 1949 est le syndrome kabyle qui utilise tous l’arsenal d’outils politico-socio-économique pour prendre le pouvoir : victimisation, entrepreneuriat identitaire, théorie des minorités, main mise sur l’information et l’argent etc

      Il y a un mouvement qui prend forme contre tout cela pour défendre les intérêts de l’Algérie et de la majorité silencieuse. Le danger n’est pas BHL, ni le MAK ce sont les algériens silencieux

  9. Mais c est quoi ce délire ?je suis kabyle et viscéralement algerien,il ya un problème de démocratie en algerie daccord mais pas de race et toute ces joyeuseries identitaires exclusives qui nous mèneront droit au mur de la desolation…..
    si quelques activistes

    kabyles renoncent a leur mere l algerie par desespoir, ils n ont pas le droit de nous l imposer en parlant au nom de tout les kabyles, cela deviens du fascisme .n en déplaise a ferhat nous sommes des millions a nous sentir autant kabyle qu algerien , visceralement algerien malgré la situation déplorable de notre pays. On ne met pas le feu
    A sa mère monsieur ferhat malgré tout les désespoir du monde. C est dommage comment tu finis , pas très loin d un beelounis ou d un bachaga…….

    • Tu sens algerien, moi je me sens kabyle. L’algerie, une inventien de la France, se definit dans sa constitution comme arabe et musulmane. Moi, je suis kabyle, je ne suis pas arabe, je ne suis pas musulman. si t’attaches autant acette algerie moyenorientale, elle sera tjrs la pour t’accueillir, moi je voudrais vivre et mourir dans une Kabylie independante et souveraine!

    • Je suis berbère, je suis Algérien et je suis Africain et fier de l’être. Tout le reste n’est que des balivernes, des mensonges et séparatisme. Évidemment, sans nier le manque de démocratie, de liberté et l’avancé du fanatisme religieux en Algérie et ailleurs aussi. C’est sympa de se soucier de la liberté des Algériens. Cela serait aussi sympa de répondre à l’appel des Palestiniens qui sont sans cesse spoliés de leurs biens, colonisés et maltraités. Sans oublié le Sahara occidental, auquel il faudrait donner la parole aux Sahraoui pour s’exprimer et choisir.

  10. Il y a vraiment de quoi se taper la tête contre le mur devant autant d’ignorance de l’histoire contemporaine de l’Algérie !!!
    Ce n’est pas la première fois que des forces en France essayent de dissocier la Kabylie de l’Algérie…en vain. Relisez le rapport de Jean Morizot, écrit en 1960, rapport adressé à sa hiérarchie- il était administrateur de commune dans les départements français en Algérie colonisée- pour démontrer l’ineptie d’une telle option car il avait vu dans ses pérégrinations dans ce territoire une « Algérie kabylisée » titre de son rapport devenu ouvrage.
    La Kabylie a certes ses particularités. Une langue, des traditions culturelles héritées d’une histoire millénaire,un comportement social collectif imprégné de participative et inclusive voire égalitariste.Mais elle a toujours été partie prenante de l’Algérie. La lutte pour l’indépendance a montré, à travers le sacrifice des plus méritants de ses filles et fils, qu’elle avait une conception de la Nation Algérienne. Ce qui est advenu dans la période post-indépendance malgré les années sombres et les méfaits de l’idéologie de l’islamo-baathisme n’a pas entamé sa détermination à rester le cerveau et le coeur de ce grand corps qu’est l’Algérie. Pas d’Algérie sans la Kabylie et pas de Kabylie sans l’Algérie…démocratique et sociale comme l’ont rêvé nos aînés de Feu Abane à Feu Ait Ahmed.

    • Rassurer vous mass Bensaada, le gov francais est du cote du pouvoir. Aller demander a Feu Mecili, qui de sa tombe vous diras comment il a ete assassine par le pouvoir d’Alger et comment son assassin fut arreter en France et puis, sur ordre d’Alger, renvoye en quati mini en Algerie au lieu d’etre juge pour assassinat d’un citoyen francais. Vos impression sont bases sur du vide. La Franca ea toujours hai les Kabyles pour lavoir ficu le colonialisme francais dehors.

