Mensonges, perversité, calomnies, menaces : Pascal Boniface utilise invariablement les mêmes méthodes depuis des années.
Il a ainsi suffi que l’UEJF dénonce le fait que le site de l’IRIS relaye encore aujourd’hui sa thèse complotiste relative à l’assassinat antisémite d’Ilan Halimi pour que, une fois de plus, Boniface s’abrite derrière le conflit israélo-palestinien.
Alors qu’en est-il exactement ?
L’Iris assure régulièrement, par son site internet, la publication et la promotion des écrits (livres, tribunes ou interviews) de Monsieur Pascal Boniface et, notamment, la thèse qu’il avait développée dans le chapitre 9 de son livre «La France malade du conflit israélo-palestinien», intitulé «L’affaire Halimi, antisémitisme et barbarie» (Editions Salvator – février 2014).
Il s’agissait alors pour Pascal Boniface de relativiser le mobile antisémite des assassins d’Ilan Halimi en mettant en avant la théorie du «deux poids deux mesures» suggérant que les Juifs de France bénéficieraient d’un traitement de faveur par rapport à leurs concitoyens non-juifs.
Pour étayer sa thèse complotiste, M. Boniface allait jusqu’à mettre sur le même plan, dans l’ouvrage précité, l’assassinat d’Ilan Halimi et un certain nombre de faits divers tragiques survenus depuis, comme le meurtre en février 2006 d’un salarié de Peugeot à Audincourt, ajoutant à propos de l’assassinat du jeune Ilan : «antisémite le mobile ? oui et non». Et ce sont justement ces exemples que l’on retrouve, 6 ans après la parution du livre, cités sur le site de l’Iris dans le «point de vue de Pascal Boniface» en date du 11 juillet 2014 :
En février 2006, peut-on y lire, «un jeune juif, Ilan Halimi, est torturé et assassiné. Cet événement choquant devient une cause célèbre dans les médias… A peu près au même moment un ouvrier de l’automobile a été assassiné pour de l’argent (comme le fut Halimi). Ce dernier meurtre n’a fait l’objet que de quelques lignes dans la presse.»
En conclusion de son chapitre «L’affaire Halimi, antisémitisme et barbarie», Monsieur Boniface se compromettait une nouvelle fois en écrivant ces lignes terribles :
«Une grande partie de la communauté juive est convaincue que la dimension antisémite du meurtre d’Ilan Halimi n’a pas été assez évoquée, quand une grande partie de l’opinion pense que cette affaire a été surexposée médiatiquement de par sa dimension antisémite et de nombreux parents se demandent : ❝En aurait-on parlé si la victime avait été mon fils ?❞».
Et donc en dépit des cris d’orfraie de Boniface, il est tout à fait légitime que l’UEJF et d’autres s’interrogent sur le fait que 14 ans après l’assassinat de ce jeune juif tué parce que né juif, le site de l’Iris relaye une thèse aussi peu républicaine. Une thèse mêlant en un cocktail explosif la banalisation d’un assassinat antisémite pourtant définitivement jugé comme tel et l’accusation de «surexposition médiatique» des crimes commis contre les seuls juifs.
Comme il est tout à fait légitime de s’interroger, comme l’a fait le Grand Rabbin de France Haïm Korsia au «Forum Radio J» (11 mars) sur la pertinence que l’Etat continue à subventionner un Institut relayant une telle thèse via son site internet[1]. «Dès qu’on est aidé par une subvention de l’Etat, a ainsi déclaré le Grand Rabbin Korsia, l’Etat soit s’intéresser à ce qui est fait, à tout ce qui est fait. Parce que d’une certaine manière tout ce qui est dit, est dit en notre nom. Je pense qu’on devrait avoir quelque chose qui contrôle ce qui est fait avec les subsides de l’Etat. Vous voyez, c’est un peu schizophrénique cela. L’Etat lutte contre l’antisémitisme et en même temps permet que des choses étonnantes, vous voyez je suis pudique, soient dites. Je pense qu’il y a besoin de cohérence forte dans la lutte contre l’antisémitisme, qu’il n’y ait jamais un espace où on se dit, on peut avoir un peu de compassion, de commisération, de compréhension. Il n’y a aucune compréhension à avoir pour l’antisémitisme».
Il a suffi que je fasse état sur mon compte twitter de cette déclaration du Grand Rabbin Korsia pour que Boniface se livre à des attaques injurieuses et diffamatoires contre moi. Avec comme effet collatéral, une multitude de tweets antisémites dirigés contre le Grand Rabbin Korsia, l’UEJF, la Licra et moi-même.
Depuis des années, il en est ainsi, les écrits, tweets, paroles, discours, vidéos de Boniface conduisent sa meute de petits antisémites maladifs à sévir sur le net en surfant sur son obsession juive. Le «bonifacisme» ose tout et c’est même à cela qu’on le reconnaît.
Il nous est insupportable, comme il est certainement insupportable à la mère et aux sœurs d’Ilan Halimi de constater que le site de l’Iris relaye encore aujourd’hui, 14 ans après la mort tragique de leur fils et frère une thèse habituellement colportée par la Fachosphère.
Il nous est insupportable, comme il est certainement insupportable à la mère et aux sœurs d’Ilan Halimi qu’un certain nombre d’élus de la République, de dirigeants d’entreprises ou de membres de la société civile cautionnent de facto, par leur statut d’administrateur de l’Iris, de telles dérives.
