Cet écrivain roumain est considéré comme le plus grand poète de langue allemande de l’après-guerre. Victimes du nazisme, ses parents décèdent dans des camps et son propre passage dans un camp de travail le marque durablement. En 1967, il va à la rencontre de Martin Heidegger, espérant de lui une parole sur les juifs exterminés, en vain. Il écrit, en écho à ce mutisme, le poème Todtnauberg. Il entre l’année suivante au comité de rédaction de la revue L’Éphémère. Après de nombreux séjours en hôpital psychiatrique, il se jette dans la Seine, du pont Mirabeau, en 1970.

Ouvrages majeurs :

Schneepart, Mercure de France, 1978 (posthume)

Enclos du temps, Clivages, 1985 (posthume)

De seuil en seuil, Christian Bourgois, 1991 (posthume)