    • bravo ! bien dit et bien pensé. mois je dis à tous les algériens de ne pas être dupe aux machinations des nostalgiques de l’Algérie française qui ont toujours œuvrer pour séparer la nation Algérienne. Je dis à ces algérien qui sont manipulés de regarder autour d’eux dans ce vaste monde, par exemple en France combien y a t’ il de langues oubliées : le breton, et divers dialectes à travers toute la France. En Suisse par exemple, trois ethnies partagent le même pays avec trois langues officielles + un dialecte qui se rapproche de l’allemand dans le Nord de la Suisse. pourtant ces peuples sont unis et personne ne vient foutre la merde chez eux, comme ils le fond en Algérie.
      Réveillez vous et soyez patriotiques. L’Algérie est grande et restera unie et grande INCHAALLAH, que n’en déplaise à nos ennemis.

  11. De la colonisation arabo-musulmane en général et de la malédiction du couple colonial arabisme/islam en particulier en Kabylie.

    En dehors de l’islam, je ne connais aucune religion aliénante. La foi des chrétiens est basée sur les dix commandements dont s’est inspirée, sur le fond comme sur la forme, la déclaration des droits de l’Homme. L’histoire de la pensée judéo-chrétienne est sous-entendue par le message biblique et ses conséquences sur les actes des personnes, lesquelles peinent à s’élever, à s’arracher au poids de la nature humaine. Je ne vais pas tomber dans les lieux communs de la dialectique fin XIXe siècle, hostile à l’Église, et je préfère vous rappeler que pour ce qui concerne les Imazighen, la religion chrétienne ne leur a pas été imposée, tout comme le judaïsme auquel nombre de communautés amazigho-kabylo-berbères ont adhéré.

    Sous Rome avant Constantin, les chrétiens étaient martyrisés comme Félicité par exemple. Il y a eu des chrétiens en Afrique du Nord, bien avant que l’Europe ne s’évangélise. Il n’y pas eu d’affrontement inter-cultuels entre anzariens, païens divers, juifs et chrétiens. Pour enfoncer le clou, sachez que c’est avec l’arrivée des envahisseurs arabes pour imposer leur pentacle maléfique l’islam, cheval de Troie de l’arabisme, qu’ont débuté les premiers conflits de religion de notre Histoire et que d’une certaine manière, ça continue de nous endeuiller à cause de la colonisation arabo-musulmane qui ,hélas, jusqu’à ce jour, perdure en y imposant la déliquescence sociale, humaine et environnementale.

    Tout berbériste connait Oqba et sait son rôle vil dans notre aliénation au panarabisme. Les amazigho-kabylo-berbères ne trouvent dans leur histoire faite par les divers occupants, aucun alter ego juif ou chrétien, ou de n’importe quelle religion même. Nos sœurs et frères kabyles qui, en Kabylie ou ailleurs dans la diaspora, retrouvent le christianisme et le judaïsme de leur ancêtres avant l’arrivée des mahométans ou qui deviennent athées, ont le mérite de déchirer un peu plus le voile coloniale arabo-islamique qui étouffe la Kabylie et font la démonstration, qu’on a le droit de penser autrement malgré le joug de l’arabo-islamisme colonial qui les opprime et les humilie , et que cette doctrine mahométane n’est pas une fatalité que la Kabylie doit subir sans réaction.

    Je me suis toujours défini comme résistant au couple colonial : islam/arabisme, mais je sais aussi distinguer le bon grain de l’ivraie, car pour moi un Kabyle musulman sera toujours une sorte de mutant qui sciemment ou pas, collabore ou collaborera à tout ce que cette colonisation arabo-islamique imposera comme joug humiliant à l’identité amazigho-kabyle en l’arabo-islamisant, sa soumission sectaire au dogme mahométan, cheval de Troie du panarabisme colonial est ainsi parfaitement réussie !

