Voilà bientôt près d’un siècle qu’Albert Memmi, un des grands écrivains francophones du 20ème siècle, est né à Tunis, en 1920, dans une famille et un milieu dont les composantes seront un facteur important dans son œuvre ainsi que dans son évolution personnelle et intellectuelle. Son père François était bourrelier, installé à la lisière du ghetto juif de Tunis, la Hara. Ce lieu n’était pas le fruit du hasard, mais plutôt celui d’attaches communautaires et d’intérêts commerciaux. Les licols que fabriquait François avec son ouvrier italien Peppino, étaient vendus à des cochers maltais ou à des charretiers de Gabès. Son épouse était une Berbère de pure souche qui ne parlait que le judéo-arabe; quant à François, il pratiquait l’arabe, le maltais et l’italien et il possédait également quelques notions de français. Les odeurs du cuir, les artisans juifs et arabes, les traditions familiales ainsi que le milieu linguistique seront pour Memmi tant une source d’inspiration que des sujets à réflexion.
Albert étudiera au Koutab où il apprendra aussi le français, qui deviendra sa langue d’écriture. Elève brillant, il parvint à décrocher une bourse qui lui ouvrira les portes du lycée. Cet évènement, dira Memmi, «sera l’évènement majeur de ma vie», puisque le voilà en possession de la clé qui l’aidera dans la maitrise de la langue française, l’instrument essentiel de son périple d’intellectuel et d’écrivain français.
Il adhéra au mouvement de jeunesse sioniste Hachomer Hatsair dont la finalité était d’aller vivre au kibboutz. Or Memmi voulait écrire des livres et devenir un grand philosophe, même si, dit-il, «j’en ai rabattu depuis». Il va donc étudier la philosophie à Paris et c’est là qu’il rencontre le chef du Département de Français de l’Université Hébraïque de Jérusalem, Monsieur Duff, lequel était venu en France pour constituer une équipe de Juifs universitaires, chargés d’enseigner à Jérusalem la langue et la littérature françaises; Memmi me racontera que le projet l’intéressait vraiment mais il ajoutera aussi combien il était difficile de changer de langue pour écrire. Il pensait qu’enseigner et continuer à écrire en français à Jérusalem «pouvaient concilier ces deux tendances contradictoires en moi… Monsieur Duff me demanda si j’étais sioniste, je dis que oui; la conversation glissa sur le côté social et brusquement il se révéla anti-Hachomer Hatsair et anti-démocratique. Je m’énerve, je lui réponds, il s’énerve aussi et voilà mon engagement par terre… J’ai raté une des meilleures occasions de ma carrière et même de ma vie».
Avec le recul, on peut dire que l’Etat d’Israël a perdu un nouvel immigrant de qualité et que le monde littéraire a gagné un grand écrivain.
A Paris, il épousa Germaine, une Lorraine, catholique, agrégée d’Allemand et retourna à Tunis avec elle pour enseigner la philosophie. Le choc des cultures s’impose – Germaine doit se fondre dans un milieu partagé entre judaïsme et islam; nous avons là la trame de son second roman Agar, dont le pivot sera le mariage mixte.
Son premier roman La statue de Sel est déjà en gestation et Jean Paul Sartre le publiera, par épisodes dans Les Temps modernes. Ce premier roman est en fait comme la matrice de toute l’œuvre d’Albert Memmi. En réalité, il a déjà décidé de prendre sa vie comme exemple et d’en faire les sujets de ses ouvrages et de sa réflexion.