[1] Selon son rapport d’activité publié en ligne, les subventions publiques versées s’élevaient, en 2018, à 950 188 euros sur un chiffre d’affaires total de 3 813 837 euros, représentant 24,91% des ressources de l’IRIS.
Boniface est à l’antisémitisme français ce que Bouteldja est à l’antisémitisme antifrançais (terminologie indigéniste) : la face la plus symptomatiquement médiocre d’un État dans l’État dont la puissance tenace réside dans sa redoutable capacité à ne jamais éveiller les soupçons des conspirationnistes qu’il produit.
Il est fort probable que ces petites machines à haine se dissoudraient d’un coup, réduites à leur impuissance intrinsèque, si leur modus operandi ne pouvait s’appuyer sur des techniciens d’exploitation zélés auxquels, ici et là, quelque bas responsable chargé des hautes besognes des quatre contre-pouvoirs a les moyens de transmettre distinctement un ordre d’ouverture de vannes (ceci n’est pas une plaisanterie).
Dans le cas qui nous occupe, la canaille ne se comporte pas exactement comme les molosses enragés de toute taille qu’elle lâche sur son ennemi héréditaire, lequel, rappelons-le, est engagé dans la reine des batailles.
Il arrive même que ce genre de personnalité dite complexe côtoie de près un membre éminent du conseil de surveillance de Malfaiteurs & Associés ; reçoive une invitation pour le dîner du CRIF ; aille fleurir en loucedé la tombe du Maréchal tout en s’assurant que ses confrères et consœurs grotesquement irréprochables auraient la possibilité de la suivre sur les médias traditionnels ou les réseaux sociaux, commémorant l’appel du 18 juin ou la rafle du Vél d’Hiv.
Ça fonctionnait à merveille du temps de Dumas et Vergès ; on ne ferme pas l’usine dès lors qu’elle tourne à pleins gaz.
Arrêter de diaboliser toutes les personnes et les institutions qui ne soient ouvertement pro-israeliennes et sionistes.
On a suffisamment d’intelligence pour détecter les mensonges et les imposture mais aussi les tentatives de diabolisation de toutes les plus qui gênent les lobby sioniste par leur objectivité et leur rigueur
Vous êtes consternant et pitoyable par votre mauvaise foi, vos présupposé nauséabond et votre vulgarité délibérément sophistiquée
L’Institut de relations internationales et stratégiques derrière le paravent duquel le surmoi antijuif d’une certaine France excelle dans le quick change, déplore que le meurtre d’un prolo de chez Peugeot survenu en 2006 à Audincourt, ait été occulté par la couverture médiatique disproportionnée que le lobby sioniste, au même moment, réserverait à l’assassinat d’un jeune Français qui aurait le privilège de tomber, auréolé de son identité juive, dans le piège qu’une médiocre bande de petites frappes banlieusardes lui avait aveuglément tendu. Or Ilan Halimi, tel qu’une certaine Sarah dont le patronyme, onze ans plus tard, allait reconditionner le disque dur interne d’un fan de Fofana, fut piégé parce que juif, séquestré parce que juif, torturé à mort par un gang codirigé par un compétiteur djihadiste assoiffé d’ascension métasociale quatre ans après l’exécution filmée, puis commercialisée, du journaliste Daniel Pearl, et dont la famille, dévastée comme toute autre famille victime d’un crime odieux, ferait l’objet d’une demande de rançon parce que juive. Et donc non, mesdames, messieurs les épargnés de la réconciliation nationale, vous les coriaces, vous dont la statuaire de marbrifiés, glissante et anguillaire, n’entame pas l’obsession d’une revanche sur la génération perdante, vengeance tiède à laquelle vous attribuez les vertus d’une planche de salut parfaitement adaptée à votre planche pourrie, non, messieurs-dames les apôtres de Paul de Farce et de Marcion Ducon, partisans besogneux de l’extermination rampante bien forcés de célébrer vos victoires en petit comité, pas aussi lâches qu’il n’y paraît lorsqu’il s’agit de saper tout effort de réparation qui nourrirait l’espoir d’une refonte, que dis-je, d’une renaissance de feu notre État collaborationniste, non, vous dis-je et redis-je, l’affaire du gang des barbares ne sera jamais reléguée aux rubriques « faits divers », car un crime antisémite n’aurait rien à y faire ou qui plus est à y défaire.
Je ne qualifierais pas mon grand-cousin Chaoul, treizième apôtre de Rabbi Iéshoua‘, de premier Torquemada de l’ère vulgaire. Le rayonnement de la haine de soi n’aura jamais eu, chez le Grand Inquisiteur, un rayon d’action d’une telle amplitude, décuplée de surcroît par l’acuité fondatrice d’une correspondance de feu. Je n’ignore pas, au demeurant, la criminelle nécessité d’une dissémination de la parole mosaïque à travers les nations dont les innombrables effets salutaires ne sont plus à démontrer ; c’est l’avantage d’avoir vingt siècles de recul pour réviser son jugement primitif. Il reste, hélas, une loi qui s’avéra valable sous d’autres contre-cieux : les ratés d’un tireur d’élite peuvent, le cas échéant, délivrer une puissance de destruction proportionnelle à la force de protection dont ce dernier gratifie les vies pour lesquelles on lui demande de consentir à sacrifier la sienne.