    Le maléfique Okba ne pouvait rêver de meilleurs mutants kabyles arabisés servant l’imposture oumma arabo-islamique ! les dynasties harkies almoravides et almohades avaient, dans un passé récent, été utilisées par l’arabisme colonial pour arabo-islamiser, presque totalement l’Afrique du Nord et en particulier, malheureusement, la Kabylie qui, à ce jour, vit le malheur colonial mahométan que cette dynastie harki (collabo) almoravide (imravdhen) a propagé et entretenu par l’ignorance, l’ostracisme et la répression des villages kabyles qui refusaient « le dogme mahométan ». L’oppression de nos sœurs et frères chrétiens de Kabylie est dans la logique coloniale de cette malédiction de la secte mahométane.

    Pour moi le sang compte et j’aime ma terre et mon peuple kabyle, mais je lui préfère encore la liberté de conscience, et l’arabo-islamisme à ce niveau est en opposition diamétrale avec elle. N’est-ce pas paradoxal de se dire Kabyle et fier de l’être, militant pour la kabylité, si l’on est surtout musulman, et que l’on prêche et psalmodie et agit en arabe ? Ne peut-on s’adresser à l’être suprême dans la langue de nos mères… Tout le contraire du christianisme qui s’est adapté à notre faune et flore (au contraire du binaire diabolique mahométan hallal/haram) en faisant sienne notre langue kabyle et en valorisant nos us et coutumes ancestrales méditerranéennes tout commet les Espagnols, les Corses, les Sardes, les Siciliens. Le christianisme nord africain était chez nous chez lui cinq (05) siècles avant l’arrivée des envahisseurs mahométans.

    La malédiction mahométane arabo-islamique est une colonisation en Afrique du Nord qui s’est imposée par le seif (le coutelas), id amene (le sang) et timess (le feu). Notre peuple kabyle aura tôt ou tard son autonomie. L’arabo-islamisme colonial comme tout joug d’oppression est un mauvais élève qui apprend mal les leçons d’histoire …

    aksel,l autre alkapeca

    • Vous ne dites que des contre-vérités.
      Vous ignorez superbement l’histoire de la Kabylie et votre sauce ne prendra pas.
      Vous insultez des générations et des générations de plusieurs siècles de la Kabyles musulmans fiers de l’être.
      Vous dissimulez aussi le fait que les fils de la Kahina sont devenus musulmans et mêmes des chefs.
      Vous propagez les idées des pères blancs colons qui n’ont jamais réussi et vous ne réussirez pas à pervertir la croyance ancestrale de nos aïeux qui sont dans la juste continuité de la révélation du message divin à travers tous les Prophètes dont Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jesus et Mohamed le sceau de la prophétie.

    • Vous dites que notre reine judeo amazighokabyle la kahina qui a combattu les envahissuers arabes avai demandé à ses enfants de « s islamiser »,avant d être décapitée par les hordes d envahissuers arabes,methodes ,à l’exemple des panislamistes arabistes daesh,elquaida…!!!!
      Cher monsieur ,ça c est l histoire falsifiée écrite par les vainqueurs coloniaux arabes!!!
      Jamais dans la mémoire populaire amazighokabyle il nous est transmis oralement que notre reine KOHENA qui a combattu vaillamment l envahissuer asiate arabe n’a demandé à ses enfants de s islamiser JAMAIS…..!!

      Corrigez l histoire écrite et falsifier par l araboislamisme colonial…!
      Tamazgha(terre afrique du nord) n’est ni arabe ni orientale ,mais nord africaine,amazigh(berbere) en MEDITERRANEE OCCIDENTALE à deux pas d ibiza palma de majorque,sardaine,sicile….
      Corrigez l histoire svp..!

  12. le problème en Algérie n’est pas éthique mais idéologique dans le sens ou la majorité des algériens ne comprennent pas réellement le sens du mot « nation  » , nos compatriotes mélangent ethnie , langue , religion et identité sans maîtriser cette terminologie ce qui crée une problématique au niveau de l’identité nationale.

    l’identité algérienne est avant tout religieuse un peu comme les européens du moyens age qui se définissait avant tout comme chrétiens….

    la Kabylie doit aider les autres régions de l’Algérie dans ce combat démocratique afin d’édifier un état de droit , sans corruption apte à garantir la prospérité pour tous les algériens .

