Mario Vargas Llosa

Écrivain

Romancier péruvien, il s’est illustré par son engagement politique et a publié de nombreux essais en la matière. Il publie, en 1963, son premier livre : La ville et les chiens, qui remporte un succès mondial immédiat. Publication de L’Orgie perpétuelle (un essai sur Flaubert), de Tante Julia et le scribouillard, de La Guerre de la fin du monde, puis, plus tard, de la Fête au bouc… une vingtaine de romans en tout, qui sont en général de grands succès mondiaux, en plus de l’œuvre critique, journalistique et politique. Il devient rapidement une figure centrale de la littérature mondiale ; président du Pen Club, il reçoit plusieurs doctorats honoris causa. Il mène, à partir des années 1980, une carrière politique en parallèle à sa carrière littéraire. D’abord communiste et soutien de Fidel Castro, il effectue un changement radical vers la droite libérale et est très influencé, en matière économique, par Milton Friedman. Il soutient les politiques d’austérité de Reagan et Thatcher, et son investissement le conduit au deuxième tour de l’élection présidentielle en 1990, qu’il perd contre M. Fujimori. Il renonce alors à la carrière politique, et part à Londres écrire ses mémoires. Son écriture est marquée par sa vision aiguisée des structures du pouvoir et de la place qu’y occupe l’individu. Le 7 octobre 2010, le prix Nobel de la littérature lui est décerné.

 

Ouvrages majeurs :

La ville et les chiens, Gallimard, 1966

La tante Julia et le Scribouillard, Gallimard, 1980

La Guerre de la fin du monde, Gallimard, 1983

Qui a tué Palomino Molero ?, Gallimard, 1987

L’Homme qui parle, Gallimard, 1989

Comment j'ai vaincu ma peur de l'avion, L'Herne, 2009