Quand La statue de Sel paraîtra à Tunis, les réactions furent des plus mitigées; en effet, quelle communauté aimerait que l’on porte sur elle un regard acerbe et critique – et de surcroît de la part d’un de ses fils? Memmi n’avait, tout compte fait, que disposé un miroir, implacable certes, mais fidèle. Avec le temps, ce sera un des livres majeurs dans l’œuvre d’Albert Memmi, ainsi que sa carte d’identité; ces lignes si claires et si transparentes dans le roman en sont l’expression la plus sincère:
«Descendrais-je d’une tribu berbère que les Berbères ne me reconnaitraient pas, car je suis Juif et non Musulman, citadin et non montagnard; porterais-je le nom exact du peintre que les Italiens ne m’accueilleraient pas, car je suis Africain et non Européen. Toujours je me retrouverai Mordekhaï, Alexandre Bénillouche, indigène dans un pays de colonisation, Juif dans un univers antisémite, Africain dans un monde où triomphe l’Europe.»
Écrire cela – quand on a à peine 30 ans et quand la décolonisation en est à ses premiers balbutiements – c’est malgré tout faire preuve d’une grande lucidité et d’un désir profond de se définir et de comprendre la colonisation et la condition du colonisé, qui seront le thème de son troisième ouvrage, Portrait du colonisé, préfacé par Jean-Paul Sartre, traduit dans plusieurs dizaines de langues, dont l’hébreu, aux éditions Carmel. Rappelons qu’au même moment parurent trois ouvrages qui servirent de livre de chevet à tous les combattants pour l’indépendance – Peaux noires, masques blancs de Frantz Fanon, Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire et Le Portrait du colonisé d’Albert Memmi. Le sujet était dans l’air et Sartre ajoutera que l’ouvrage de Memmi «était une géométrie passionnée» dans laquelle rien n’était laissé au hasard et toutes les cartes étaient mises au grand jour avec fougue. Indéniablement cet ouvrage fait date dans l’histoire de la sociologie de la colonisation, puisque Memmi y analyse avec rigueur les rapports qui, dans un duo étonnant, unissent le colonisateur au colonisé, imposant à chacun attitudes et réactions.
Lors de mes nombreuses visites chez Memmi, dans son antre parisienne de la rue Saint-Merri, entre la Seine et le Centre Pompidou, et d’où l’on peut voir les toits de Paris, je découvris dans ce coquet bureau de travail, deux objets qui m’interpelèrent – l’un, un bout de parchemin de Sefer Thora jauni, l’autre, une médaille. L’histoire qui se cache derrière ces deux objets, gardés précieusement par l’écrivain, nous éclaire tant sur la personnalité de Memmi que sur les sujets qui lui tenaient à cœur. En effet, le père de Memmi – bourrelier rappelons-le – reçut un jour de l’année 1943, «la visite» d’un officier nazi – c’était pendant les «six mois sous la botte» que connut la Tunisie – lequel, sous la menace d’un révolver, lui tendit un Sefer Thora et l’obligea à y tailler un sac pour sa femme. Albert Memmi gardait ce qu’il en restait, en souvenir de son père mais aussi en souvenir des travaux obligatoires qu’il dût accomplir, dans un des camps de travail établis par les occupants allemands en Tunisie. Cette pièce se trouve aujourd’hui au Musée de Yad Vachem, à Jérusalem, après que je le convainquis que c’était sa place naturelle.
Pour ce qui est de la «médaille», l’histoire est aussi très intéressante et nous laisserons parler Memmi lui-même:
«un jour, amassant des matériaux pour un roman familial – Le Scorpion – je reçus un message du conservateur de la Grande Bibliothèque de Tunis… il me remit un minuscule paquet que j’ouvris aussitôt; il contenait justement cette petite et fort jolie médaille, qu’il avait trouvée lui-même dans les ruines de Carthage. Côté face, j’y vis, en relief, une tête de Numide, couronnée de lauriers; côté pile, deux cavaliers, également couronnés, tenant chacun les brides de son cheval; sous les cavaliers, cette inscription extraordinaire, fort visible: L. Memmi. Stupeur! Vertige! Ainsi le passé de la famille, celui de la communauté, dont je recherchais les jalons dans les archives des comptoirs coloniaux, reculait prodigieusement: deux millénaires ! Donc nous fûmes au Maghreb, avant les Chrétiens et bien avant les Arabo-Musulmans; le monothéisme juif a préparé les gens au christianisme et à l’islam.»