  13. De quels droits parlez-vous au nom des kabyles. Balayez d’abord devant vos porte. On est assez grands pour résoudre nos problèmes.

    • ORANAIS, je me considère BERBERE, comme tout les ALGERIENS et je me désole de voir des kabyles se désolidarisé de leurs frères Algériens qui soufre tout autant des gouvernements successif qui nous sont imposer l’arabe et leurs loi antidémocratiques.

  14. Le Sahara Occidental mériterai plus d’attention que le GPK, gouvernement fantoche et raçiste. les KABYLES mérite mieux que ça!

    • JUSTE UNE QUESTION :

      Quelle légitimité le colonialisme arabomusulman a t il de plus par rapport aux autres colonialismes romain,ottomann,français..pour coloniser,encore et toujours, l’algérie ,cette terre amazigh(bérbére) en général et kabyle en particulier?!

    • La différence entre les Kabyles et les sahraouis et les palestiniens, c’est que les Kabyles se battent avec un courage inouïe face à régime arabo islamiste criminel sans poser la moindre bombe contrairement aux terroristes sahraoui ou palestiniens qui trouvent tous les prétextes les plus dérisoires pour poser des bombes et tuer des innocents ! le gouvernement fantoche c’est ce lui de ton roitelet bouteflica autoproclamé roi d’algérie qui a dilapidé 1000 milliard pendant que les algériens crèvent la dalle et n’ont même pas de quoi acheter des médicaments pour se soigner, contrairement à ton roi boutefica I qui court a val de grâce chez fafa la mère patrie a chaque fois qu’il a mal a dent!
      La rupture est définitive et l’indépendance est inéluctable depuis 2001 ou le régime schizophrène arabo islamiste a tiré sur des enfants Kabyles faisant 127 morts et des milliers de blessés. Pendant qu’Israel tiraient sur les palestiniens avec des balles en caoutchouc, le régime des généraux mafieux d’alger tirait sur des enfants à balles réelles et explosive… on voit qui est un état raciste et qui est un état civilisé!
      l’indépendance de la Kabylie est inéluctable et rien n’y personne ne pourra l’entraver! C’est devoir de tout Kabyle de quitter au plus vite de titanic algérien qui va droit au fond du gouffre! Oui la Kabylie mérite mieux que cette médiocrité algérianiste qui devant son arabo islamisation végètent dans le chaos et le sous développement!

  15. J’en profite pour vous parler d’un excellent roman qui aborde ce thème. En effet, l’arabisation de la Kabylie ne date pas d’hier, au 19e siècle Napoléon III ambitionnait déjà d’édifier un royaume arabe en Algérie. Et pour cela, il sacrifia le Tamazight, langue berbère plusieurs fois millénaire, au profit de l’arabe ; il détruisit les structures démocratiques et laïques traditionnelles au profit d’un système féodal inspiré de l’Empire ottoman et des sultanats arabes ; caïd, agha, bachagha et Khalifa autant de titres qu’il décerna à ses serviteurs les plus obséquieux, autant de burnous d’investiture dont bénéficièrent ceux qui font commerce de religion pour mieux le servir. Le roman est très bien fait, il est divisé en deux parties : dans la première partie nous suivons les tribulations d’un jeune kabyle qui a rallié la cause de Fadhma N’Soumer, dans la seconde partie, en annexe, l’auteur reproduit des extraits d’études sociologiques et observations, que les conquérants firent sur la Kabylie de l’époque. De plus, le roman est très bien écrit.
    Pour les personnes intéressées : La Kabylie sacrifiée
    Auteur : Victor Aksel
    Editions Book on Demand

  16. Bravo et continuez à faire entendre votre message en France, pour donner du courage à tous les Kabyles !

  17. Merci mais bizarre tout de même, les médias un peu timides sur cette manifestation (pour ne pas dire absents), on murmure que Paris a assuré Alger de la non couverture de l’événement. La presse est elle vraiment libre dans ce pays ?

