La campagne kurde de Bernard-Henri Lévy continue de plus belle.
Il y a deux mois, il présentait Peshmerga aux Nations Unies à New York. La semaine prochaine ce sera au tour du congrès des Etats-Unis de projeter son documentaire sur l’héroïsme des Peshmergas, ces vaillants combattants kurdes, et leur lutte contre Daech. Dans quelques semaines, son livre prendra le relais – L’empire et les cinq rois (Grasset) dont la scène d’ouverture est consacrée au lâchage des kurdes par les Nations démocratiques.
Mais, hier, dimanche 4 mars 2018, c’est devant l’AIPAC que BHL était venu plaider, en séance plénière, la cause du Kurdistan. L’AIPAC est la plus nombreuse et l’une des plus puissantes organisations juives américaines. C’est une sorte de CRIF à l’échelle d’un continent et d’une hyper-puissance. Les positions que défend l’AIPAC par ailleurs ne sont pas toujours, loin s’en faut, celles du directeur de La Règle du jeu. C’est dire l’importance que revêtait cette prise de parole de ce dimanche. Bernard-Henri Lévy fut longuement applaudi lorsqu’il évoqua la communauté de destin entre les peuples juif et kurde. Applaudi encore quand il gronda contre le lâchage par l’occident, et en particulier par l’Amérique, de la seule force qui, sur le terrain, a fait face à Daech dès le premier instant. Il a accompli le tour de force de se faire approuver par les personnes présentes quand il déclara, preuve à l’appui, que l’administration américaine a commis, en abandonnant les Peshmergas, une faute politique morale et historique.
Puisse cette matinée washingtonienne marquer une étape vers la prise de conscience par l’opinion américaine de l’importance de cette cause kurde et du caractère suicidaire, sur ce terrain comme sur tant d’autres, d’une politique vouée à l’America First.
Et la communauté de destin avec les Kabyles, Mr. Bernard Henry Lévy. Les Kabyles, les Kurdes et les juifs partagent pourtant les mêmes problèmes! Les Kabyles et les juifs ont vecu ensemble pendant trés longtemps. Savez-vous que le peuple Kabyle est entrain de disparaitre, doucement mais sûrement, par un pouvoir arabo-islamo-colonialiste d’Alger. Le monde occidental feint de ne pas le voir!