Dans une certaine mesure, cette histoire sera l’un des jalons de son roman historique – Le Pharaon – qui raconte l’histoire de l’indépendance de la Tunisie et la place que certains Juifs y ont tenue.
Après avoir tenté l’expérience tunisienne, Memmi quittera la Tunisie pour Paris, car – il avouera lui-même – «j’ai aidé les nationalistes en sachant que je n’aurai pas ma place dans cette aventure». Tunisien certes, mais Juif, ses chances de s’intégrer dans une nation nouvelle étaient pratiquement nulles. Ses aspirations intellectuelles ainsi que son profond désir de faire une carrière littéraire lui feront choisir la France, ce pays où il continuera aussi de s’interroger sur sa condition de Juif. C’est ainsi que quelques années plus tard, il publiera Portrait d’un Juif, un ouvrage où la condition juive est décrite comme un malaise, et où la prise de conscience et l’analyse qu’il en fait sont d’un rigorisme que Memmi reconnait comme nécessaire, puisqu’il n’avait pas pour dessein de tracer seulement un autoportrait. En fait, dans ce livre – que d’aucuns considèreront comme pessimiste – il utilisera la même démarche d’analyse que l’on avait rencontrée dans Portrait d’un colonisé: les deux – le Juif et le colonisé – sont des opprimés et comme il le dira si clairement:
«si je me crois différent? Oui je le crois: sur de très nombreux points, le Juif est différent du non-Juif… Je ne vois même plus pourquoi je chercherai à l’atténuer (la différence) comme je me suis efforcé si longtemps de le faire. Je suis au contraire persuadé aujourd’hui que cette hésitation, ces réticences inquiètes à propos d’une telle évidence sont l’un des signes de l’oppression juive… dans la bouche d’un opprimé, l’affirmation de l’égalité et de la fraternité déjà réalisée a toujours ce même ton désespéré, humble et non convaincu».
A la parution de ce livre, certains critiques l’ont comparé au livret Auto-émancipation du grand penseur sioniste Léo Pinsker, publié en 1882; si pour Pinsker, l’antisémitisme était une maladie incurable et le Juif devait donc s’en libérer, «s’émanciper» en choisissant la solution nationale, pour Memmi, la condition de Juif est une condition d’opprimé et, là aussi, la libération ne peut s’opérer qu’au mode national. C’est d’ailleurs cette thèse qu’il développera dans un autre ouvrage Libération du Juif.
Une facette peu connue dans l’œuvre de Memmi, ce sont ses poèmes dont certains sont rassemblés dans Le Mirliton du ciel. Parlant de l’acte poétique, Memmi dira de manière suggestive «la poésie, c’est l’amande, le reste, c’est du commentaire» et il est vrai que quand on parcourt ses poésies, on retrouve les images et l’ambiance où baigna son enfance :
Une poignée de sel
pour aveugler le mal
Un morceau de charbon
contre les regards noirs…
Et sur le parchemin
les sept bénédictions
Tu peux partir en paix
Te voilà protégé
Mais reviens au plus vite
Pour que vive ta mère
Ou encore les dialogues métaphysiques qu’il entame dans Pourquoi le Seigneur Dieu n’aurait pas un adjoint.
Arrivé sur le tard à la poésie, Memmi a su aller jusqu’au fond de ses émotions – fort maîtrisées toutefois – et, comme il le dit lui-même:
«l’acte poétique est l’acte littéraire réduit à l’essentiel, au sens où l’on dit d’un bouillon qu’il est réduit, c’est-à-dire qu’on en prend le meilleur, par évaporation et condensation». Quel délice !