  18. Kabyle, vous dis-je, ni Arabe, ni Oriental ,mais amazigh méditerranéen occidental!

    « Si nous sommes Arabes, pourquoi nous arabiser ?!!!!
    Si nous ne sommes pas Arabes, au nom de quoi vouloir nous arabiser à tout prix ?! » Kateb Yacine

    Haut et fort, nous vous informons, messieurs mesdames les journalistes, messieurs mesdames de l’Académie, les professeurs d’histoire, décideurs politiques…

    Nous en avons assez, à chaque fois qu’il s’agit de l’Afrique du Nord dans vos articles écrits et lorsque vous en parlez à la radio ou à la télévision, que vous utilisiez le mot « arabe » pour nous désigner !

    Non que nous ressentons ce terme comme stigmatisant, là n’est pas la question, mais nous en avons assez que vous ignoriez notre identité kabyle, amazighe, ou « berbère », (si vous préférez), lorsque vous évoquez l’Algérie.

    Est-ce franchement par ignorance, par mépris à notre égard, ou par complicité passive avec les régimes et courants politiques panarabistes, tenants de la colonisation arabe, que depuis des décennies, vous effacez, en utilisant le vocable commode « arabe », la réalité de millions de Kabyles, indigènes et autochtones de Tamazgha, ou Afrique du Nord si cela vous convient, qui n’ont rien d’arabe dans leur gênes ni dans leur esprit. Des millions de Kabyles colonisés par les Arabes, comme, ils furent hier colonisés par les Romains, les Ottomans, les Français… Au nom de quels principes la colonisation arabo-musulmane est-elle plus légitime que la française ?

    Est-ce par paresse ou absence de rectitude intellectuelle que vous persistez à accoler le terme générique « arabe » à notre peuple, dans l’enseignement de votre Histoire (voir les manuels d’Histoire de Cinquième, concernant l’Histoire de l’Afrique du Nord et des conquêtes arabes), dans vos discours politiques et votre verbiage journalistique ? L’Afrique du Nord, Tamazgha, n’est pas une terre arabe et ses habitants ne sont pas des Arabes non plus, mais c’est le pays des Imazighen (Kabyles…), depuis l’aube des temps.

    Pourtant nous sommes un peuple très ancien, plus ancien que vous, Européens et Méditerranéens comme nous, vous nous fréquentez depuis l’Antiquité, si ce n’est depuis le Néolithique ! Comme vous nous avons connu les Grecs anciens et leurs légendes, les Romains et leur joug, les prémices et la propagation du christianisme, les invasions vandales, byzantines, sarrasines, turques et finalement les vôtres, le joli temps des colonies de vos grands parents…

    Nous avons partagé avec vous les mêmes événements de l’Histoire ancienne, moderne et contemporaine et nous n’avons jamais disparu de votre environnement proche.

    Pourtant, nous sommes un peuple très proche de vous, géographiquement, nous ne sommes ni des Antipodes, ni des Amériques, ni de l’Extrême et encore moins du Moyen ou Proche Orient ou de la péninsule arabe, pour que vous feigniez nous ignorer complètement ! Est-ce parce que nous n’avons jamais fait de tapage sur la scène mondiale ?

    Est- ce parce que nous n’avons jamais été un peuple conquérant et belliqueux ? Pourtant votre Église catholique nous connaît fort bien, puisque nos compatriotes kabyles Tertullien, Augustin, Cyprien, Arnobe et bien d’autres illustres noms, tant de martyrs de la foi chrétienne de vos aïeux, furent des Imazigho-kabyles, ou Berbères et font partie de votre héritage culturel et votre Histoire ecclésiastique. Si vous en doutez, de grâce, demandez à vos prestigieux théologiens, les gardiens de votre mémoire, et demandez-leur si les Saints Pères de l’Église africaine furent des Arabes ! non mille fois non !

    Parlez à vos hommes d’Église, à vos militaires, vos historiens, vos explorateurs, depuis Hérodote jusqu’au Père De Foucauld et Théodore Monod, demandez-leur quels peuples, quelles traditions, quelles langues ils avaient rencontré sur nos rivages !

