Que n’a-t-on pas entendu sur la dissolution de l’Assemblée nationale ! « Saut dans l’inconnu ; roulette russe ; l’art de se tirer une balle dans le pied ! Une première défaite ne suffit-elle pas, qu’il en faille une seconde, bien pire ? »
D’abord saluer un beau geste politique. Battu aux Européennes, alors que ni sa politique ni lui-même n’étaient directement l’objet du scrutin, remettre son propre pouvoir en jeu et à haut risque est un geste républicain, rarissime dans les annales de la politique politicienne. Seul, De Gaulle en 1969 avait, face au désaveu des Français, tiré sa révérence.
Les électeurs ne se déjugeront pas ? Peut-être ; il faut en accepter l’augure. Mais le pire n’est jamais sûr. Ces prochaines Législatives seront, à la différence des Européennes, explicitement un scrutin sur la personne et la politique depuis sept ans d’Emmanuel Macron Président. On doit penser qu’il a fait le pari que, parmi les Français qui ont voté RN, beaucoup se reprendront, avant d’envoyer à la Chambre pour la première fois de notre Histoire (la seconde si l’on compte Vichy), une majorité d’extrême-droite qui mettrait la République en péril, la société française en l’air. Nous ne sommes pas nos amis italiens. Pas de Giorgia Meloni chez nous.
Et puis, c’est s’unir ou périr. Face au péril qui frappe à chaque porte du peuple français, verra-t-on le pacte républicain retrouver son urgence, les digues d’hier s’imposer de nouveau ? Il n’y a, de toute façon, pas le choix. Si la division chez les tenants de la République l’emporte, le RN l’emportera.
Le nouveau Front populaire, LFI compris, et une candidature unique de la Gauche dès le premier tour, n’y changeront rien. La Gauche représente 30% du corps électoral. Le RN et ses épigones sont à 40%, et seront presque partout en tête dès le premier tour. Renaissance atteint péniblement les 20%, les LR et autres droites plafonnent à 10%. Il faut donc au second tour qu’un candidat anti-RN. dépasse à lui seul la barre des 40%. Sauf exception, aucun n’y parviendra sur sa seule étiquette.
D‘où il faudra bien, se pincerait-on le nez à gauche comme à droite, serait-ce avec des pincettes, que tous les républicains sincères votent au second tour pour le candidat de Gauche, du Centre ou de Droite le mieux placé au premier tour, et ce indépendamment de sa couleur politique. La pilule est amère, mais le désistement réciproque doit être la règle. A défaut, le RN l’emportera.
Oui, les Mathématiques sont sévères.
On verra lors de ces Législatives de tous les dangers qui sont les boutiquiers de la politique se ralliant toutes voiles dehors au RN pour un plat de lentilles. On verra qui sont les irréductibles, refusant de choisir « entre la peste et le choléra ». Et on verra qui sont les vrais républicains, capables de transcender leur appartenance partisane quand le sort du pays, de la démocratie et ses valeurs, est en jeu.
Un ancien président de la Cinquième abrite le Parti antisémite sous sa robe de bure.
« On n’essaie pas tout et n’importe quoi », reprend-il le ton d’instituteur qui sied au dirigeant d’une classe primaire. « On n’essaie pas le poison » à moins qu’il ne nous soit servi par un sympathisant islamonazi de l’équipe de F(rance) de football ?
Des médias à l’Hamas font miroiter aux électeurs sociaux-démocrates un gouvernement du nouveau Front populaire que dirigerait leur ancien chef d’État tout juste supplétif, — bien tenté.
Quelques-uns de nos valeureux camarades sociaux-traîtres nous enjoignent de faire barrage au pire : nous ne les avons pas attendus pour nous dresser contre la peste de notre temps.
La lutte contre la menace n° 1 qui, le 3 juin dernier, fut identifiée en ouverture de la soirée de mobilisation de l’heure Hop ! contre l’antisémitisme, requerrait davantage qu’une promesse de confessionnal ayant pour effet de soulager quelques pêcheurs récidivistes pour une autre semaine consacrée au principe de plaisir sous l’égide de la bonne conscience, une longue semaine de sincérité feinte à jouer cartes sur tabula rasa, une semaine bien remplie que ne manqueront pas de troubler leurs agissements prétendument dépourvus d’expérience… une semaine trouble, comme dirait le fils du pacifiste et non moins collaborationniste Robert Jospin, lequel partisan très isolé du droit d’inventaire sait mieux que quiconque combien les civilisations plongées dans un coma profond risquent à tout instant de franchir l’inexpugnable degré de dégénérescence irréversible.
