Le premier musée européen consacré à l’économie : la Cité de l’Économie, la Banque de France, la Citéco et à deux pas de chez moi, Émile-Eugène Théodore-Gaillard y a fait construire un hôtel de 1878 à 1882 de 825 m2. Dans un style néogothique et néo-Renaissance. Sa façade principale est un pastiche du château de Blois.
Il est orné de gouttières qui n’ont jamais recueilli de l’eau de pluie, et que Roland Topor et moi contemplions surpris, spécialement par son dauphin en fonte dorée.
En 1860 (n’existe pas encore le XVIIe de Paris) Napoléon III et le préfet Haussmann ont eu l’idée panique d’étendre les frontières de la capitale, à une plaine extérieure : la petite commune des Batignolles-Monceau.
Pour inaugurer sa renversante et fantastique bâtisse, Gaillard organisa ce fameux bal costumé avec le tout Paris mondain de 1885 : on pouvait trouver des cheveux de jeunes filles parsemés de diamants étincelants ou des couvre-chefs ornés de plumes blanches. À minuit le gendre d’Alexandre Dumas fit un entrée désopilante dans la cour à cheval, vêtu de soie et d’or.
Lorsque André Breton appelait Dalí avida dollars, Salvador Dalí lui réplique en peignant à l’huile, en 1965, L’apothéose du dollar, de 400×300 cm. En 1991 selon ce que m’a dit Andy Warhol pour avoir le dernier mot : « Je ferai une Série Dollars signés en sérigraphie ».
Onze « arrabalesques » pour Citéco
« …il ne semble pas injuste que certains gagnent des milliards et d’autres rien… est-ce parfaitement crétin ? »
« …il y a des milliardaires dont on pense tant de mal… qu’il est inutile de le dire ? »
« …celui qui demande l’aumône a raison de se déguiser en pauvre… mais sans excuse ! »
« …ce qui est dérangeant avec la Bourse c’est que… l’on ne voit rien de ce qui s’y passe ? »
« …l’argent… cette chose qui se paie ? »
« … la Bourse est un scaphandre qui vous permet de plonger… dans un milieu isolant ? »
« …les financiers souvent sortent de l’ombre… pour rentrer dans la boue ? »
« …l’impatience à la Bourse… danse ? »
« …à la Bourse… quelle fin ne trouve pas un moyen ? »
« …mais la matière imagine : la fin justifie-t-elle les moyens ? »
« …oublions nos désagréments… par d’inconvénients ? »
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