La quatrième édition du Duhok international film festival avait cette année pour thème les «Frontières», avec le souhait de s’inscrire dans le cadre du centenaire des accords de Sykes-Picot, sur le partage du Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni, à l’origine de la séparation du peuple kurde en quatre minorités divisées sur quatre pays.

Ce festival unique au Kurdistan a accueilli le film-documentaire «Peshmerga» de Bernard-Henri Lévy à l’occasion d’une projection exceptionnelle à laquelle auront assisté de nombreux personnages croisés sur l’écran de cet hommage aux combattants kurdes qui font courageusement face à l’Etat islamique.

C’est cette frontière, justement, qu’aura filmée, avec une équipe de cinéma, l’écrivain et philosophe français, en remontant les 1000 kilomètres de la ligne de front qui sépare le Kurdistan irakien des troupes djihadistes de Daech.

«Nous avons filmé les seuls femmes et hommes qui leur livrent vraiment la guerre, au corps à corps, au quotidien. Si vraiment nous vivons à l’ère de la terreur contre nous, la manière de gagner c’est d’encourager, d’appuyer, ces hommes que sont les peshmergas d’Irak et de Syrie.», déclarait Bernard-Henri Lévy, lors de sa projection à Cannes en mai dernier, en Sélection officielle.


Affiche du film "Peshmerga" de Bernard-Henri Lévy, en sélection officielle du Festival de Cannes 2016.
Affiche du film « Peshmerga » de Bernard-Henri Lévy, en sélection officielle du Festival de Cannes 2016.

Peshmerga
Un film documentaire de Bernard-Henri Lévy