Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi vient de perdre sa majorité absolue à la Chambre des députés. En effet, le parlement, qui devait voter le budget ce lundi 8 novembre, a finalement adopté le texte avec seulement 308 voix, l’opposition s’étant abstenue. Il a donc manqué au chef du gouvernement 8 voix pour conserver sa majorité absolue.
Après un entretien avec le chef de l’Etat, Giorgio Napolitano, Silvio Berlusconi a annoncé qu’il présenterait sa démission dans quelques jours. Il a déclaré par ailleurs ce mercredi qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives anticipées qui pourraient se tenir début février.
“Je démissionnerai dès que la loi sur le budget sera adoptée et puisque je pense qu’il n’y a pas d’autre alternative possible, je pense que des élections seront organisées début février auxquelles je ne participerai pas”, a-t-il confié au rédacteur en chef de La Stampa.
Avec une dette publique s’élevant à 120% de son PIB, l’Italie est depuis plusieurs mois considérée comme le prochain Etat de l’Union menacé par la crise de la dette souveraine. Parallèlement, le chef du gouvernement se trouve empêtré depuis plusieurs mois dans de multiples scandales financiers et sexuels (il est poursuivi dans trois procès à Milan, pour corruption, fraude fiscale, prostitution de mineure et risque d’autres renvois en justice dans des scandales impliquant des prostituées lors de fêtes dans ses résidences). Encore faut-il ajouter à cela une suite d’échecs cuisants sur le plan politique, une perte de crédibilité sur les marchés internationaux, et même ces derniers semaines, la défection de ses partenaires politiques, jusqu’à son ancien avocat et parlementaire du Parti du peuple de la liberté (PDL), Gaetano Pecorella, qui a tenu hier matin à prendre ses distances : «Les marchés indiquent clairement que Berlusconi est un problème pour le pays, il faut tourner la page.», a-t-il déclaré.
Dans l’entretien accordé à La Stampa ce mercredi, Silvio Berlusconi déplore avoir manqué de pouvoir à la tête du gouvernement italien. Se comparant à Benito Mussolini, il regrette lui aussi de ne pouvoir faire que des “recommandations” : “Je suis fatigué de ne pas réussir à dicter la ligne et de ne pas pouvoir faire la politique que je voudrais. Je me sens plus puissant comme libre citoyen que comme président du Conseil”.
Avant de quitter le pouvoir, le Cavaliere a néanmoins promis de mener à bien les réformes économiques réclamées par l’Union européenne.
On a retrouvé Dante et Béatrice dans une baignoire, l’un jeté sur l’autre, tous deux couverts d’une poudre à lessive destinée à masquer l’odeur de leurs corps lacérés, tailladés, crevés au pic de spéléo, finis à la hache. L’Italie, c’est Eco et Succo. L’un ou l’autre, passe encore… mais un compromis entre eux!
L’annonce du départ de Berlusconi ne me fait ni chaud ni froid. J’aurais sans doute senti quelque chose si elle avait produit un moindre impact sur le mercure de mon thermostat.
Il Cavaliere a la tête de Mickey, les oreilles en moins. Comment l’Europe pourrait-elle prendre quand Rome s’enlise au fond d’un masque?
L’inexistence de Berlusconi existe davantage que son existence. Il a tellement déconsidéré tout ce qui lui était supérieur en le plaçant sous lui qu’il ne sera parvenu à être que l’incarnation d’un gigantesque corps creux.
Berlusconi est à la politique ce que la trash TV est à la télévision, l’autopropagandiste d’une orwellisterie qui n’aura même pas réussi son imitation d’une bonne vieille dictature fasciste.
L’Italie ne fait pas son deuil de Mussolini. Elle se fâche tout rouge, puis elle se fâche avec tout le rouge.
Berlusconi n’est pas l’Italie. Pourquoi? mais l’Italie existe! soyeuse, pulpeuse, éclatante, fière des évolutions de ses courbes érodées. Elle se montre telle que le temps l’a faite. Elle n’a jamais eu honte de brunir, de suinter, de flétrir, de se ratatiner, de se boursoufler, de se squelettiser une silhouette aux branches noueuses.
Que Berlusconi fut-il? Le présentateur d’une émission merdique, heureusement unique, malheureusement interminable. Un programme expérimental que les télélecteurs n’oublieront pas de sitôt.
Berlusconi s’est payé l’Italie dans le seul but de la revendre.
comment une telle gouernance , en italie, est accéptée par ces defensseurs des droits de l’homme.Alors que moins que ça , des nations entiére sont éliminer pour sois disant protéger les populations.