En 2003, conscient que le temps lui est désormais compté, Memmi publie un livre-bilan, Le Nomade immobile qui apparaît comme la clef de voûte des quelques trente ouvrages qu’il a écrits. Ce livre est d’abord le récit d’une vie, celle de l’auteur, mais constamment accompagné des leçons qu’il a cru pouvoir en tirer, pour vivre au mieux. Albert Memmi en est convaincu : découvrir comment vivre, tel est le but implicite ou explicite de la plupart des religions et des philosophies. Homme d’ouverture, Memmi revendique sa triple appartenance de Juif, Tunisien et Français, et d’ailleurs il rapporte cette prise de conscience dans un entretien qu’il eut, à son arrivée à Paris, avec le poète juif, Edmond Fleg, à qui il confie sa perplexité devant son identité multiple; la réponse de Fleg ne se fit pas attendre «Gardez tout, soyez tout cela à la fois». De plus, Memmi s’exprime sur les nationalismes arabes; il réaffirme ses amitiés, mais sans complaisance pour le fréquent mutisme des intellectuels arabes, leur solidarité inconditionnelle. La symbiose entre les Arabes et les Juifs est, à ses yeux, inesquivable pour les uns et pour les autres; toutefois, affirme-t-il, il est nécessaire de désacraliser le conflit israélo-arabe. C’est une analyse prémonitoire et on peut avancer que Memmi a eu un seul tort, celui d’avoir eu raison trop tôt.
Nous laisserons à Albert Memmi le soin de conclure :
Je souhaite que l’on mette sur ma tombe: «Il a tenté d’être sage et réussi, quelquefois à être heureux.»
C’est pourquoi j’aimerais bien disposer encore de quelques années pour vivre plus complètement, sans regrets ni remords. Si le bonheur n’est jamais qu’à moitié atteint, je me serai réjoui au moins de cette bonne moitié de ma vie.
Victimes d’un endoctrinement pour partie salvateur auquel le Consistoire central des Gaules avait donné sa bénédiction et dont on imagine mal qu’une poignée de collaborateurs avertis eussent rechigné à mettre la main à la pâte indigeste, les Juifs du Maghreb montrèrent parfois quelque difficulté à isoler l’effet historique de leur omniprésence au cœur des monceaux d’impostures qui la discréditaient à proportion de la légitimité qu’elle leur conférait, à savoir que leurs ancêtres avaient participé de la libération de plusieurs provinces conquises par une civilisation raffinée régnant par la terreur sur la mer Méditerranée et qui, après avoir utilisé leur faculté légendaire à booster la prospérité des terres et des mers qu’ils foulaient tout en les protégeant d’un bloc de romanité germanique trop sûr de lui-même pour anticiper les conséquences néfastes que ne manqueraient pas de produire sur son propre rayonnement le tarissement de cette étrange manne antéChRIsTIQUE, s’était fourvoyé à son tour dans l’autosuffisance d’une régression fatale face aux échanges commerciaux, mais inévitablement spirituels, inductivement intellectuels et déductivement cultuRels, exposant ses dhimmî israélites à l’émulation civilisationnelle que nourrissaient et dont se repaissaient les petits protégés de Cosme de Médicis, échanges aussi florissants que désaxiaux.
Les pan-nationalistes nassériens ne la ramenaient pas trop non plus lorsque l’on évoquait l’existence d’une créance ensanglantée qui aurait fait d’eux les débiteurs d’un puissant royaume conquérant et néanmoins allié au côté duquel ils s’étaient certes vaillamment battus, mais sans lequel ils ne se seraient jamais crus capables de bouter l’oppresseur ottoman hors de ces terres dont ils n’étaient pas près d’accepter qu’elles ne se soumissent pas à une Reconquista arabica n’ayant jamais cessé chez eux de recouper le concept plus large de la Reconquista islamica.