P(a)-S(sable) : Manon Aubry a raison de ne pas se sentir visée par la prise de position de Son Altesse Kylian Mbappé. Certes, l’international français promet, jure en crachant qu’il combat les extrêmes, avant de se sentir obligé de préciser sa pensée en assurant qu’il se range du côté de Marcus Thuram, lequel antisioniste décomplexé recycle le ¡No pasarán! à l’encontre du seul Rassemblement national.
P(a)-S(sif) : L’acception islamogauchiste de la lutte contre les extrêmes couvre un champ de réplication circonscrit aux territoires wokisables de la République. Celui-ci s’étend de la gauche laïciste de Manuel Valls et compte poursuivre sa moisson d’humiliations rédemptrices jusqu’au gaullisme légitimiste de Philippe de Villiers, fût-ce au prix d’une étourdissante confusion des valeurs, des notions ou des genres. Réfléchissez… que pourrait-il y avoir encore d’antirépublicain ou d’antijuif au sein d’une alliance qui aurait élargi l’union sacrée europhile/europhobe à Hollande, à Glucksmann et à leurs blanches brebis. Hélas, il n’existe à ce jour aucun vaccin pour prévenir la gale.
Je suis enseignant et je ne suis pas juif. Je suis allé à la manifestation contre l’antisémitisme. Mes collègues Lfistes, non. D’ailleurs ma seule collègue à être présente n’était pas Lfiste et était juive.
Je n’ai aucun doute sur ce que fera le front de gauche. Ce que fera le front de gauche est inscrit dans le projet de nom de la promotion de l’école de la magistrature.
Ruffin propose, comme première mesure en tant que « premier ministre », de réintégrer un humoriste antisémite. Donc, 1: le personnel des médias sera nommé par le gouvernement, et 2: il y aura des humoristes antisémites d’ Etat.
Mélenchon premier ministre, Guiraud ministre de l’intérieur et Médine ministre de la culture. Ruffin à l’économie, ou Quatennens ( BTS en management des unités commerciales, selon wiki).
Cependant, il existe un premier tour.
Nous ne nous sommes pas enfoncés dans l’impasse autant que nous pourrions le ressentir. Il nous reste un choix, et un choix évident : oublier le barrage et voter pour l’un des rares partis qui ne se soient pas déshonorés en se montrant perméables au fascisme.
On ne préserve pas l’État de droit d’une bascule effarante pour le pousser dans un cul de basse-fosse encore plus mortifère.
On ne barre pas la route à l’extrême droite en déblayant le chemin au PIR des antisystèmes comme, jadis, la gauche la plus con du monde s’acoquinait avec l’islamo-hitlérisme de la Révolution iranienne pour dessouder l’establishment néoconservateur.
À droite comme à gauche, une partie de nos compatriotes sont vraisemblablement prêts à s’asseoir sur la République de crainte de voir un parti extrémiste remporter les prochaines élections législatives.
Or si tout semble en effet joué d’avance, si le prochain locataire de Matignon ne peut plus être un véritable protecteur des droits fondamentaux, est-il raisonnable de céder à la panique et réduire la plus décente de nos représentations parlementaires à une peau de chagrin, alors même que celle-ci devrait jouer un rôle capital dans les trois ans qui viennent pour refonder une alternative supportable à cette séquence débile que nos actuels dirigeants politiques n’ont pas su épargner au pays ?
P(o)-S(ture) : 350 000 personnes attendues ce samedi contre Sa Majesté le bébé GUD. Pas de manif monstre prévue pour savonner la planche aux promoteurs de la technique good Hamas/bad Hamas ?
Mais voter pour la Gauche, n’est-ce pas voter alors pour une partie d’entre elle aux tendances antisémites ? C’est à ne plus rien y comprendre. Les bras m’en tombent.
Pour moi, pardon, mais ce sera ni peste ni choléra.
Les Juifs de France doivent dès maintenant proclamer l’état d’urgence et préparer le jour d’après-naufrage.
Car si j’ai bien compris ce que nous prépare le logiciel obsolète du front républicain Hamas-compatible, c’est avec l’antisémitisme d’État que renoue aujourd’hui la patrie des droits de l’homme.
Le maquis serait une option, mais pour cela il faudrait 1) que nous soyons occupés par une puissance impériale étrangère — encore que — et 2) que nous puissions nourrir l’espoir que des troupes alliées débarqueront chez nous pour en chasser l’oppresseur et nous aider à y restaurer la République trahie, — sur cette option-là, je propose que l’on fasse vite une croix, afin de nous concentrer sur la nécessité plausible d’un sauvetage du type de l’opération Salomon qui avait permis, en mai 1991, le rapatriement de plusieurs milliers de Juifs éthiopiens vers leur terre ancestrale.
