«Le Festival de Cannes a décidé d’ajouter» à sa sélection officielle le film de Bernard-Henri Lévy, vient d’annoncer le Festival dans un communiqué rendu public ce lundi 15 mai.

«Ce film, que nous venons de découvrir, se tient au plus près des combattants kurdes Peshmergas, précise le communiqué. Avec une équipe réduite, le réalisateur a remonté 1000 kilomètres le long de la frontière irakienne du sud au nord, filmant des situations de guerre, des paysages, et des visages d’hommes et de femmes qui sont rarement donnés à voir. Cette projection de dernière minute aura lieu le vendredi 20 mai, à 15h, salle Bazin. En cas de demande, une autre projection sera éventuellement ajoutée samedi 21 mai».

Peshmerga, film de combat, a été tourné, de juillet à décembre 2015, sur la ligne de front qui oppose les combattants kurdes, les Peshmergas, aux troupes de Daech.

Bernard-Henri Lévy et son équipe ont filmé au cœur des grandes batailles des secteurs de Kirkouk, de Mossoul et du Sinjar.

Munis de drones, ils ont rapporté des images exclusives des territoires tenus par Daech et, en particulier, de la ville de Mossoul survolée à basse altitude.

Ils rendent hommage à ces femmes et hommes courageux qui ont «oublié de mourir» et sont le rempart du monde contre l’Etat Islamique.

Peshmerga, film d’urgence et d’alerte, sera donc projeté en séance spéciale, ce vendredi 20 mai à 15h, salle André Bazin.

Seront présents, avec l’équipe de tournage, les principaux personnages de ce road movie kurde, arrivés des fronts pour l’événement.

Merci au Festival de Cannes de permettre au peuple kurde et à ses combattants d’être ainsi honorés.

C’est une magnifique tribune offerte à ces combattants de la liberté qui luttent, hommes et femmes au coude à coude, contre le même ennemi qui assassine à Paris, à Bruxelles et ailleurs.


Affiche-PESHMERGA-le-film
PESHMERGA
Un film de Bernard-Henri Lévy
Projection à Cannes :
ce vendredi 20 mai à 15h
salle André Bazin

SORTIE LE 8 JUIN 2016

 

9 Commentaires

  1. — Alors, Asermourt… donneur de leçons ou objecteur de conscience en Transmnésie occidorientale? C’est une très bonne question, je me remercie de me l’être posée. Eh bien, pour tout me dire, je me prie de m’excuser pour les outrages que j’ai scandaleusement répercutés. Promis! la prochaine fois, je prendrai exemple sur la bande à Almodóvar face au mur des Approbations, le même «plus grand réalisateur des trente dernières années» dixit Tarantino qui, le 28 juillet 2014, cosignait un communiqué du monde de la culture dénonçant l’inaction de l’Union européenne face au génocide que perpétrait l’État sioniste dans la bande de Gaza. Un modèle de sobriété, à suivre de toute urgence. Blague à part, l’exactitude du mot qui se pose sur l’outrance ne transgresse pas le principe de l’extase, elle le sous-tend. J’ai dit «orgasme»? Absolument pas. Le principe d’incertitude de Heisenberg m’oblige à compter l’observateur comme un élément à part entière de l’expérience qu’il réalise. Reste ensuite à soustraire de l’aTout l’entité intrusive, or comment voudrais-je que je me déprenne de ce que je n’aurais pas pris en compte? Daech est une tête parmi d’autres, poussant et repoussant dans l’hydre du Jihâd, le produit phare du plan de marchéage des prétendants à la succession mahométicienne. Une certaine gauche me somme d’accorder des circonstances atténuantes à la jeunesse embrigadée. L’ai-je attendue pour m’y atteler, moi qui n’ai de cesse que de replacer son viseur vers le haut du panier de crabes?

  2. Post-scrotum : Androcéphale démembré? Ça marche aussi. Le tout étant de ne pas se contenter d’éliminer le fiston de Frankenstein, sachant que la seule véritable créature des deux est déjà en train de faire son marché à la morgue.

  3. Prescriptum : Avant d’entrer dans l’arène face à un androcéphale désailé, se prémunir d’une muleta.

  4. Malgré des moyens limités, les peshmergas oeuvrent à la libération de tout un pays. Ce sont des héros et il est remarquable qu’un film leur rende hommage.

  5. Oui, j’ai hâte de voir ce film, j’espère y découvrir comment les choses se passent sur place, dans le combat face à l’état islamique. Cela va changer le regard du monde sur la guerre qui nous oppose à ces barbares.

  6. Et on continue à exporter la démocratie à coup de canon. Je ne donne pas 6 mois à ces Kurdes pour commencer à faire des conneries avec leurs nouveaux joujoux! A croire que les mille et un exemples du passé n’ont servi à rien ou en étant un peu plus optimiste sur l’intelligence humaine (et moins sur sa morale) c’est bien le chaos anarchiste et terroriste qui est visé par l’Alliance dans cette région.

  7. Parfait! Voilà qui va secouer la sélection cannoise! Des images fortes et vraies, au plus près du combat contre Daesh… C’est quand même autre chose.

  8. Le Kurdistan est la seule région stable. Il faut venir en aide aux six millions de Kurdes. Ce sont eux nos alliés, pas Poutine ni Bachar !

    • Le Kurdistan était la seule région stable lorsque le Kurdes n’avaient pas d’armement moderne. Maintenant ils ne vont pas pouvoir s’empêcher de faire quelques attentats en Turquie par exemple ou ailleurs avec leurs frères du PKK ou d’autres. C’est mathématique : 1) tu prends un peuple un peu opprimé mais dans une région +- stable. 2) Tu leurs livre plein d’armes. 3) Maintenant qu’ils en ont les moyens ils peuvent se venger et ils vont se venger. 4) Ça y est tu as foutu encore un peu plus la merde dans le monde.