4 Commentaires

1. Le siècle des «Lumière» a tué Allan Kardec. En pleine religion positiviste, alors que les délires métapsychiques de Charles Richet allaient accoucher d’une théorie hallucinante de la Sélection humaine dont nous savons de quelle sinistre façon elle fera des petits, théorie où était dé-montré par ce prix Nobel que la sélection de l’homme par l’homme serait plus efficace que la sélection naturelle avec autant de persuasion qu’il en mettait à faire apparaître une assistante dans l’étoffe déformable d’un rideau dont la partie cachée de la salle qu’il coupait en deux restait durant toute l’expérience territoire tabou infoulable aux vivants, le cinématographe établissait la distinction entre la vérité et le mensonge 24 images/seconde. Les anglo-saxons continuent de manifester un certain goût pour la compagnie des fantômes. Les Français ont voté la loi d’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public. À Londres les mini-me de Dark Vador traversent dans les clous et y passent à travers au volant de bolides fusant au ralenti. À Paris, George Lucas est un cinéaste et la voix de James Earl Jones émane d’un visage.
   Mais avant tout, et après tout, Danton et Robespierre n’avaient-ils pas fait du petit bois du trône au-dessus duquel celui des dieux d’une monarchie constitutionnelle aurait placé Son roi ou Sa reine, aussi unique sur leur morceau de terre qu’Il l’est Lui-même à tous les ciels, dominant tous les cultes auxquels Il permet de s’exercer aussi longtemps que ces derniers ne remettent pas en cause Son autorité souveraine à l’intérieur des frontières du royaume? De l’unité du culte souverain dépend l’unité nationale d’une population multiculturelle dont les habitus ont tendance à s’entrechoquer. La république démocratique met tous les cultes à égalité. Elle doit par conséquent développer un mode de souveraineté capable d’empêcher qu’un culte prenne immanquablement le pas sur les autres lorsque chacun d’entre eux doit pouvoir prétendre au même rayonnement et à la même élévation auprès des âmes qu’il gouverne. C’est donc à l’intérieur de ces âmes, et seulement là, que le culte est censé se manifester en territoire laïque. Il est donc bien plus simple d’intégrer cent mille femmes emburquées à Picadilly que de convaincre un seul homme de laisser ses épouses exhiber le galbe de leur anatomie sur les Grand Boulevards. Pour autant, rien n’est vraiment impossible dès lors que l’on mesure le chemin à parcourir et les efforts requis à cette fin. Si Shém, Hâm et Ièphèt sont bien frères de sang comme on le dénoue en Béréshit 5, 32, la descendance de Noah est nécessairement une fratrie comme on le discerne sous le microscope de Rosalind Elsie. Si un peu plus loin, la cacophonisation des bâtisseurs compulsifs de la tour de Nimrod confirme que dans ce qui nous divise, non pas à l’origine, mais depuis que notre inclination au mal a découvert le seul et unique moyen de nous prémunir contre nous-mêmes dans l’affaiblissement par la désunion, dans cet empêchement donc de mettre nos forces unifiées au service du mal absolu, il ne fut jamais question de race mais bien toujours question de langue.
   Un, dépassement de la race. Deux, limitation de la langue. À la table de César, – pas l’empereur, le proprio du Bar de la Marine, – Hollande a mis tout son tapis sur l’apprentissage du français. Cela sait faire comprendre qu’il a lui-même compris où se situait la force de la république, et puis à tous les étrangers partageant notre sang noachide qui au futur lointain ou proche seraient amenés à fouler la foule de France, qu’un pays n’est pas un hôtel et que nul n’est censé s’implanter où que ce soit en touriste. Un message dont l’idée force est d’allier vigilance et générosité. Tout dans une période aussi déstabilisante que celle que nous traversons sera affaire de manière de présenter les choses difficiles. Or il est inévitable qu’en des temps difficiles, un grand nombre de choses prenne la couleur des temps.

2. C’est bien beau, avec des jolis tableaux et flèches, mais l’auteur oublie ou ignore une chose.
   On peut être immigré et pas étranger comme on peut être étranger et pas immigré pour un pays donné.

   Donc, quand on parle « immigration », on parle d’immigrés, pas d’étrangers.

3. A voir ces chiffres, il devient tout de même flagrant que Madame Le Pen, tout comme son père, joue sur la peur et la désinformation pour faire croire que sans leur intervention, la France cours à la catastrophe.

4. Sarkozy a bien fait son travail.
   Des expulsions massives, des attentes aux droits des migrants.
   La France, loin d’être une terre d’accueil, elle est devenue une terre d’expulsion.
   La France n’a jamais été « envahie ». Mais elle est aujourd’hui désertée par ceux qui pouvaient l’aider à garder son dynamisme.
   Alors que La France vieillit, il est prouvé qu’il lui faudrait de la main d’oeuvre jeune et les migrants venaient combler ce manque…. La politique des Le Pen et de Sarko est donc d’ostraciser la France. Il est normal qu’ils proposent par la suite que la retraite soit plus longue à venir et que les aides sociales ainsi que la sécurité sociale soient mises à mort. Leur France est bien triste.