Et surtout, ne me faites pas l’offense de prendre ma défense en invoquant à mon sujet une bouffée délirante : je ne fais qu’écouter l’ennemi avec toute l’estime qu’il est en droit d’attendre de ma part ; je prends ses menaces au sérieux ; elles sont claires et précises.
Nous n’évoluons plus tout à fait dans le cadre de la géopolitique-fiction. Nous ne jouons pas à nous faire peur, quoique… il est parfois utile de se prêter à un petit exercice d’anticipation, quitte à regretter par la suite d’avoir surréagi. C’est tout ce que je nous souhaite.
Donc, à gauche, Mélenchon premier ministre et Rima Hassan ministre des affaires étrangère. David Guiraud à l’intérieur.
J’ai longtemps été convaincu qu’au bord de cet abîme d’absurdité que représentait la conquête du pouvoir par des forces de gauche soumises aux islamofascistes, le cauchemar d’un rétablissement du fascisme historique aurait davantage de chance de se réaliser. Je commence à en douter, à en juger par le peu d’importance que mon radieux pays, si ce n’est la totalité dudit camp des démocraties, accorde à ce que Nous l’Autre considérons comme le problème majeur qui se pose à l’Europe d’après, j’entends par là après le 7-Octobre, autrement dit son passé antijuif qui la rattrape à grande vitesse.
Face à une gauche communautariste capable de mettre au second plan la question de l’antisémitisme pour faire barrage au péril souverainiste, un cordon sanitaire s’imposerait entre les démocrates républicains et le moindre péril.
Alors, avec qui vaudrait-il mieux que je combatte en me pinçant le nez ? un Drumont rouge dont ses anciens camarades socialistes m’assurent, comme pour se rassurer eux-mêmes, qu’ils ne l’ont pas connu antisémite ? une acrobate parvenant à vendre aux Français la matrice idéologique de l’Organisation armée secrète comme un bourgeon résurrectif de l’Armée secrète ?
Le Pen aurait-elle définitivement tourné le dos à son aigre jeunesse en participant à une marche contre l’antisémitisme ?
Mélenchon a-t-il donné le baiser de la mort aux hamassistes et autres erdoganistes dont il ne ferait que feindre d’embrasser la cause ?
Qui peut y croire ?
Nous appelons à l’union sacrée contre deux blocs extrêmes, ce qui, rappelons-le-nous, implique une forme d’union partielle, retranchée des deux tiers d’une communauté nationale plus que jamais fragmentée, mais cela, qu’y pouvons-nous, sinon établir le consternant constat que l’état de droit se met paradoxalement des bâtons dans les roues à chaque fois qu’il s’efforce de transmettre ses propres principes à ceux-là mêmes qui ne comprennent la force que sous sa forme brutale, poussant ceux des Européens qui ne souhaiteraient pas que l’on fît de leur continent-monde une dernière terre d’islam, dans les bras d’autres fossoyeurs des droits de l’homme qui, à ce détail de l’histoire près, seraient toutefois susceptibles de sauver une part de l’immense héritage auquel ils sont attachés.
Redonnons confiance aux réchappés du totalitarisme qui seraient tentés par une version Nouveau Régime du légitimisme reconstituée autour d’un peuple-roi fantasmatique, dans la détermination que montrera la République à ne pas trahir sa promesse primordiale.
La diversité oui, la liberté de cult(ur)e avec pour conséquence la privation des droits fondamentaux de mon lointain prochain, plus question.
Le vote LFI est par définition, proclamation et adhésion un vote Hamas.
Dans nombre de communes françaises, on a voté Hamas.
Ceci n’est pas un fait divers ; c’est une menace.
Une menace existentielle planant sur une Union européenne qui se sait fondamentalement capable de sombrer dans le fascisme, dans le nazisme, dans les rets raturants du totalitarisme.
« À qui le dites-vous ! », nous rétorque l’ennemi. « Haro sur le racisme d’État ! À bas la France sioniste ! Anti-France vaincra ! »
Le renversement de la réalité par certains héritiers d’un collaborationnisme européen, africain, asiatique, australien ou américain qui avait rampé à plat ventre devant le Grand Déjudaïsateur, est ce qui rend possible cette maligne permutation des rôles entre martyrs et bourreaux d’un nouveau génocide tablant sur le temps long, une éradication goutte à goutte du seul peuple de la planète qui pût jamais s’enorgueillir d’agréger à son encontre la haine de soi externationaliste, pour enfin s’achever avec l’irrésistible instauration d’un système fasciste bénéficiant de la complicité woke, lequel précipité instable résulte des obsessions de l’extrême gauche des grandes démocraties occidentales et gangrène la Cité humaniste jusqu’en son centre-droit.
La sous-estimation des risques n’a jamais permis à quiconque d’esquiver un départ de feu ni de tuer dans l’œuf une infraguerre mondiale.