    Les Canariens, les Rifains, les Imazighen de l’Atlas, les Chleuhs qui vous avaient donné bien du mal lors de la « pacification » du Maroc aux débuts du XXe siècle, les Kabyles, les Chawis et Touareg et bien d’autres composantes d’un seul et même grand peuple Amazigh, étaient-ils des Bédouins de la Péninsule arabique ? Non !

    Chaque fois que vous persistez à accoler aux Kabyles Imazighen ou Berbères, l’étiquette « arabe », vous gommez l’identité ethnique, linguistique, culturelle de millions de Méditerranéens du Sud. Vous devenez tout simplement les complices consentants d’un génocide silencieux, fomenté et programmé depuis des siècles par l’impérialisme linguistique, culturel et religieux oriental.

    Vous arrive-t-il de confondre les Bretons et autres Celtes avec les Latins ? Non.

    Pensez-vous que les Kurdes soient aussi des Arabes ou des Turcs ? Non plus.Retour ligne automatique
    Confondez-vous les Arméniens, les Géorgiens, les Tchétchènes et autres caucasiens avec les peuples slaves ou Turc ? Jamais.

    Les peuples indigènes ou adoptifs des Amériques sont-ils pour vous les descendants des colons et autres conquistadors anglais et espagnols ? Non.Retour ligne automatique
    Vous arrive-t-il de confondre Chinois, Japonais, Khmers, Thaïs et autres Asiatiques ? Non.

    Confondez-vous encore les Israéliens et les vrais Arabes, bien qu’ils soient tous deux issus d’un même peuple sémite ? Que nenni.

    Vous êtes cultivés, sensibles à outrance au « politiquement correct », vous reconnaissez les spécificités et caractéristiques ethniques et culturelles de tous les peuples de la terre et vous vous faites un point d’honneur de les appeler par leurs vrais ethnonymes, même les plus lointains et étrangers à la sphère de la civilisation européenne occidentale.

    Pourtant vous persistez à ignorer le nom de notre peuple KABYLE, que vous daignez désigner par le terme péjoratif de « ARABE », même lorsque vous faites un effort d’exactitude géographique, vous persistez à ignorer notre identité africaine et méditerranéenne, notre Histoire et notre présence pourtant si évidente à votre voisinage immédiat. Sommes-nous, Kabyles, un peuple si invisible, muet, inconsistant, sans identité propre, pour que vous nous ignoriez encore et toujours ?

    Pourtant nos compatriotes kabyles issus de l’immigration sont si nombreux en Europe, particulièrement en France, si discrets et si francophiles, francophones de la première heure, illustres anciens combattants de la Première et Deuxième guerres mondiales, mineurs de fond, OS de Peugeot et Renault, leur progéniture s’est bien distinguée, à l’instar des Zidane, Isabelle Adjani, Danny Boon, Michael Schumacher, Jacques Villeret, Claude Zidi, Alain Bashung, Achoui, Daniel Prévost… et autres Kabyles de deuxième et troisième générations, pour que vous ne vous souciez pas de ménager leur susceptibilité et d’avoir quelques égards pour leur modeste personne, au moins pour leurs mérites (quand on parle d’intégration, de discrimination positive, s’agit-il de confusion et de désintégration de soi ?).

    Quand il s’agit de parler de Kabyles, de grâce, évitez de nous englober dans l’arabité sans nous demander notre avis sur la question. Appelez-nous par notre vrai nom d’origine, Imazighen, Kabyles ou Nord Africains, ce qui est correct, ou Berbères, ce qui est un moindre mal. On vous en sera gré pour un peu de reconnaissance, entre voisins de longue date, n’est-ce pas ? C’est la moindre des choses de s’appeler par nos vrais noms ; vous contribuerez aussi, croyez-moi, les spécialistes de la sociologie ne me contrediront pas, à aider notre jeunesse en mal de repères identitaires en lui rappelant ses racines méditerranéennes et non hedjaziennes arabes (péninsule arabique) et n’employez l’appellation « Arabe » que lorsqu’il s’agit des Arabes du Proche Orient, en Arabie terre des Arabes.