Les mutations systémiques de la France leur profiteraient de manière indéniable ; en termes de santé publique (réduction drastique de la mortalité infantile) ; en termes d’éducation aux universaux (l’un des carburants principaux de l’effort de guerre d’indépendance, hélas détruit d’avance par le soutien d’aliénateurs panarabislamistes et stalino-nazis), — mais comment en vouloir à un indigénat pour sa défiance à l’égard d’un régime racialiste prodiguant ses bienfaits avec condescendance ?
Veillons toutefois à ce que notre relation paradoxale au foyer historique de Max Régis puisse bénéficier d’un arsenal de nuances non moins national que le sien, un trésor recouvrant la totalité du territoire psychophysique de notre pays commun dont les mines de sagesse, de miséricordialité sociale, d’instinctualité conservatrice, d’élasticité créatrice et de plasticité évolutive l’emporteront toujours sur ces fâcheuses inclinations qui ne manqueront pas de la réinciter, siècle après siècle, à sombrer dans l’ivresse d’un décorum garnis de vanités hamlétiques.
Les Juifs sont rendus fous de loi par leur contestation viscérale d’une logique implacable qui veut qu’un peuple élu auquel un Dieu unique promit une terre unique ne cherche à étendre sa souveraineté nulle part sinon dans le Lieu même de sa fondation ; probablement ce trait de caractère insaisissable et fulgurant, rappelant la structure d’un éclair, les incita-t-il à préconiser la droiture des États dont ils contribuèrent à soutenir la masse magnétique du génome.
À Netanyahou IV : Le principal atout géopolitique de l’État juif face à une Propagandastaffel qui s’enferre dans l’abysse du déni entre deux miroirs plans, c’est la nature démocratique de son régime. Or il n’est pas de principe plus intangible en démocratie que celui d’un État souverain de par son adossement à un pluralisme tangible. Le vrai leader d’une vraie démocratie n’a pas peur de partir. Son départ programmé demeure consubstantiel à son investiture ; un processus de rerum natura, en rien équivalent à une abdication. Seul l’exercice, donc le bilan du pouvoir, c’est-à-dire du mandat au cours duquel il l’assuma, pourrait donc constituer un sérieux motif d’inquiétude pour l’homme d’État d’un État de droit. Quand ce bilan est jugé positif, mieux vaut céder la place du téméraire avant d’avoir à essuyer des revers de fortune.
Le cache-sexe de la colonisation nous prive de toute possibilité d’exhiber à la conscience historique des peuples le fait que la compulsion à dominer son prochain est un désir équivoque et unisexe, que l’on ne peut contenir qu’au prix d’un long et profond travail sur soi-même.
Un crime, donc, à ranger dans la catégorie des systèmes politiques trop humains dont se dota le réacteur glaciaire de notre métacivilisation, toujours en proie aux tentations multiples de désentraver les mécanismes de la sélection naturelle.
Dans l’État actuel des causes et, eu égard à l’État où il se trouve lui-même, le hors-sujet juif ne permettra plus qu’un crypto-impérialisme égyptien, perse, hellénique ou hellénistique, romain ou latin, arabe, germanique ou/et hispanique, ottoman, russe et néobyzantin, souverainement ou antisouverainistement français, enraciné ou dérivé de la perfide Albion, du Levant au Milieu jusqu’au septentrion, use des moyens les plus retors pour le refaire ployer sous son joug.
À l’alternance : Vous êtes victime du syndrome de la femme trumpée ? Veillez à ce que cette douleur ô combien dominante ne vous masque pas le contre-coup successoral d’infidélités tout aussi compromettantes, dont vous seriez comptable.
D’aucuns suspectent l’exécutif israélien d’avoir tenté d’utiliser le coronavirus pour museler les oppositions.
Le précédent Dreyfus nous épargna l’humiliation d’un naufrage aussi con.
Loin de la rage de masse qui soit les traque soit les matraque, les Juifs c’est pas le genre de machin à s’inventer une épidémie de peste opportune car, dans leur cas, il n’y a qu’à se baisser pour en cartographier le gnome.