    Non que nous ayons une dent contre les arabes, nous avons de l’estime pour tous les peuples de la Terre, mais on en a vraiment assez de ne compter que pour du « beur »…

    « Rebeu, moi ? Non ! « BYLKA », monsieur le journaliste branché. BYLKA, du kabyle, en verlan… Vous ne saviez-pas ? Tenez-le vous pour dit.Retour ligne automatique
    Quant à ceux ignares et négationnistes de la francarabie qui veulent nous entendre leur chantonner le « nos ancêtres les Arabes » si chère à la colonisation arabo-musulmane, vieille rengaine reprise que la colonisation française nous faisait ânonner, enfants, à nous Kabyles, nos « ancêtres les Gaulois », nous disons ne vous en déplaise, monsieur le négationniste de l’histoire de notre peuple kabyle amazigh qui vient de fêter son 2958 Yennayer (jour de l’an amazigh kabyle (berbère). Pour nous, nous sommes et restons Kabyles comme le sont nos mères, nos pères et nos ancêtres. Nous ne vous laisserons plus falsifier notre histoire plusieurs fois millénaires au profit de celle de la colonisation arabo-musulmane.

    Kabylement votre…

    Alkapeca

    • A mass(mr en kabyle) leroy

      Juste méditez ce qui suit et que l on disait également que Herzl theodore relevait de la psychiatrie ,parceque ,comme le fait présentement le peuple kabyle,il revendiquait son identité et sa terre hebraiques ,et comme par le hazard des similitudes de l histoire sous le joug d un même indû occupant,l’araboislamisme colonial
      :
      Herzl va écrire prophétiquement dans son journal : «A Bâle, j’ai créé l’Etat juif. Si je disais cela aujourd’hui publiquement, un rire universel serait la réponse. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante sûrement, tout le monde comprendra».

      Oui ,mass leroy notre crédo est :DEMAIN EN KABYLIE…..!

    • Je vous rejoins complètement sur cette opinion professionnelle avisée, sérieuse et incontestablement partagée. Le constat et la conclusion logique allant de soi ne laissent aucun doute sérieux quant à un éventuel questionnement.

  19. Soutien au peuple Kabyles en lutte pour la liberté et la laïcité dans une région du monde où l’obscurantisme religieux est roi et où l’aliénation des masses est l’une des plus concentrée au monde. Les Kabyles méritent largement un état autonome car ils sont fondamentalement démocrates.

    • Charaf, ta conclusion est assurément fidèle aux mensonges que vous distillez depuis plusieurs siècles. Les Kabyles est un peuple vaillant, libre, démocrate et laïc. Désolé de t’offenser 😉

    • Kabyle ne veut pas dire laic.. merci de ne pas prendre des raccourcis que vous ne connaissez pas !

  20. Bonjour, Le texte qui appelle à manifester pour la reconnaissance du peuple kabyle est un droit que personne ne peut nier à un individu ou groupe d’individus à manifester pacifiquement.

    Seulement, l’algérie à travers ses 40 millions d’habitants veut aussi vivre en paix et demande au peuple kabyle ( s’il est convenu de parler de peuple dans ce cas ) de les laisser vivre comme ils veulent en cherchant seuls les solutions qui leurs conviennent et ce quelque soient les délais .

    Mnifester en france mais laisser les autres tranquilles

    • Ne vous en déplaise,mr ou mme,,ce 3e millénaire verra le triomphe du peuple kabyle.
      Peuple colonisé par une colonisation asiate de la pénisnule arabique qui ,un jour maudit du 7esiécle ,a déferlé sur TAMAZGHA(afrique du nord) en général et sur les terres kabyles en particulier.
      le cheval de troie de l’arabisme colonial,l islam qui veut dire SOUMISSION et non pas PAIX a été l’opium imposé par l’épee mahométan a nos peuples amazighokabyles judeo chjrétiens,voir la reine kohena,saint augustin,et cette universelle EGLISE africaine( tafriqt terme amazighokabyle donné au continent) pour que l’arabisme colonial puisse s installer définitivement sur nos terres amazighokabyles;
      Ce crime colonial arabomusulman ne sera JAMAIS parfait,tant que la voix d un seul amazighokabyle subsistera pour témoigner de son identité et de son territoire confisqués par l’arabisme colonial!